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Infos du 27 avril au 5 mai 2019 - Bellême

dimanche 5 mai 2019, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Fernand Dagoneau, 90 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême.

[|2e dimanche de Pâques - La divine Miséricorde|]Samedi 27 avril 2019
18 h 30 messe à l’église de Dame-Marie

Dimanche 28 avril 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Paulette Bruneau, Julien Bourgouin, Marguerite Hérouin.

Lundi 29 avril 2019
10 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, inhumation de M. Fernand Dagoneau

Mardi 30 avril 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 1er mai 2019 - Fête de Saint Joseph, artisan
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 2 mai 2019
11 h messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 3 mai 2019
17 h messe à la chapelle de l’hôpital suivie de l’adoration eucharistique

Samedi 4 mai 2019
16 h 30 au Gué-de-la-Chaîne, baptême de Jean Billaud

[|3e dimanche de Pâques|]

Samedi 4 mai 2019
18 h 30 messe à l’église de Saint-Ouen-de-la-Cour

Dimanche 5 mai 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière les familles Berger-Lemaître.

La Miséricorde dit tout de Dieu

En ce 2e dimanche de Pâques, le Christ ressuscité fait à ses disciples, encore enfermés dans la peur, le don de la paix. Il les assure de sa présence en leur donnant Son souffle de Ressuscité et leur confie le pardon des péchés.

Quel honneur pour l’Église qui, sous l’ombre de Pierre, avec Thomas et les autres, reçoit cette responsabilité ! Heureusement, le souffle du Ressuscité leur est donné pour accomplir au mieux leur mission.

Comme il l’avait promis, le Christ ressuscité se rend présent à son Église rassemblée et, par trois fois, il lui donne sa paix. Cette paix n’est pas synonyme de repos ou de tranquillité. Bien au contraire. Elle nous est donnée à nous qui mettons notre confiance dans le Seigneur pour que nous ayons l’audace et l’endurance nécessaires pour accomplir notre mission de guérison : guérison des cœurs et des âmes. Beaucoup de nos contemporains, agressés de multiples façons ont besoin de consolation et de guérison. Le ministère de consolation et de guérison des cœurs et des âmes, s’il est confié aux prêtres dans le sacrement de la réconciliation, n’est-il pas également confié à chacun de nous dans l’écoute et l’attention aux autres ?

Ce 2e dimanche de Pâques a été dénommé par le pape Jean-Paul II Dimanche de la divine Miséricorde. Le saint pape polonais avait été marqué par le message de Jésus invitant sœur Faustine Kowalski (1905-1938) à « faire connaître au monde l’Amour miséricordieux, à avoir confiance en Dieu et à aimer son prochain ».

Finalement c’est le cœur et le tout de l’Évangile qui nous est rappelé par l’intermédiaire de cette sainte polonaise : « Qui que tu sois en ce monde, quand bien même tes péchés seraient noirs comme la nuit, ne crains pas Dieu, faible enfant, car grande est sa puissance de la miséricorde divine. »

Sainte Faustine raconte l’expérience qu’elle a vécue le soir du 22 février 1931 : « Un soir où j’étais dans ma cellule, j’ai vu le Seigneur Jésus revêtu d’une tunique blanche. Il avait une main levée pour bénir et de l’autre il écartait son vêtement de sa poitrine. De sa tunique entrouverte jaillissaient deux grands rayons, l’un rouge et l’autre pâle. En silence, je contemplais le Seigneur, l’âme saisie de crainte mais remplie aussi d’une immense joie. Au bout d’un moment, Jésus m’a dit : “Peins un tableau selon le dessin que tu vois avec l’inscription Jésus, j’ai confiance en toi. Je désire qu’on vénère ce tableau… Ainsi, je donne aux hommes un moyen avec lequel ils doivent venir puiser les grâces aux sources de la Miséricorde” ».

Ce tableau représente les rayons de sang et d’eau qui sortent du cœur de Jésus transpercé par la lance du soldat, ainsi que les plaies visibles de ses mains, plaies transfigurées par la résurrection, devenues sources de guérison et de vie. « L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde » indique Jésus à Faustine.

Il est vrai que Faustine a été déçue lorsqu’elle a vu ce tableau qui ne reflétait pas réellement la beauté divine du Seigneur. Jésus lui dit : « Ce n’est ni dans la beauté des couleurs, ni dans celle du coup de pinceau que réside la grandeur de cette image, mais dans ma grâce. » On pourrait dire : dans ma bénédiction, dans ma bienveillance, dans ma miséricorde. L’appel qui nous est donc lancé par ce tableau est donc l’appel à la confiance : Jésus, j’ai confiance en toi ! N’est-ce pas ce qui manque le plus à bon nombre de nos contemporains et parfois à nous-même : la confiance ? Ne sommes-nous pas plus souvent dans la méfiance ?

Si sainte Faustine a reçu ce message de Jésus pour notre temps, elle n’est pas la seule à nous montrer le beau visage du Dieu de l’Évangile. D’autres saints ont émergé au XIXe siècle et ont expérimenté et annoncé la miséricorde de Dieu, alors que bon nombre de catholiques étaient encore teintés de jansénisme, cette conception erronée de Dieu dont le salut ne serait accessible qu’à un petit nombre.

Parmi beaucoup d’autres, citons deux saints bien connus, Jean-Marie Vianney (1786-1859) et Thérèse Martin (1873-1897), le saint curé d’Ars et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Tous les deux ont remis au centre de leur vie et de la vie de l’Église l’Évangile de la Miséricorde basé sur la confiance en Dieu et l’amour du prochain.

Deux citations nous permettront d’en prendre de nouveau conscience et de rendre grâce à Dieu pour sa miséricorde. Jean-Marie Vianney : « Ce n’est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon, mais c’est Dieu qui court après le pécheur et qui le fait revenir à Lui. Il y en a qui disent : j’ai trop fait de mal, le Bon Dieu ne peut pas me pardonner. C’est un gros blasphème. C’est mettre une borne à la Miséricorde de Dieu, et elle n’en a point : elle est infinie. »

Thérèse de l’Enfant-Jésus : « Oui, je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de mon Sauveur, car je sais combien il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui ».

Ces saints redisent, pour notre temps, le message inscrit dans l’être même de Jésus : visage humain du Père, il est tout-entier miséricorde. Simplement, il requiert la confiance en Lui « Va ! Ta foi t’a sauvé ! Ne pèche plus ! » et il envoie les bénéficiaires de sa miséricorde faire œuvre de miséricorde envers leur prochain.

Comme le Christ de l’Apocalypse se révèle à saint Jean : « Ne crains pas ! Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles ; je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. »

Dans un monde marqué par le déferlement du mal, par la haine et le harcèlement dans nos sociétés et sur les réseaux sociaux, nous recevons la belle mission de transmettre au monde la paix du ressuscité. Et par le fait même, nous sommes appelés à être, pour bon nombre de nos contemporains blessés par la vie, des témoins de la compassion du Christ invitant à la confiance. « Jésus, j’ai confiance en Toi ».
Jacques Roger