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Infos du 8 au 15 octobre 2017 - Bellême

jeudi 5 octobre 2017, par Jacques Roger

[|27e dimanche du Temps ordinaire
animé par la Conférence Saint-Vincent-de-Paul
|]Samedi 7 octobre 2017
18 h 30 messe à Bellavilliers

Dimanche 8 octobre 2017
10 h 30 à Sérigny, 11 h à Igé
15 h 30 à Sées, ordination diaconale de Vianney Lecointre et Stanislas Kovasek

Nous portons dans notre prière : Irène Thépault, Antonia Marquès, les familles Allain-Quinet, un malade Philippe.

Lundi 9 octobre 2017
11 h 30 messe oratoire du presbytère

Mardi 10 octobre 2017
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
10 h à Rémalard, équipe pastorale du Pôle missionnaire
14 h 30 au presbytère, réunion des catéchistes du primaire du Pôle missionnaire en vue de préparer le temps fort de la Toussaint
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 11 octobre 2017
14 h à l’EHPAD La Rose des vents, réunion de l’équipe d’aumônerie
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 12 octobre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 réunion du Mouvement chrétien des retraités

Vendredi 13 octobre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 14 octobre 2017
à Sées, rencontre des délégués des pôles missionnaires

[|28e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 14 octobre 2017
18 h 30 messe à La Perrière
Mariage d’Héléna Fernandès et Alain Moutotte

Dimanche 15 octobre 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Serge Grison, les familles Danest-Giroux.

Le chant de l’amour blessé ou de l’espérance trahie

Il est beau le chant du bien-aimé à sa vigne rapporté par Isaïe. À travers cette parabole, c’est le cri de la déception de Dieu face à Israël, ce peuple choisi qui, peu à peu, s’est détourné de Lui. C’est le cri de déception de Dieu face aujourd’hui à sa création que l’être humain ne respecte plus. C’est le cri de l’amour blessé de Dieu face à l’humanité qui se détourne de Dieu ou qui prend sa place.
Cette plainte ne ressemble-t-elle pas à celle de certains parents face à leurs enfants qui semblent les délaisser : « Pouvais-je faire plus que je n’ai fait pour ma vigne ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? »
Isaïe, qui écrit alors que Jérusalem est proche d’être prise et est en passe d’être détruite par les Assyriens, montre que l’attitude du peuple bien-aimé de Dieu, en se détournant de Lui, en tournant le dos au droit et à la justice, fait son malheur. Il a mis sa force en lui-même, pauvre peuple fragile, et non en Celui qui l’a créé.
La parabole évangélique montre que Dieu ne prend pas son parti du malheur et de la méchanceté des hommes. À ceux à qui il confie sa création, par deux fois il envoie des serviteurs [les prophètes d’Israël] pour en recueillir les fruits. Mais les locataires se comportent en propriétaires, ils ont usurpé la vigne. Comme des apprentis sorciers, ils se croient maîtres de la création. Et pourtant, s’ils ont tourné le dos à Dieu, s’ils ne croient plus en lui, Dieu, lui, croit toujours en eux : « Je leur enverrai mon fils. Ils respecteront mon fils. » Mais ils repoussèrent le fils hors de la vigne et le tuèrent.
À travers ces deux paraboles, c’est bien l’histoire de Dieu avec l’humanité qui est racontée. C’est bien la déception du Créateur face à ses créatures qui ont abusé de sa confiance qui est décrite.

Dans son encyclique sur l’écologie intégrale, le pape François écrit : « L’harmonie entre le Créateur, l’humanité et l’ensemble de la création a été rompu par le fait d’avoir prétendu prendre la place de Dieu, en refusant de nous reconnaître comme des créatures limitées […] Le péché aujourd’hui se manifeste, avec toute sa force de destruction, dans les guerres, sous diverses formes de violence et de maltraitance, dans l’abandon des plus fragiles, dans les agressions contre la nature. Nous ne sommes pas Dieu. La terre nous précède et nous a été donnée. » (nº 66-67).
Mais Dieu continue à croire en l’être humain et à lui faire confiance. Il le fait en tirant et en sauvant la vie de la mort : « La pierre qu’on rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ; c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. »
Le Fils, qui a été sorti de la mort par le Père, est bien le prototype de ce qu’est appelé à devenir l’être humain devant Dieu. Il est à la fois, l’image de Dieu invisible et l’image de l’être humain tel que sorti des mains de Dieu au commencement du monde. C’est vers cet achèvement que nous allons.
Saint Paul pourra inviter les chrétiens de Philippe : « Tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite éloge, tout cela prenez-le en compte et mettez-le en pratique. » Paul ajoute : « Et le Dieu de la paix sera avec vous ! »
Toujours dans son encyclique sur l’écologie intégrale, le pape François écrit : « Il ne suffit plus de parler seulement de l’intégrité des écosystèmes. Il faut oser parler de l’intégrité de la vie humaine, de la nécessité d’encourager et de conjuguer toutes les grandes valeurs. Une écologie intégrale implique de consacrer un peu de temps à retrouver l’harmonie sereine avec la création, à réfléchir à notre style de vie et à nos idéaux, à contempler le Créateur qui vit parmi nous et dans ce qui nous entoure ».
En ce mois d’octobre, qui est le mois de la prière à Marie avec le Rosaire, faisons passer par la Mère et reine de toute la création nos demandes. Et comme l’écrit saint Paul : « Alors, la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. »
Jacques Roger