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Infos du 15 au 22 octobre 2017 - Bellême

vendredi 13 octobre 2017, par Jacques Roger

[|Semaine missionnaire mondiale

28e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 14 octobre 2017
18 h 30 messe à La Perrière
mariage d’Héléna Fernandès et Alain Moutote

Dimanche 15 octobre 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Serge Grison, les familles Danest-Giroux, Louis et Aurore Fernandez, Violette Moutote, Monique Moutote, Bernard Moutote.

Lundi 16 octobre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 17 octobre 2017
15 h Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Mercredi 18 octobre 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents, prière pour les missions
20 h 30 au presbytère, rencontre avec les adultes qui préparent la confirmation ou/et la 1re des communions

Jeudi 19 octobre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 20 octobre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 presbytère, réunion des délégués des services de la Diaconie dans la paroisse

Samedi 21 octobre 2017
10 h au presbytère, catéchèse des jeunes de 6e
10 h - 16 h à Nocé, rassemblement des enfants en catéchèse primaire du Pôle missionnaire du Perche sud
16 h 45 à Dame-Marie, baptême de Raphaël Guillin

[|29e dimanche du Temps ordinaire - Offrande pour les Missions|]Samedi 21octobre 2017
18 h 30 messe à Saint-Ouen-de-la-Cour

Dimanche 22 octobre 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

J’ai autre chose à faire

Il n’a pas de chance le Seigneur. Il invite largement et tous déclinent l’invitation. Ils ont autre chose à faire. De plus important ? De plus urgent ? On peut se le demander.
Et pourtant il invite à la célébration des noces de son Fils. Ce n’est pas rien. Les uns déclinent l’invitation par indifférence, les autres par haine du Maître puisqu’ils vont jusqu’à maltraiter et tuer les serviteurs qui viennent prévenir les invités.
Comme dans les paraboles précédentes, il s’agit, pour Matthieu, de montrer le refus d’Israël de reconnaître en Jésus le Messie promis par Dieu, annoncé par les prophètes et venu en la personne de Jésus. Cette parabole s’inscrit dans la ligne de celle de dimanche dernier : le Seigneur attendait de sa vigne de bons fruits, elle en a donné de mauvais.
Ce dimanche, les invités se détournent de l’Alliance que Dieu a conclu avec eux. Après s’être tourné en priorité vers Israël, le Seigneur va envoyer ses apôtres et particulièrement saint Paul vers les nations païennes : « Le repas de noce est prêt mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez inviter tous ceux que vous rencontrerez aux croisées des chemins ».
Nous sommes tous questionnés par cette parabole parce que nous sommes tous invités au repas du Seigneur : « Heureux les invités au repas du Seigneur. » Venez au banquet, Dieu veut vous combler, Dieu veut vous sauver. Car c’est bien de nous dont il s’agit.
Nous sommes invités à partager la joie que Dieu trouve en la personne de son Fils dont il célèbre les noces avec l’humanité à chaque Eucharistie. Là, il se donne lui-même à nous. Nous sommes les invités privilégiés au repas du Seigneur. Il nous invite gracieusement. Nous n’avons aucun mérite. Et pourtant !
Simplement, il nous demande de revêtir le vêtement de noces, c’est-à-dire d’habiller notre cœur de lumière et de bonté.
Ne s’agit-il pas pour nous de quitter nos vieux habits ? Les habits noirs et en guenille de la haine, de la rancune, de la jalousie, de la médisance pour revêtir l’habit lumineux de la reconnaissance, de l’émerveillement, de la confiance et de la bienveillance.

N’est-ce pas l’habit de notre baptême qui nous configure au Christ ressuscité et nous engage à sa suite ? Cet habit de lumière qui, à la longue, peut s’assombrir de notre fait, le Christ nous invite à le retremper dans l’eau de notre baptême, à sec en quelque sorte, par le sacrement du pardon.
Le repas eucharistique préfigure pour nous le repas de la fin des temps où le Seigneur rassemblera l’humanité au-delà de la mort qui n’existera plus. Isaïe le souligne : « Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de de son peuple. »
Dès maintenant, nous sommes invités à nous réjouir de la promesse qui nous est faite à partager la vie même de Dieu dans un banquet joyeux et fraternel dont l’eucharistie est un avant-goût.
Dans l’encyclique sur l’écologie intégrale, le pape François écrit : « L’eucharistie unit le ciel et la terre, elle embrasse et pénètre toute la création. Le monde qui est issu des mains de Dieu, retourne à lui dans une joyeuse et pleine adoration : dans le pain eucharistique, la création est tendue vers la divinisation. »

Mais, en attendant, nous sommes invités à adopter, comme nous y invite saint Paul, un style de vie simple et sobre, en accueillant les événements comme ils viennent : « Je sais vivre de peu, je sais aussi vivre dans l’abondance. À être rassasié et à souffrir la faim. »
Saint Paul nous invite à mettre notre confiance dans le Christ « qui donne la force [de vivre] » et à nous montrer solidaires les uns des autres. Saint Paul en a fait l’expérience et il remercie les chrétiens de Philippe : « Vous avez bien fait de vous montrer solidaires quand j’étais dans la gêne. » Nous entrons aujourd’hui dans la semaine missionnaire mondiale. Entrons en communion de prière avec nos frères et sœurs des jeunes Églises du Tiers monde et dimanche prochain nous serons invités à partager un peu de notre argent avec eux.

Avec le psaume 22 que nous connaissons presque par cœur, nous pouvons dire : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. »

Ce psaume évoque les trois sacrements de l’Initiation chrétienne :
—  le baptême : « Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre. » ;
—  la confirmation : « Tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante [d’Esprit Saint]. » ;
—  l’eucharistie : « Tu prépares la table pour moi. »

Et la profession de foi et la reconnaissance finale : « Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie. J’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. »
Jacques Roger