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Infos du 8 au 15 avril 2018 - Bellême

vendredi 6 avril 2018, par Jacques Roger

[|Dimanche de la Divine miséricorde|]Samedi 7 avril 2018
18 h 30 messe à Saint-Ouen-de-la-Cour et baptême d’Élise Carmona

Dimanche 8 avril 2018 - messe avec les couples qui célèbreront leur mariage cette année et les enfants qui se préparent à célébrer la 1re des communions
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Lundi 9 avril 2018 - Fête de l’Annonciation à Marie
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 au presbytère, réunion des catéchistes de CM1 du Pôle missionnaire Perche sud
17 h réunion des catéchistes des enfants du primaire de la paroisse

Mardi 10 avril 2018
14 h 30 à Berd’huis, réunion du comité de rédaction de Paroles de vie
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 11 avril 2018
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
20 h 30 au presbytère, préparation de la sortie-vélo avec les confirmands

Jeudi 22 avril 2018
14 h réunion de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Vendredi 23 et samedi 24 avril 2018
à Tressaint : récollection des Équipes pastorales du diocèse avec Mgr Jacques Habert

[|3e dimanche de Pâques|]Samedi 14 avril 2018
18 h 30 messe église de Pouvrai

Dimanche 15 avril 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : les familles Danest-Giroux.

Le doute est-il compatible avec la foi ?

À première vue, on pourrait en douter ! Et pourtant l’attitude de l’apôtre Thomas indique que la foi n’est pas l’évidence mais plutôt un doute surmonté. Thomas passe du « si je ne vois pas la marque des clous, je ne croirai pas » à « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Le doute n’est donc pas le contraire de la foi. Ce qui est le contraire de la foi, c’est l’oubli.
Précisément, si chaque premier jour de la semaine, nous nous retrouvons pour célébrer le Christ ressuscité, c’est bien pour nous préserver de l’oubli. Nous faisons mémoire de la présence du Ressuscité qui n’est pas demeuré dans la mort et il se rend présent à la nouvelle auberge d’Emmaüs qu’est l’Eucharistie dominicale.
Le doute, lui, est comme la face ombrée de la foi. Il peut nous faire avancer et grandir dans la foi à condition qu’il soit pour nous comme un aiguillon qui nous oblige à chercher et à trouver des réponses à nos questions.
À Thomas, notre jumeau, Jésus présente les marques de ses souffrances. Ainsi, le Fils de Dieu montre qu’il a été laminé par les tortures et que, portant les cicatrices de la souffrance humaine, il comprend et partage nos douleurs. Mais l’amour a eu raison de la mort. La résurrection du Christ est le désaveu par Dieu lui-même de la cruauté humaine et de la mort.
Notre foi s’appuie conjointement sur les promesses de Jésus que la mort n’aura pas le dernier mot et sur la transformation des disciples qui sont passés de la peur à la confiance : les Évangiles et les Actes des apôtres nous montrent qu’ils sont passés d’une vie « selon le monde » marquée par l’égoïsme, le chacun pour soi, la vengeance, l’avidité du pouvoir…, à une vie « selon le Christ » où la vie fraternelle, l’amour mutuel, le service des autres et l’audace du témoignage quoiqu’ils puisse leur en coûter sont placés au sommet de tout.
Certes, il y eut des défaillances dans les premières communautés chrétiennes — pensons au mensonge d’Ananie et Saphyre — et, tout au long de son histoire, l’Église n’a pas toujours été à la hauteur de ce à quoi elle était appelée à être.
Malgré tout, le Christ ressuscité a osé lui confier ce trésor qu’est l’annonce de la Bonne nouvelle : chacun est aimé de Dieu. Il a osé remettre entre ses mains cette perle qu’est le pardon : cette perle est offerte par Celui qui a demandé au Père le pardon pour ceux qui l’ont mis à mort de manière violente.
C’est bien pourquoi, ce deuxième dimanche de Pâques a été déclaré « dimanche de la Miséricorde divine » par le saint pape Jean-Paul II.

En effet, le Ressuscité confie à son Église les clefs du pardon des péchés : ces clefs nous ouvrent une voie royale alors que nous nous sommes engouffrés dans une voie sans issue et que nous ne savons plus comment en sortir.
Comme Dieu aux premières heures de la Création qui communique à l’être humain son haleine de vie, le Ressuscité donne son Souffle aux Onze pour qu’ils reprennent souffle après l’anéantissement de la Passion. Il leur donne son Souffle pour qu’ils puissent faire preuve d’endurance dans la longue course qu’est la vie chrétienne.
Leur donnant la paix, le Ressuscité rejoint ses disciples enfermés dans la peur. Il les assure de sa présence.
Ainsi, le concile Vatican II indique que le Ressuscité se rend présent de diverses manières : dans l’assemblée des disciples, dans sa Parole écoutée et mise en pratique, dans la personne du « ministre » = serviteur, et « au plus haut point dans les espèces eucharistiques ».
Mais, comme l’indique une petite histoire, nous pouvons rencontrer le Seigneur partout. Ainsi, un jour, un adulte demande à un enfant : « Je te donne un euro si tu me dis où Dieu habite. » L’enfant réfléchit et lui répond : « Moi, je t’en donne deux si tu me dis où il n’habite pas. »
Magnifique réponse : en effet, le Christ ressuscité remplit l’univers. N’est-ce pas à nous aujourd’hui de repérer les signes que le Seigneur nous donne de sa présence à nos vies ?
Jacques Roger