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Infos du 30 mars au 7 avril 2019 - Bellême

dimanche 7 avril 2019, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Marguerite Hérouin, 80 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Pierre Cartier, 85 ans, à Saint-Jouin-de-Blavou, Marie-Thérèse Besnier, 92 ans, à Bellême.

[|4e dimanche de Carême - C|]Samedi 30 mars 2019
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Dimanche 31 mars 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Paulette Bruneau, Chantal Simonin.

Lundi 1er avril 2019
9 h 30 à Rémalard, Équipe d’Animation Pastorale du Pôle missionnaire du Perche sud
14 h 30 au Gué-de-la-Chaîne, inhumation de Mme Marguerite Hérouin
16 h à Saint-Jouin-de-Blavou, inhumation de M. Pierre Cartier
18 h à l’église de Corubert, prière avec Perche Verrières Espérance

Mardi 2 avril 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 15 à l’EHPAD La Rose des vents, réunion de l’équipe d’aumônerie
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire
19 h 15 à l’école Saint-Michel « bol de riz » en faveur de « Mano a mano »

Mercredi 3 avril 2019
10 h 30 à la chapelle de l’hôpital, inhumation Mme Marie-Thérèse Besnier
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
18 h au presbytère, réunion des participants à la formation C.R.E.D.O.

Jeudi 4 avril 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 5 avril 2019
17 h à la chapelle de l’hôpital, messe et adoration eucharistique

Samedi 6 avril 2019
10 h - 16 h 30 à Nocé, temps fort de la catéchèse sur le pardon pour les enfants CE et CM du Pôle missionnaire Perche sud

[|5e dimanche de Carême - C|]Samedi 6 avril 2019
18 h 30 messe à l’église de Bellavilliers

Dimanche 7 avril 2019
10 h 30 à Bellême, avec les couples qui célèbreront leur mariage cette année ; 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Suzanne Berger, les familles Berger-Lemaître, Paulette Bruneau, Thérèse Bouvier, Antonia Marquès, Joël Dumont, Maurice Pilon, Charles Gireaux, Jean-Claude Boulay.

Le calcul, le reproche et la démesure

Jésus adresse cette parabole à ceux qui se croient justes. Saint Luc l’annonce : « Les publicains et les pécheurs venaient tous écouter Jésus ; les pharisiens récriminaient contre lui : cet homme fait bon accueil aux pécheurs et il mange avec eux. » Jésus, alors, leur raconte une histoire. Il s’agit d’une famille patriarcale où les femmes sont absentes. Mais tous et toutes ne pouvons-nous pas nous retrouver dans l’un ou l’autre personnage décrit dans la parabole ? À moins que les caractéristiques des trois personnages s’entremêlent en nous selon les circonstances de la vie.

[|Un père et deux fils. Un héritage attendu. Une vie familiale tourmentée.|]Le jeune est pressé de trouver son indépendance. Avant l’heure, il réclame sa part d’héritage qu’il va très vite dilapider. Il est l’homme du calcul : il pense qu’en distribuant sa fortune à ses fréquentations, il va se faire aimer. Nous savons bien que les profiteurs sont toujours aux aguets et quand le profit n’est plus là, ils tournent les talons. Seul, en guenilles, la faim au ventre, le cadet calcule encore : je vais revenir chez mon père ; là au moins j’aurai le gîte et le couvert. Mais son attitude n’est plus arrogante. Avec bonheur, il a tiré la leçon : « Je lui dirai : je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Emploie-moi comme un de tes serviteurs. »

L’aîné, lui, est demeuré fidèle à son père mais il est dans une obéissance servile qu’il n’a pas vraiment intériorisée puisqu’il demeure dans le reproche. Physiquement près du père, son cœur en est éloigné. L’attitude bienveillante du père envers son frère lui est insupportable. Il porte le reproche : « Moi, je n’ai jamais transgressé tes ordres et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. » Il refuse de reconnaître son frère : « Ton fils », dit-il, et non pas « mon frère ».

Le père, lui, est dans la démesure : non seulement, il ne fait aucun reproche à son jeune fils qui revient en guenilles après avoir dilapidé sa part d’héritage mais il lui ouvre ses bras et son cœur, l’habille de vêtements neufs et fait préparer un repas de fête. C’est démesuré ! À son aîné, il montre qu’il est toujours demeuré dans son cœur : « Tout ce qui est à moi est à toi. »

Le père de la parabole est vraiment le visage du Père des cieux que Jésus vient révéler. Il est démesuré en amour envers chacun de ses enfants quel qu’ils soient et quoiqu’ils fassent : ce sont ses enfants.

Déjà le livre de Josué l’annonce : « Aujourd’hui, j’ai enlevé de vous le déshonneur de l’Égypte [où vous avez été réduits en esclavage. Comme j’ai enlevé le déshonneur de mon fils en guenilles] ». En ressuscitant son Fils, le Père n’enlève-t-il pas l’humiliation de la croix ? Si les Hébreux entrant en terre promise célèbrent la Pâque en faisant mémoire de leur libération, le père de la parabole célèbre le passage de son fils « de la mort à la vie ». Ils vivent une nouvelle création qui est une résurrection.

Le beau vêtement, l’anneau, les sandales et le repas de fête n’annoncent-ils pas les sacrements ? Le vêtement du baptême nous revêt de la dignité du fils, comme l’écrit saint Paul « Si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle », la bague restaure l’alliance par le pardon, dans le repas de l’Eucharistie Dieu nous vivifie par la grâce de son Esprit et les sandales nous permettent de reprendre la route avec la communauté dans la confiance renouvelée.

La démesure de l’amour de Dieu que, comme les deux fils, nous ne pouvons imaginer, peut nous surprendre, nous émerveiller, peut-être aussi nous scandaliser. Pourtant, elle déborde envers chacun d’entre nous, mais aussi envers ceux dont la tête ne nous revient pas et dont, pourtant, nous sommes frères, parce qu’issus d’un même Père.
Jacques Roger