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Infos du 22 au 30 juin 2019 - Le Theil-sur-Huisne

dimanche 30 juin 2019, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans nos prières Guislaine Pelissier.

Samedi 22 juin 2019
18 h 00 messe à Ceton

Dimanche 23 juin 2019
10 h 30 première des communions au Theil-sur-Huisne
15 h 00 ordination sacerdotale et diaconale en vue du sacerdoce à Sées

Mardi 25 juin 2019
18 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Mercredi 26 juin 2019
10 h 00 Trésors de nos églises au Theil-sur-Huisne
14 h 00 comité de rédaction Paroles de vie à Berd’huis

Jeudi 27 juin 2019
9 h 30 EAP Pôle missionnaire à Bellême

Vendredi 28 juin 2019
18 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Samedi 29 juin 2019
10 h 00 préparation baptême 1re étape
16 h 30 baptême d’Adam Mauboussin
18 h 00 messe à Ceton

Dimanche 30 juin 2019
10 h 30 messe des familles et dernière étape de la première des communions à Saint-Germain-de-la-Coudre

[|Quelques dates à retenir|]28 juin au 7 juillet 2019 : Nuit des églises

Samedi 6 juillet 2019 : fête des saints Louis et Zélie Martin

Dimanche 7 juillet 2019
11 h 00 messe présidée par Mgr Habert à l’église Saint-Pierre de Montsort
14 h 00 inauguration de la Maison d’accueil (16, rue Étoupée) à Alençon
18 h 30 concert Natasha St-Pier à la basilique Notre-Dame d’Alençon

[|La Fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu|]Aujourd’hui des millions d’hommes crient famine dans leur corps et dans leur coeur. La table eucharistique à laquelle nous prenons part envoie porter à nos frères le pain dont ils ont besoin.

Lecture du livre de la Genèse (14, 18-20)

Melkisédek est un roi païen, et Salem pourrait être l’ancien nom de Jérusalem. Comme tous les roitelets de l’époque, il exerce les fonctions de grand prêtre. C’est à ce titre qu’il bénit Abraham qui revient d’une razzia punitive contre les troupes qui avaient rançonné la région en invoquant son propre dieu, une divinité païenne. Abraham lui fait don du dixième du butin qu’il a rapporté de son expédition. Ce n’est qu’un anecdote, mais elle préfigurait pour les Hébreux l’hommage que le Peuple élu rendrait plus tard au vrai Dieu dans la même ville, en reconnaissance de son amour et de sa protection. Les premiers chrétiens virent dans le pain et le vin offerts par Melkisédek à Abraham pour le restaurer, un signe de l’Eucharistie, que Dieu nous donne en nourriture quand nous nous rassemblons à la messe pour lui rendre compte de notre vie de la semaine.

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (11, 23-26)

Annoncer la mort du Seigneur, ce n’est pas rappeler seulement ce fait passé : le Christ nous a aimés et s’est livré pour nous. C’est reconnaître l’actualité de cet amour du Christ ressuscité : il nous aime et se livre à nous pour qu’avec lui nous aimions nos frères et livrions notre vie pour eux. C’est aussi attendre et préparer sa venue définitive au coeur du monde où son amour aura eu le dernier mot.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9, 11b-17)

Nous connaissons assez ce texte pour qu’il soit inutile de le commenter. Essayons de le prier :

« Renvoie cette foule » disent les apôtres, comme il m’arrive souvent, Seigneur, de vouloir me débarrasser de cet importun, de cette responsabilité qui me paraît trop lourde, de ce frère pour lequel je crois ne rien pouvoir faire… de vouloir même me débarrasser de toi et de tes exigences !

« Donnez-leur vous mêmes à manger ! » Mais tu continues à me faire confiance pour aimer mes frères en ton nom, pour chercher avec eux la réponse à leurs besoins, la justice dont ils ont faim, pour le faire connaître à eux, toi qui peux seul combler toutes faims.

« Faites-les asseoir… » Mais si je marche : avec toi, Seigneur comme c’est merveilleux ! Avec mes cinq pains, tu nourris la foule. Ta puissance se révèle à travers ma pauvreté et ma faiblesse. Il te fallait mon coeur, mes bras, mon intelligence, ma foi, et cela suffisait pour que tu fasses l’impossible.

« Les morceaux qui restaient… douze paniers ». Et moi, pour avoir accepté de nourrir mes frères, voici que tu as comblé ma propre faim bien au-delà de mon espérance. Ma peur, ma faiblesse, mes doutes, je sais bien qu’ils n’étaient que faux prétextes pour ne pas entendre ton appel. Tu te donnes à moi, Jésus Christ, toi, mon ami fidèle ! Que ton corps et sang me donnent toujours la force de répondre aux appels que tu m’adresses par mes frères les hommes.

Bonne Fête-Dieu !
Père François