Infos du 14 au 21 octobre 2018 - Bellême

Nous prions pour les défunts de cette semaine : Maurice Gosnet, 80 ans, à Bellême, Madeleine Tessier, 92 ans, à Bellême, Jean Bernardeau, 79 ans, à La Perrière.

[|28e dimanche du Temps ordinaire
Semaine de prière pour la Mission universelle de l’Église|]Le pape Paul VI et Mgr Oscar Roméro sont déclarés saints.

Samedi 13 octobre 2018
15 h film Le pape François : un homme de parole au cinéma Le Saint-Louis du Theil-sur-Huisne
18 h 30 messe à l’église de Vaunoise

Dimanche 14 octobre 2018
10 h 30 messe à Bellême, 11 h messe à Igé
20 h 30 film Le pape François : un homme de parole au cinéma Le Saint-Louis du Theil-sur-Huisne

Nous portons dans notre prière : Maurice Gosnet, Madeleine Tessier, les familles Loisnard-Chable.

Lundi 15 octobre 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 16 octobre 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire
19 h 30 au presbytère, réunion du Comité de pilotage de la visite pastorale
20 h film Le pape François : un homme de parole au cinéma Le Saint-Louis du Theil-sur-Huisne

Mercredi 17 octobre 2018
14 h au presbytère, réunion des animateurs jeunes
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
19 h à Verrières, réunion du Conseil d’orientation du Pôle missionnaire du Perche sud

Jeudi 18 octobre 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale paroissiale
19 h 30 au Theil-sur-Huisne, relecture de la mission du père François Ntumba à l’occasion du 10e anniversaire de la venue d’un prêtre africain dans l’Orne

Vendredi 19 octobre 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 20 octobre 2018
10 h au presbytère, catéchèse des jeunes de 6e

[|29e dimanche du Temps ordinaire
Offrande pour les œuvres pontificales missionnaires|]Samedi 20 octobre 2018
18 h 30 messe à l’église du Gué-de-la-Chaîne

Dimanche 21 octobre 2018
10 h 30 messe à Bellême, 11 h messe à Igé

Nous portons dans notre prière : Jean-Yves Lagneau.

Vivre en liberté de cœur

Il est sympathique cet homme qui interroge Jésus ! Ne nous ressemble-t-il pas ? Il est en recherche du meilleur : « Que faut-il faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Mais, malgré tout, deux mots trahissent sa pensée que Jésus « le bon Maître » comme il l’appelle, va devoir réorienter : il veut faire et il veut avoir. Jésus entend sa question puisqu’il le renvoie aux commandements de Moïse. Non pas d’abord ceux qui concernent Dieu mais ceux qui concernent le respect des autres : « Ne commets pas de meurtre, ni d’adultère, ni de vol. Ne porte pas de faux témoignages, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
Tout cela, l’homme le fait, il pratique ces commandements. Il est respectueux des personnes. Il a soif d’autre chose. Il ressent un manque dans sa vie. Il attend de ce « bon » maître une parole qui puisse étancher sa soif de vivre mieux, en meilleure harmonie avec lui-même et avec Dieu.
Saint Marc nous indique que Jésus a une certaine admiration devant l’attitude de cet homme : « Il posa son regard sur lui et l’aima. » Parce que cet homme se situe dans l’avoir, Jésus indique qu’il lui manque une chose : l’attachement à l’être [de Jésus] qui suppose le détachement de l’avoir. « Va… vends… donne… puis viens et suis-moi. » Finalement, Jésus l’appelle à devenir disciple.
Là, ça coince ! Son attachement aux biens est tel que s’en détacher lui est devenu impossible. Jésus le laisse aller. Il respecte sa liberté. Il ne le condamne pas. Comme il ne condamne pas les richesses en elles-mêmes puisque Dieu, son Père et notre Père, en est l’auteur, le créateur, mais si ces richesses prennent toute la place, c’est peut-être qu’il s’est détourné quelque peu du Créateur : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »
Les disciples eux-mêmes, témoins de la conversation, sont surpris et Jésus semble en rajouter : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ! » Leur interrogation n’en est que plus forte car ils savent bien que toute personne est attachée à ses biens et travaille pour en acquérir davantage : « Mais alors qui peut être sauvé ? »
D’une certaine façon, la réponse de Jésus nous rassure et pose tout de même une exigence : ce n’est ni ce que nous avons, ni ce que nous faisons qui peut nous sauver mais bien ce que nous sommes dans notre relation à Dieu : « Pour les hommes, [le salut] est impossible [par nos seules forces, nos mérites, nos vertus, nos actions….] mais pas pour Dieu car rien n’est impossible à Dieu. » Nous sommes sauvés par grâce de Dieu, par pure bonté de sa part. Pourvu que nous accueillions cette grâce.
Finalement, face à cette réponse qui peut nous déstabiliser, nous qui aimons les choses claires, ne sommes-nous pas invités à faire grandir notre relation à Dieu en nous mettant en chemin avec Jésus, en donnant priorité à l’être sur l’avoir, à la gratuité sur l’efficacité ? Sur ce chemin, nous ne pourrons jamais nous dire « en règle », ni penser avoir fait tout ce que nous aurions dû faire. Nous pouvons toujours aller plus loin dans le détachement de nous-même pour nous attacher au Christ. Et le Christ nous renvoie toujours vers les autres.
Comme l’écrit l’auteur de la lettre aux Hébreux, la Parole de Dieu tranche dans le vif : « elle est vivante, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants… elle juge des intentions et des pensées du cœur… nous aurons à lui rendre des comptes » ?
N’est-ce pas aussi ce que l’auteur du livre de la Sagesse indique lorsqu’il nous invite à demander non la richesse et la gloire mais le discernement et la sagesse ? « Tout l’or du monde auprès de la Sagesse n’est qu’un peu de sable. »
Être avec le Christ et accueillir l’Évangile de la grâce, n’est-ce pas un don à demander et à recevoir dans l’action de grâce ?
Prions avec le psaume 89 :

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours.

Que nos cœurs pénètrent la sagesse.

Rasssasie-nous de ton amour au matin

et nous serons dans la joie et les chants !

Jacques Roger