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Infos du 7 au 14 octobre 2018 - Bellême

dimanche 14 octobre 2018, par Jacques Roger

Nous prions pour les défunts de cette semaine : Maurice Gosnet, 80 ans, à Bellême, Madeleine Tessier, 92 ans, à Bellême.
Et pour Monique et Diane opérées d’un cancer.

[|27e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 6 octobre 2018
18 h 30 messe à l’église de La Perrière

Dimanche 7 octobre 2018
10 h 30 messe à Sérigny, 11 h messe à Igé

Nous portons dans notre prière : les familles Allain-Quinet-Racinet, les familles Ritouet-Leveau, Yves Dagorreau.

Mardi 9 octobre 2018
à Sées, journée de récollection pour les catéchistes
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 10 octobre 2018
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents.

Jeudi 11 octobre 2018
à Sées, conseil presbytéral
18 h messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 12 octobre 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 13 octobre 2018
15 h film Le pape François : un homme de parole au cinéma Le Saint-Louis du Theil-sur-Huisne

[|28e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 13 octobre 2018
18 h 30 messe à l’église de Vaunoise

Dimanche 14 octobre 2018
10 h 30 messe à Bellême, 11 h messe à Igé
20 h 30 film Le pape François : un homme de parole au cinéma Le Saint-Louis du Theil-sur-Huisne

Nous portons dans notre prière : Maurice Gosnet, Madeleine Tessier, les familles Loisnard-Chable.

En raison de l’endurcissement de votre cœur

Ce dimanche la Parole de Dieu éclaire la vie en couple dans le mariage. Celle-ci comporte beaucoup de joie mais aussi des épreuves et des exigences qui nécessitent un travail sur soi-même et une confiance en l’autre pour tenir dans l’engagement pris le jour du mariage.
Quand les couples se présentent pour célébrer leur mariage, ils désirent que Dieu protège et consolide leur amour. Ils connaissent les écueils. Ils savent bien que toute fidélité est menacée par la discorde, l’esprit de domination, la jalousie, et que, lorsque les choses se gâtent, c’est toujours la faute de l’autre. Moïse le savait, qui avait en quelque sorte adouci la loi en permettant la répudiation.
Les pharisiens aussi le savent qui veulent piéger Jésus en exigeant une réponse par « oui » ou par « non » : « Est-il permis, oui ou non, de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? » N’importe quel motif : les scribes, au temps de Jésus, interprétaient la pensée de Moïse selon différentes écoles, les unes plus rigoureuses, les autres plus laxistes. Les pharisiens veulent piéger Jésus en espérant pouvoir le cataloguer. Dans quelle école Jésus va-t-il se situer ?
Ni dans l’une, ni dans l’autre. Comme toujours Jésus, pour déjouer le piège, prend de la hauteur et renvoie ses auditeurs à eux-mêmes : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs que Moïse a formulé cette règle. Mais au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme… Donc ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. »
Jésus appelle les couples à convertir la dureté de leurs cœurs en tendresse. Les couples le savent bien : ce n’est jamais acquis une fois pour toutes. Le pape François écrivait dans une catéchèse sur l’amour conjugal : « Le mariage est un travail de tous les jours, je pourrais dire un travail artisanal, un travail de joaillerie, parce que le mari a la tâche de rendre son épouse plus femme et la femme à celle de rendre son mari plus homme. »
Dans son exhortation apostolique « La joie de l’amour », suite au synode sur la famille, le pape François, fait l’éloge du mariage.
Il montre combien le mariage devant Dieu est beau puisque l’alliance des époux pour toujours est le signe visible et vivant de l’amour fidèle de Dieu pour tous les hommes.
Mais, connaissant les difficultés des couples parfois contraints à se séparer, le pape, dans le chapitre 8, invite à ne pas juger les personnes. Il appelle les prêtres et les communautés chrétiennes à montrer que ces personnes, même remariées, ne sont pas exclues de la communion ecclésiale. Sachant combien, aujourd’hui particulièrement, la vie est difficile, il invite les couples à se préparer sérieusement à cet engagement du mariage, d’abord dans une préparation lointaine, dès l’enfance, écrit-il, à l’adolescence aussi par le témoignage des parents et des familles, et dans une préparation plus proche « en parlant de ce que chacun [des fiancés] attend d’un éventuel mariage, de sa conception de l’amour et de l’engagement, de ce qu’il désire de l’autre, du type de vie en commun qu’il voudrait projeter. »
Le pape invite aussi au discernement des situations particulières des uns et des autres : « Une réflexion sincère peut renforcer la confiance en la miséricorde de Dieu qui n’est refusée à personne. »
Dans sa controverse avec les pharisiens, Jésus donne en exemple ceux que l’endurcissement du cœur n’a pas encore atteint : les enfants. Au fond, il demande aux disciples, agacés par les enfants, d’accueillir le Royaume de Dieu à la manière des tout-petits, sans calcul, dans l’émerveillement, avec disponibilité et confiance. Confiance et disponibilité à acquérir tout au long de l’existence afin de durer dans un engagement fidèle et définitif. Confiance aussi en la miséricorde de Dieu, notre Père et en Jésus, car, comme l’exprime la lettre aux Hébreux « celui qui sanctifie [Jésus] et ceux qui sont sanctifiés [nous] doivent avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères. » Oui, Jésus est notre frère aîné. Ne sommes-nous pas de la même pâte humaine, façonné et pétri par les mains du Père, ayant reçu le souffle de Dieu ? Regardons Jésus, écoutons-le, ne nous montre-t-il pas dans le message évangélique des chemins de vie, des chemins de bonheur ? Un bonheur durable qui passe par l’amour crucifiant de la croix ?
Jacques Roger