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Infos du 10 au 17 septembre 2017 - Bellême

samedi 9 septembre 2017, par Jacques Roger

Dimanche 10 septembre 2017
10 h 30 messe à Bellême, baptême de Paul Chevalier et d’Inès Cantin
11 h mess à Igé
15 h à Sées, clôture de l’année Jean Bazin et engagement de Sœur Catherine dans la Congrégation de la Miséricorde

Nous portons dans notre prière : Fernand Liger, Irène Thépault, Janine Berger,
les familles Adeline-Buzon.

Lundi 11 septembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 comité de rédaction de Paroles de vie à Berd’huis
17 h - 19 h portes ouvertes sur le caté au presbytère de Bellême

Mardi 12 septembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 13 septembre 2017
14 h au presbytère de Bellême, réunion des animateurs collégiens du Pôle missionnaire du Perche sud
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 14 septembre 2017
11 h 30 messe ç l’oratoire du presbytère
15 h réunion de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Vendredi 15 septembre 2017 - Fête de Notre-Dame de Compassion
18 h messe à la chapelle Notre-Dame de Bray à Igé
20 h au presbytère deBellême, réunion des parents qui demandent le baptême pour leur enfant (2e étape)

Samedi 16 septembre 2017
15 h à Vaunoise, baptême de Louis et Marceau de Caffarelli

[|23e dimanche du Temps ordinaire - A|]Samedi 9 septembre 2017
18 h 30 messe à Chemilli

Dimanche 17 septembre 2017
10 h 30 à Bellême, à 11 h à Igé
12 h à Appenai-sous-Bellême, baptême de Marcellin Duhamel

La correction fraternelle

Nous n’y sommes pas habitués dans nos communautés chrétiennes, les moines, eux, pratiquent régulièrement ce qu’on appelle la correction fraternelle. Ils le font, comme nous y invite Jésus et Dieu lui-même par le prophète Ézéchiel, pour que nous ne laissions personne se perdre sur des chemins qui mènent à la mort spirituelle, celle que nous devons craindre puisqu’elle est, de notre fait, séparation d’avec Dieu et refus du bonheur en Dieu.
Nous le savons par expérience, nous sommes tous pécheurs. Nous ne sommes pas toujours parfaitement ajustés à Dieu et à sa volonté. Il nous arrive même, selon le sens véritable du mot péché, de rater la cible, l’orientation de notre vie qui est Dieu lui-même. « Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi » disait saint Augustin.
Nous sommes tous pécheurs, mais nous sommes tous responsables de nous aider à sortir du péché. Nous sommes invités à le faire en montrant la miséricorde de Dieu qui est toujours prêt à pardonner pourvu que nous le voulions, que nous le lui demandions et que nous exprimions regret et repentir. Dieu ne se fatigue pas de pardonner, c’est nous qui nous fatiguons de le lui demander répète souvent le pape François.
Le récit évangélique de saint Matthieu, qui rappelle l’invitation de Jésus, est aussi le témoin de ce qu’essayaient de vivre les premières communautés chrétiennes. Car, les relations entre les membres de ces communautés chrétiennes n’étaient pas plus faciles à vire que les nôtres. Il suffit de lire les lettres de saint Paul pour nous en persuader.
Quand un chrétien porte un contre-témoignage par sa manière d’être et de vivre, par ses paroles ou par ses actes, Jésus indique que nous devons lui en parler. Ce n’est pas facile. Chacun connaît ses susceptibilités à ce sujet. C’est pourquoi Jésus propose trois temps qui peuvent être nécessaires pour celui qui a le cœur endurci et qui n’a, spontanément, ni le désir ni la volonté d’en sortir, de s’améliorer :
—  d’abord, avec délicatesse, le reprendre pour qu’il revienne sur le bon chemin quand il en est sorti. Avec délicatesse, car qui suis-je pour faire la leçon à mon frère ? Suis-je meilleur que lui ? Je connais aussi mes faiblesses ;
—  ensuite, s’il ne m’écoute pas, prendre deux ou trois témoins qui vont essayer, avec délicatesse, là encore, de le faire revenir ;
—  et, dernière chance, la communauté se mobilise pour qu’il revienne de son entêtement.
Nous voyons bien ici que ce n’est pas tant la réprimande que la miséricorde de Dieu qu’il faut annoncer. Elle est toujours au rendez-vous pourvu que nous voulions bien l’accueillir. Dieu nous invite à lier le mal et à délier l’homme du mal. Lier le mal mais délier l’homme du mal qui peut le retenir prisonnier, c’est bien la mission de l’Église : rendre compte de la sollicitude de Dieu.
Par Ezéchiel, Dieu nous confie la mission de guetteur.
N’est-ce pas une responsabilité considérable que nous confie le Seigneur ?
En même temps, il nous donne ce trésor à partager, celui de donner le pardon qui remet l’autre dans l’amitié de Dieu, amitié perdue de son fait ou de notre fait. Nous sommes responsables les uns des autres. Au moins dans la prière où nous pouvons nous porter les uns les autres.
Saint Paul affirme qu’à ce sujet nous serons toujours en dette. Nous serons toujours débiteurs d’amour envers les autres.
Reprenant la Loi de Moïse, tu ne commettras pas d’adultère, de meurtre, de vol, saint Paul résume la Loi : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Et il ajoute : « Le plein accomplissement de la Loi, c’est l’amour. » Jésus, seul, accomplit pleinement la Loi, il la porte à la perfection de l’amour. Nous, nous sommes seulement en chemin pour apprendre sans cesse à mieux aimer. Ne quittons jamais ce chemin et remettons sans cesse l’ouvrage que nous sommes sur le métier qu’est Jésus.
Jacques Roger