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Infos du 17 au 25 août 2019 - Bellême

dimanche 25 août 2019, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Philippe Piron, 60 ans, au Gué-de-la-Chaîne.

[|20e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 17 août 2019
18 h 30 messe à l’église de Bellavilliers

Dimanche 18 août 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : à l’occasion du 15e anniversaire de son décès, l’abbé Jacques Orgeval, curé de Colonard-Corubert de 1954 à 1971 et curé de La Perrière de 1971 à 2004 ; l’abbé Louis-François du Portail, assassiné sur la place de l’église le 19 août 1792.

Lundi 19 août 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 20 août 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 21 août 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 22 août 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 23 août 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 24 août 2019
20 h 30 église de Bellême concert voix — Françoise Faidherbe — et orgue — Guy Robineau

[|21e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 24 août 2019
18 h 30 messe à l’église du Gué-de-la-Chaîne

Dimanche 25 août 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
baptêmes d’Alix Soual, Nathys Bellanger et Ambre Maurice

Nous portons dans notre prière : Suzanne et Robert Beaumont.

Croire en Jésus ne va pas sans risques : « le disciple n’est pas au-dessus du Maître »

Ce n’est pas d’aujourd’hui, la première lecture nous l’a rappelé : les dictateurs et les truands éliminent allègrement ceux qui s’opposent à leurs intérêts. Jérémie en a fait la cuisante expérience en dénonçant les alliances néfastes contractées par les dirigeants de Jérusalem. On l’a accusé de trahison, on lui a reproché de démoraliser le peuple et les dirigeants l’ont jeté dans une citerne pleine de boue dans laquelle il pouvait rapidement perdre la vie. Il est sauvé grâce à un Éthiopien qui intervient auprès du roi Sédécias qui, retournant sa veste, fait libérer Jérémie : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie ». Après avoir laissé faire les princes : « Il est entre vos mains et le roi ne peut rien contre vous. »

Les premiers chrétiens ont vu en Jérémie une préfiguration du Christ qui suscite l’admiration de certains et l’incompréhension des autres. D’ailleurs, saint Luc met sur sa bouche ces paroles étonnantes dans un évangile qui met habituellement l’accent sur la miséricorde de Jésus, son accueil et sa sollicitude envers tous : « Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre mais plutôt la division. »

Il est vrai qu’au moment où il écrit son Évangile, saint Luc fait l’expérience avec sa communauté que se décider pour Jésus peut susciter l’incompréhension et la division au sein d’une même famille. Sa Parole et ses actes, en effet, ne laissent pas indifférents. Déjà, au début de ce même évangile, Siméon avait annoncé à Marie : « Ton fils provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. » Le même évangile de saint Luc rapporte l’attitude des deux brigands crucifiés avec Jésus : ils représentent le « oui » et le « non » que les hommes donnent à Jésus et à son message.

Nous le voyons bien dans certaines régions du monde où les chrétiens sont poursuivis et persécutés à cause de leur foi au Christ.

En Europe, la culture chrétienne, qui a longtemps dominé, a sans doute temporisé, voire anesthésié, le message de Jésus qui, dans un passé récent était reçu par la majorité des gens comme un héritage plutôt que comme un engagement qui peut être coûteux.

C’est moins le cas aujourd’hui où la vie baptismale redevient un engagement qui, si nous voulons être fidèles à Jésus, implique décisions, priorités et renoncements. « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé. » Ce feu est le feu de l’amour qui réchauffe mais aussi le feu qui brûle et purifie, le feu qui détruit les égoïsmes, les arrogances et les esclavages de toutes sortes. Celui qui, comme Jésus, ose dénoncer des oppressions ou des mensonges risque des retours de flammes douloureux. Aussi, croire en Jésus ne va pas sans risque : le disciple n’est pas au-dessus du Maître.

« Je vais recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli. » Le vrai baptême de Jésus n’est pas celui qui lui a été donné par Jean, le baptiste, c’est celui qu’il reçoit sur la croix en versant son sang par amour pour les hommes. Comme le dira saint Paul, le baptême chrétien est une mort avec le Christ à une vie ancienne et une résurrection à une vie nouvelle de disciple. Dans notre Europe sécularisée, ne soyons donc pas surpris d’être parfois moqués ou incompris quand nous donnons priorité à la messe du dimanche, au soutien du pauvre et à l’accueil de l’étranger ou quand nous luttons contre les égoïsmes et tentons de promouvoir le bien commun. C’est dans la logique de l’Évangile vécu.

L’auteur de la lettre aux Hébreux nous invite à demeurer fidèles à notre foi : « Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de notre foi (…) Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. »
Jacques Roger