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Infos du 19 au 26 août 2018 - Bellême

dimanche 26 août 2018, par Jacques Roger

Nous prions pour les défunts de cette semaine : Émile Faure, 83 ans, à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

[|20e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 18 août 2018
18 h 30 messe à l’église de Bellavilliers

Dimanche 19 août 2018
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : l’abbé Louis-François du Portail, martyr de la Révolution à Bellême, les familles Martin, Rebourg, Langlois, les pèlerins du diocèse réunis à Lourdes.

Lundi 20 août 2018
11 h 30 messe à l’église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

Mardi 21 août 2018
11 h 30 messe à l’église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

Mercredi 22 août 2018
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 23 août 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 24 août 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 25 août 2018
20 h 30 à l’église Saint-Sauveur : concert orgue et trompettes. Entrée libre.

[|21e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 25 août 2018
18 h 30 messe à l’église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

Dimanche 26 août 2018
10 h 30 à Bellême, messe présidée par Mgr Jacques Habert et bénédiction de la statue des saints Louis et Zélie
Pas de messe à Igé

Nous portons dans notre prière : Éric Michel, René Gouin, Serge Robin, les familles Danest-Giroux,

Passer du comment au pourquoi

Nous poursuivons la lecture du chapitre 6 de l’évangile selon saint Jean où Jésus, après avoir nourri une foule avec quelques pains offerts par un jeune garçon, se présente lui-même comme le vrai pain vivant descendu du ciel.
Ce langage est trop fort pour ceux qui attendaient de cet homme de Dieu, dont ils voulaient faire leur roi, d’être nourris à bon marché. Comme les Hébreux dans le désert, oubliant qu’ils sont libres, semblent regretter les années d’esclavage où ils pouvaient manger à satiété, les auditeurs de Jésus récriminent et bougonnent comme des enfants gâtés qui ne sont pas satisfaits : ils demeurent rivés dans l’immédiateté alors que Jésus leur ouvre de larges horizons. Ils restent les yeux fixés sur le sol terreux des hommes alors que Jésus les invite à regarder le ciel de Dieu. Ils se contentent de vivoter alors que Jésus leur promet la vie éternelle. Ne sommes-nous pas parfois à leur image nous qui, souvent, nous questionnons sur le comment peut-il faire, sans nous interroger sur le pourquoi il le fait ?
C’est le propre du message biblique de nous conduire du comment au pourquoi. Le pourquoi n’est-il pas le moteur de toute action ? Le moteur de l’action de Dieu est essentiellement l’amour : l’amour des hommes.
La création de Dieu et l’incarnation du Fils de Dieu sont des actes d’amour envers nous. Le don que Jésus fait de sa vie, jour après jour sur les routes de Palestine, le don qu’il fait de sa vie une fois pour toutes sur la croix pour le salut du monde sont des actes d’amour. Le don que Jésus fait de sa vie s’actualise et lui-même se rend présent à chaque eucharistie où, mort et ressuscité, il se donne à nous dans ce pain sanctifié par l’Esprit.

Il est grand le mystère de la foi !
Mystère de la création où Dieu, aujourd’hui même, nous pétrit et nous sculpte à son image.
Mystère de l’incarnation où Dieu s’approche de nous, se fait l’un de nous, prend chair de notre chair, vit notre vie avec ses joies et ses épreuves.
Mystère de la rédemption — mort et résurrection — où Dieu ouvre ses bras pour embrasser l’humanité où s’entremêlent sainteté et péché.
Mystère de l’eucharistie où Dieu vient demeurer en nous et se donner en nourriture pour la route qu’il nous reste à parcourir avant de parvenir à demeurer en plénitude en Lui, à ne faire plus qu’un avec Lui lorsque nous aurons atteint le but qui est Dieu lui-même.
Face à ce mystère dans lequel nous n’aurons jamais fini de pénétrer, ce mystère trop grand pour nos intelligences limitées, l’auteur du livre des Proverbes comme l’apôtre saint Paul nous invitent à choisir la sagesse de la confiance plutôt que la folie de l’insouciance : « ne vivez pas comme des fous mais comme des sages. »
Au cœur même de nos épreuves et de nos difficultés, de nos inconstances et de nos infidélités, « en ces jours mauvais que nous traversons », Paul nous invite à « tirer parti du temps présent ». Ce temps présent n’est-il pas l’aujourd’hui que Dieu nous donne à vivre et où il nous rejoint sur nos routes humaines ? Avec cette consigne : « À tout moment et pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, rendez grâce à Dieu le Père. »
Notre vocation chrétienne, ce à quoi nous sommes appelés est bien de devenir toujours davantage des hommes et des femmes d’action de grâce, des hommes et des femmes eucharistiques. Pouvoir chanter au Père : « Par Jésus, avec lui et en lui, à Toi Dieu le Père tout-puissant dans l’unité du Saint Esprit tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. »
Chanter à Dieu notre action de grâce chaque dimanche nous engage-t-il pas à devenir également, dans le quotidien ordinaire, des hommes et des femmes eucharistiques, des hommes et des femmes qui n’hésitent pas à donner leur vie pour les autres, à l’image de Jésus ?
Jacques Roger