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Infos du 5 au 13 janvier 2019 - Bellême

dimanche 13 janvier 2019, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Gaëlle Ganzitti, 35 ans, à Bellême, deux prêtres du diocèse : Henri Leturcq et Jean du Mesnil.

[|Fête de l’Épiphanie|]Samedi 5 janvier 2019
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 6 janvier 2019
10 h 30 messe à Bellême, 11 h messe à Igé

Nous portons dans notre prière : Augustin Lumbreras, Henriette Vicenzolli.

Lundi 7 janvier 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h à Ceton, prière avec Perche-Verrières-espérance
20 h 15 au presbytère, réunion du Comité de pilotage de la visite pastorale

Mardi 8 janvier 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 9 janvier 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 10 janvier 2019
11 h messe à l’oratoire du presbytère
12 h à 14 h (avec le pique-nique) au presbytère, lecture de la Lettre au peuple de Dieu

Vendredi 11 janvier 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h au presbytère, réunion des participants à la formation C.R.E.D.O.

Samedi 12 janvier 2019
15 h au presbytère, rencontre de l’aumônerie des collégiens
16 h 30 à Bellême, baptême d’Éthan Fontaine

[|Fête du baptême du Christ|]Samedi 12 janvier 2019
18 h messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 13 janvier 2019
10 h 30 messe à Bellême, 11 h messe à Igé
15 h 30 à la Maison des associations, galette des rois paroissiale (s’inscrire avant le 8 janvier)

Nous portons dans notre prière : Maurice Chables, Gaëlle Ganzitti, Pierre-Jean Pytel, Geneviève Hervé.

Un itinéraire pour les chercheurs de Dieu

Ce récit de la mise en route des mages qui partent à la vue d’une étoile pourrait être mis en parallèle avec le récit des deux disciples descendant vers Emmaüs. À l’inverse du chemin d’Emmaüs, chez saint Luc, où les disciples après la mort de Jésus tournent le dos à Jérusalem, les mages, chez saint Matthieu, se dirigent vers la capitale du pays espérant découvrir le « roi des juifs qui vient de naître ».

Ils se sont mis en route à la vue d’une étoile mais l’étoile n’a pas suffit à les conduire jusqu’au but espéré. Elle s’est arrêtée devant la demeure d’Hérode. Sans doute pensaient-ils voir dans le palais le fils de ce roi. Mais étonné et inquiet, celui-ci fait venir les spécialistes des Écritures qui citent la prophétie de Michée « De toi Bethléem sortira un chef qui sera le berger de mon peuple Israël ». Grâce aux Écritures, les mages parviennent au terme de leur recherche. Ils s’inclinent devant l’enfant et sa mère, lui offrent leurs cadeaux et repartent par un autre chemin.

Beaucoup de nos contemporains ne sont-ils pas comme ces mages en quête de sens, en recherche de Dieu sans bien savoir où et comment le trouver ?

L’étoile, qui nous met en route, n’est-elle pas la fine pointe lumineuse de notre conscience quand celle-ci nous fait entrevoir que consommation, confort, plaisirs et loisirs ne comblent pas le cœur et l’âme ? Le concile Vatican II définit la conscience comme « le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre. »

La voix de la conscience, peut mettre en route des chercheurs de sens, mais cette étoile ne suffira pas à conduire jusqu’à Dieu. Elle pourra même parfois égarer, conduire vers un tyran comme Hérode, si elle n’est pas éclairée par les Écritures où Dieu se révèle lui-même et indique où le chercher pour le trouver. Les Écritures nous conduisent jusqu’à Jésus sur le visage duquel le Père se laisse entrevoir. Mais faut-il encore lire les Écritures saintes pas seulement avec la tête comme l’ont fait les savants d’Hérode qui n’ont rien compris et rien vu mais avec le cœur comme l’ont fait les mages qui ont trouvé, près de Marie, sa mère, Celui qu’ils cherchaient. À Emmaüs, les disciples désespérés n’ont-ils pas avoué : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous tandis qu’il nous parlait sur la route et qu’il nous expliquait les Écritures ? »

Les mages peuvent s’incliner devant l’enfant et offrir leurs cadeaux. Dans ce geste, n’y a-t-il pas là comme une préfiguration inversée de l’Eucharistie ? À l’Eucharistie, en effet, nous n’offrons plus l’or, l’encens et la myrrhe mais c’est Celui que nous venons adorer qui s’offre à nous. Il se donne lui-même en nourriture pour la route : il est Parole de consolation et Pain de vie. Nous pouvons cependant offrir à ce roi-serviteur l’or de la charité et du service à rendre à nos frères, à cet enfant-Dieu l’encens de notre foi et de notre action de grâce et à ce mortel la myrrhe de notre espérance en la résurrection des morts.

Alors que les deux disciples reprennent la route de Jérusalem pour annoncer la nouvelle, les mages sont déroutés et regagnent leur pays par un autre chemin. Selon les circonstances, ne sommes-nous pas appelés nous aussi ou bien, comme les deux disciples, à repartir par le même chemin : ils avaient fait l’aller en descendant dans la désespérance, ils font le retour remontant vers Jérusalem dans la joie ; ou bien comme les mages à contourner les obstacles et les lieux de jalousie, de haine et de mort pour repartir tout joyeux dans le pays de notre cœur ?

Saint Paul, qui vivra une expérience identique de la Révélation du Christ, pourra écrire aux chrétiens d’Éphèse : « Ce mystère, [de l’Incarnation et de l’Épiphanie] c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse par l’annonce de l’Évangile. » La promesse annoncée par Isaïe est accomplie : Les nations marcheront vers ta lumière… les gens des nations annonceront les exploits du Seigneur.
Jacques Roger