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Infos du 17 au 24 mars 2019 - Bellême

dimanche 24 mars 2019, par Jean-Noël, webmestre

[|2e dimanche de Carême - C|]Samedi 16 mars 2019
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 17 mars 2019
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : l’abbé Bernard Maillard (5e anniversaire de son entrée dans la Vie), Marcel Gouin, Paulette Bruneau, Catherine de Vaucelles.

Lundi 18 mars 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 19 mars 2019 - Fête de saint Joseph
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétien des Retraités
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 20 mars 2019
17 h messe à l’oratoire du presbytère

Jeudi 21 mars 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 22 mars 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|3e dimanche de Carême - C|]Samedi 23 mars 2019
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 24 mars 2019
10 h 30messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Paulette Bruneau, Geneviève Arnauld, Alain Rouvière.

Étincelle de lumière sur une route enténébrée

En montant vers Jérusalem, alors qu’il vient d’annoncer à ses disciples l’épreuve qu’il va devoir affronter — la mort violente de la crucifixion — ceux-ci, dans un climat de prière, reçoivent la révélation du Père : ils voient le visage de Jésus autre qu’ils ne l’avaient vu, et son corps est lumineux de blancheur. Les trois disciples assistent à une théophanie, une manifestation de Dieu dans leur vie.

Certes, partageant la vie de Jésus, ils avaient déjà perçu qu’il y avait en lui quelque chose d’autre : une humanité portée à sa perfection. Ils continuaient cependant à s’interroger sur son identité : « Qui est-il donc ? »

En le présentant aux disciples, comme dans un rêve éveillé, éclatant de lumière, le Père les prépare à vivre l’épreuve de la passion : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. » De fait, Jésus, après cet événement, leur dira une seconde fois qu’il marche sur une route où il va croiser la souffrance et la mort, « mais ils ne comprenaient pas le sens de ses paroles », indique saint Luc.

Cette expérience spirituelle de la transfiguration de leur Maître permettra sans doute aux disciples de vivre la défiguration sur la croix et d’accueillir dans la foi sa vie de Ressuscité : ils pourront se souvenir de l’expérience qu’ils ont faite sur cette montagne où la lumière s’est révélée à eux plus forte que la nuit. La présence de Moïse et d’Élie, qui symbolisent la Loi et les Prophètes, montre que Jésus vient accomplir en sa personne et porter à sa perfection la Première Alliance.

De même qu’Abraham a écouté le Seigneur et eut foi en sa promesse d’une descendance nombreuse, de même que Dieu s’est engagé envers lui dans une alliance indéfectible, de même Jésus, en sa personne même, réalise, pour nous et envers toute l’humanité, l’Alliance nouvelle et éternelle de Dieu. Dans le récit de la Genèse, pendant qu’Abram sombre dans un profond sommeil, seul Dieu s’engage dans une fidélité sans faille : « un brasier fumant et une torche enflammée passa entre les morceaux d’animaux. Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram. »

Dieu s’engage lui-même dans sa promesse. Simplement, aujourd’hui, en réponse à son Alliance, il nous demande d’écouter son Fils et de mettre en pratique ce qu’il nous dit. C’est là le seul engagement qu’il requiert de nous : écouter son Fils et devenir comme lui et avec lui semeur d’humanité.

Saint Paul nous invite à être les uns pour les autres comme des témoins actifs de l’écoute du Seigneur et de l’agir chrétien. Paul déplore, et nous déplorons avec lui, que « beaucoup se conduisent en ennemis de la croix du Christ : leur dieu, c’est leur ventre ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. »

Ce 2e dimanche de Carême nous invite à lever la tête vers le Ciel et à prendre conscience que là est notre véritable destinée. Pèlerins-nomades sur cette terre, « nous avons notre citoyenneté dans les cieux ». « De là, nous dit saint Paul, nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux. » Paul invite les chrétiens de Philippe dont il dit qu’ils sont « ma joie et ma couronne » à tenir bon dans le Seigneur.

Malgré les épreuves que nous traversons et celles que traverse notre Église aujourd’hui, tenons bon, enracinés dans le Seigneur, conscients que nous portons un « trésor dans des vases d’argile ». Prenons de temps de nous rappeler les étincelles de lumière dont le Seigneur a pu nous faire bénéficier un jour où l’autre au long de notre chemin de vie. Rappelons-nous les signes qu’il nous a donnés de sa présence au milieu de nous.

Citoyens des cieux, ayant déjà notre demeure en Dieu, nous n’en sommes pas moins citoyens-pèlerins de la terre : notre mission n’est-elle pas de devenir toujours davantage, à la suite de Jésus, semeurs d’humanité alors que nous est faite la promesse de notre propre sanctification et divinisation déjà commencée le jour de notre baptême et en voie d’achèvement par grâce de Dieu avec notre coopération active ?
Jacques Roger