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Infos du 5 au 12 novembre 2017 - Bellême

vendredi 3 novembre 2017, par Jacques Roger

[|31e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 4 novembre 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 5 novembre 2017
10 h 30 à Bellême, messe pour les personnes décédées depuis la Toussaint 2016
11 h messe à Igé

Nous portons dans notre prière : Serge Manson, André Collard, Pierre-Jean Pytel, Geneviève Hervé, Marguerite et Georges Pinsard, Janine Bléas, André Riou, Suzanne.

Lundi 6 novembre 2017
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 7 novembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 8 novembre 2017
9 h 45 réunion du Conseil économique de la paroisse avec l’économe diocésain
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 9 novembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 10 novembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 11 novembre 2017 - Armistice de 1918 - Messe pour la paix
9 h 30 à Bellême
11 h à Chemilli
16 h 45 à Bellême, baptême de Sélia Billant

[|32e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 4 novembre 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 5 novembre 2017
10 h 30 à Bellême messe pour les familles défuntes des enfants en catéchèse
11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Daniel Maillet, André Collard, Pierre-Jean Pytel, Geneviève Hervé.

Futilité des titres honorifiques

Dimanche dernier, Jésus nous invitait à aller à l’essentiel : aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur et aimer notre prochain comme nous-mêmes. Aujourd’hui, il invite à mettre Dieu au cœur de notre vie et à ne pas nous prendre pour Dieu : « Vous n’avez qu’un seul Père qui est Dieu, vous n’avez qu’un seul maître qui est le Christ ». Voilà qui doit nous aider à relativiser bien des choses, bien des titres, bien des attitudes, bien des médailles et autres hochets dont nous pouvons parfois être avides.
Ne faut-il pas nous le redire de temps en temps ? Tous les titres honorifiques, qui font notre fierté et qui flattent notre orgueil, ne sont que fétu de paille aux yeux de Dieu. D’ailleurs, ils peuvent être dangereux. La Fontaine lui-même le décrit très bien dans sa fable La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.
Dans cette page d’Évangile, Jésus décrit et condamne l’attitude des pharisiens qui se donnent des titres, cherchent les places d’honneur et, se croyant au-dessus des autres, font peser de lourds fardeaux sur les épaules des petits. Fardeaux qu’ils ne portent pas eux-mêmes, se plaisant à se faire servir.
Parole terrible de Jésus qui aujourd’hui s’adresse à nous prêtres et responsables dans l’Église de Dieu : « Ils enseignent dans la chaire de Moïse. Donc tout ce qu’ils peuvent vous dire faites-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes car ils disent et ne font pas. » Devant cette parole, il nous faut faire notre examen de conscience et sans cesse nous réajuster à l’attitude de Jésus lui-même : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé. »
Il ne s’agit pas, bien sûr, de se rabaisser soi-même car cela pourrait être de la fausse humilité, il s’agit au contraire de reconnaître que notre vraie dignité n’est pas dans les titres, ni dans l’avoir ou le savoir, ni encore dans les honneurs donnés par les hommes : notre vraie dignité nous est donnée par Dieu gracieusement dans le baptême : « Tu es mon enfant bien-aimé, en toi je mets tout mon amour. » Dans nos relations les uns avec les autres, ne s’agit-il pas d’imiter ce Dieu dont Jésus est le visage humain ? Se mettant à notre portée, il nous invite à nous mettre à la portée les uns des autres ?
Face à Dieu, personne n’est plus méritant qu’un autre. Si à nos yeux, nous pouvons admirer tel ou tel — et particulièrement tel ou tel saint — demandons-nous si l’origine de ce que nous appelons ses mérites n’est pas issue de la grâce de Dieu qu’il a accueillie dans son cœur comme une graine qu’il a tenté de faire fructifier ?
Saint Paul félicite les chrétiens de Thessalonique qui ont accueilli la Parole de Dieu : ils l’ont accueillie non pas d’abord comme la parole humaine que Paul leur adresse mais comme la Parole de Dieu lui-même portée par la voix de Paul.
Parole qui est à l’œuvre dans leur vie de croyants, comme elle est à l’œuvre dans nos vies, à condition que nous la laissons-nous travailler au cœur, à condition que nous l’entretenons et la laissions porter du fruit.
Nous ne serons jamais assez vigilants pour relativiser toutes les flatteries humaines et pour n’adorer que Dieu seul. D’ailleurs, ne sommes-nous pas de passage sur cette terre ? Notre véritable cité n’est-elle pas le Ciel de Dieu ? Il est intéressant de nous le rappeler au moment où nous confions au Seigneur toutes personnes décédées dans notre paroisse depuis la Toussaint 2016.
Saint Paul lui-même affirme : « Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre des hommes ».
Et Jésus met en garde celui qui amasse (titres ou richesses) pour lui-même au lieu de s’enrichir des dons de Dieu : « Insensé, cette nuit même, on te redemandera ton âme. »
Nous sommes invités à revêtir le tablier du serviteur et à nous tenir prêts pour la rencontre définitive avec Dieu lorsque, pour nous, l’heure sera venue.
Jacques Roger