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Infos du 3 au 10 mars 2019 - Le Theil-sur-Huisne

dimanche 10 mars 2019, par Jean-Noël

Nous portons dans nos prières Maurice Brulé et Jacques Langlais.

Samedi 2 mars 2019
18 h 00 messe à Ceton

Dimanche 3 mars 2019
10 h 30 messe au Theil-sur-Huisne

Lundi 4 mars 2019
14 h 30 messe à Neyret

Mardi 5 mars 2019
10 h 30 messe à Sainte-Venisse
14 h 00 la Bible

Mercredi 6 mars 2019
19 h 00 début de carême, messe d’imposition des cendres à Bellême par Mgr Jacques Habert

Jeudi 7 mars 2019
18 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Vendredi 8 mars 2019
14 h 30 répétition des chants

Samedi 9 mars 2019
18 h 00 messe à Ceton

Dimanche 10 mars 2019
10 h 30 messe à La Rouge

[|VIIIe dimanche du Temps ordinaire|]Ne jugeons pas sur la première impression. Un homme se juge souvent d’après ses paroles, mais aussi d’après ses actes, comme on estime la valeur d’un arbre aux fruits qu’il produit. Nous chrétiens, nous avons à porter du fruit dans le monde, en faisant progresser le règne de Dieu.

Lecture du livre de Ben Sirac le Sage (27, 4-7)

La bouche parle de l’abondance du cœur. Ce proverbe résume bien ce que Sirac le Sage rapporte ici de son expérience des hommes. Dans notre monde de bavardages futiles, de publicité tapageuse, de slogans qui tiennent souvent lieu de réflexion, interrogeons-nous sur la vérité et la profondeur de nos conversations !

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (15, 54-58)

Notre condition d’hommes pécheurs nous fait ressentir la mort comme douloureuse. Celle-ci s’accompagne de souffrances, d’un avant-goût du néant, de la douleur de se voir arracher aux siens, à la vie, à ce monde ; elle est comme le salaire de notre péché, la condamnation de tous les rêves de grandeur et puissance de l’homme qui s’est voulu sans Dieu. C’est notre péché qui donne à la mort son caractère effroyable, il en est le dard venimeux. Et la loi juive, ou celle de notre conscience, qui condamne le péché, vient renforcer notre certitude de n’être pas des justes à l’heure de notre mort.
La victoire du Christ est double : par sa mort qui sauve, il nous réconcilie avec Dieu : grâce à lui, la mort peut devenir entre nos mains un acte de total abandon à l’amour du Père plus grand que notre péché. Par sa résurrection, il est le gage de notre propre résurrection, d’une vie avec Dieu par delà la mort. Désormais dans le Christ, ni la vie ni la mort ne sont stériles.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (6, 30-40)

Ces trois petites paraboles sont adressées aux disciples. À travers eux, c’est la communauté chrétienne qui est visée par Luc. Ceux qui ont la charge de guider leurs frères doivent imiter leur Maître et se laisser former par lui, et non se fier à leur propre lumière, s’ils ne veulent pas, tels des aveugles, conduire les autres dans une impasse. Ils doivent aussi se méfier des jugements qu’ils pourraient porter avec suffisance ou trop d’assurance sur leurs frères pour redresser leur conduite ou éclairer leur foi ; ils se veulent lumière pour leurs frères sans se demander s’ils ne sont pas plus aveuglés qu’eux. Car la parole qui doit enseigner, redresser et encourager ne portera de fruits que si elle manifeste la bonté du cœur. Et ce cœur bon, seul le Christ, notre Maître, peut le modeler en nous.

Bon dimanche.
Père François