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Infos du 17 au 24 septembre 2017 - Bellême

samedi 16 septembre 2017, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière : Carmen Nicolas, 75 ans, à La Perrière, Paulette Jean, 86 ans, à La Chapelle-Souëf.

[|24e dimanche du Temps ordinaire - A|]Samedi 16 septembre 2017
18 h 30 messe à Chemilli

Dimanche 17 septembre 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé
12 h à Appenai-sous-Bellême, baptême de Marcellin Duhamel

Mardi 19 septembre 2017
11 h 15 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 20 septembre2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 21 septembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 22 septembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h 30 au presbytère, rencontre de collégiens qui s’engagent sur le chemin vers la confirmation

Samedi 23 septembre 2017
10 h au presbytère, catéchèse des jeunes de 6e

[|25e dimanche du Temps ordinaire - A|]Samedi 23 septembre 2017
18 h 30 messe à Appenai-sous-Bellême

Dimanche 24 septembre 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Appartenir au Seigneur

Dimanche dernier, la Parole de Dieu nous invitait à pratiquer, avec délicatesse et bienveillance, la correction fraternelle. Elle invitait l’Église, par le pardon, à lier le mal qui est en l’être humain pour le rendre inoffensif et à délier l’être humain du mal qui le retient prisonnier.
Aujourd’hui, à travers cette parabole, Jésus place, sur le fond du mal qui ronge notre cœur, la réalité de l’Alliance de Dieu avec les hommes et l’horizon du royaume de Dieu ainsi que notre destinée qui est la vie et le bonheur en Dieu pour toujours. Alliance de Dieu qui marque sa fidélité à notre égard et royaume de Dieu qui est Jésus lui-même déjà présent en nous depuis qu’au baptême nous avons revêtu le Christ ressuscité, comme le souligne l’apôtre Paul.

Notre être même est donc marqué par l’ambivalence : d’un côté, nous sommes habités par l’Esprit de Dieu — par la foi, la charité et les sacrements, nous appartenons au Seigneur — d’un autre côté, nous expérimentons qu’il y a du mal en nous et que parfois il nous arrive de dire et de faire le mal.
Dans une exagération toute orientale, Jésus met en scène deux hommes dont l’un bénéficie de la miséricorde infinie de Dieu et qui, aussitôt après, étrangle son frère en humanité pour une dette de peccadille.
Dans cette parabole, Jésus nous invite à pratiquer le pardon envers celui qui a pu nous blesser comme Dieu le pratique envers nous : non pas sept fois — c’est-à-dire d’une façon limitée après quoi nous serions quitte — mais soixante-dix fois sept fois, c’est-à-dire infiniment.
Jésus nous avertit : si nous ne pratiquons pas la miséricorde comme Dieu la pratique envers nous, alors, dans sa justice, Dieu appliquera la même mesure pour nous que celle que nous pratiquons envers nos frères. Ne nous a-t-il pas créés libres et responsables ? La miséricorde infinie de Dieu ne supprime pas sa justice par laquelle il respecte notre liberté responsable.
Quelques siècles avant Jésus, le sage Ben Sira montrait déjà que le mal et le péché commis — vengeance et colère — pouvaient nous rendre malades et empêcher la bonté de Dieu d’agir en nous : « Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison ? » Ne rejoint-il pas là la psychologie moderne qui affirme que la jalousie, la rancune, la colère peuvent nous rendre malades ?
L’auteur sacré nous invite à ouvrir grands nos yeux et à regarder l’horizon vers lequel nous avançons. L’horizon n’est-il pas le ciel de Dieu ? « Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers ton prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et sois indulgent pour qui ne sait pas. »
S’adressant aux chrétiens de Rome, saint Paul indique : « Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. » Qu’est-ce qu’appartenir au Seigneur ? Dans la société romaine, on appartenait toujours à quelqu’un : l’esclave à son maître, l’homme libre à sa famille ou à son clan. Appartenir au Seigneur, n’est-ce pas, dans notre liberté, lui offrir toute notre personne en nous disposant à nous laisser guider par son Esprit Saint. Esprit de pardon sans limite, de miséricorde infinie mais aussi de justice.
Nous appartenons au Seigneur. Mais attention ! le Seigneur, lui, ne nous appartient pas. Nous ne pouvons mettre la main sur lui et le garder pour nous. Certes, il est venu pour nous, pour moi, mais il est venu pour tous. Selon la belle formule de la consécration du sang du Christ : « sang versé pour nous et pour la multitude. » Comment ne pas lui rendre grâce pour un tel don d’amour ?
Jacques Roger