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Infos du 24 août au 1er septembre 2019 - Bellême

dimanche 1er septembre 2019, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Louis Gosnet, 99 ans, à Igé.

[|21e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 24 août 2019
18 h 30 messe à l’église du Gué-de-la-Chaîne

Dimanche 25 août 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
11 h 45 baptême d’Alix Soual

Nous portons dans notre prière : Nicolas du Pouget, Suzanne et Robert Beaumont, Bernard Vaseux et sa famille, Louis Gosnet, Suzanne Haye.

Lundi 26 août 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 27 août 2019
10 h à Bellou-sur-Huisne, inhumation de Mme Denise Haye

Mercredi 28 août 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 29 août 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 30 août 2019
11 h messe à l’oratoire du presbytère
15 h à Bellême, mariage d’Audrey Burg et Augustin Dupond

[|22e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 31 août 2019
18 h 30 messe à l’église de Chemilli et bénédiction du nouveau chemin de croix

Dimanche 1er septembre 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
11 h 45 baptêmes de Nathys Bellanger et Ambre Maurice

Nous portons dans notre prière : Louis Gosnet, René Besse.

La promesse du Salut est pour tous mais il requiert notre ratification

La question des apôtres n’est-elle pas aussi parfois notre question : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Certains groupes religieux de type sectaires répondraient volontiers « oui » à cette question, en faisant une lecture fondamentaliste de la Bible.

Remarquons que Jésus ne répond pas à la question mais il nous exhorte : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. » Autrement dit, il nous invite à nous délester de ce qui nous encombre, au propre et au figuré, et qui nous empêche de passer par la porte étroite qui mène à la Vie.

Pour pouvoir passer, peut-être s’agit-il tout simplement de laisser tomber nos sacs à dos encombrés de multiples soucis, de notre agenda surchargé et de notre volonté de tout maîtriser. Autrement dit, de nous abandonner entre les mains du Père pour passer paisiblement la porte étroite qui mène à la Vie. Cette porte, c’est Jésus lui-même. Dans l’évangile selon saint Jean, Jésus affirme : « Je suis la porte des brebis, personne ne va au Père sans passer par moi. » La porte qui mène vers le Père est toujours ouverte mais elle est étroite. Par contre, le cœur du Père, lui, ne l’est pas. Il est au contraire largement ouvert à tous les hommes de bonne volonté. Déjà Isaïe l’annonçait lorsqu’au retour de l’Exil à Babylone, les rescapés reviennent à Jérusalem. Ils trouvent là un mélange de populations qui ne partagent pas forcément leur foi juive. Ils sont décontenancés et vont devoir apprendre à vivre avec des gens différents. Alors, Isaïe annonce que le salut n’est pas réservé au peuple juif mais qu’il est proposé à toutes les nations : « Moi, je viens rassembler toutes les nations, de toute langue. Elles viendront et verront ma gloire. »

Ils comprennent que Dieu fait éclater les frontières d’Israël et qu’il n’est pas lié au Temple et aux offrandes qui sont déposées. Son amour sauveur déborde infiniment le peuple élu tant il indique : « Je prendrai même des prêtres et des lévites parmi eux [les non-juifs]. » Ce sera la fin du sacerdoce héréditaire de père en fils. Isaïe annonce donc l’universalité du Salut et Jésus montrera — lors de ses rencontres avec la Samaritaine, la Cananéenne, le centurion romain dont il admirera la confiance — qu’il est venu pour tous les hommes.

Cependant, comme le dit saint Augustin, « Dieu qui nous a créés sans nous, ne nous sauvera pas sans nous. » Nous sommes donc invités à coopérer à notre Salut et à celui de nos frères. D’où l’appel de Jésus : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ! » Mais il ajoute : « Beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. » Jésus indique par là qu’il ne suffit pas pour nous de produire un certificat de baptême ou même d’être fidèles à la messe du dimanche et aux prières. Il faut encore et surtout vivre dans la justice, c’est-à-dire se tenir éveillé et être bien ajusté à la volonté de Dieu, au message de l’Évangile qui promeut un art de vivre en disciple du Christ.

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ». Mais on n’entre pas dans le Royaume de Dieu en forçant la porte. On y est reçu par grâce pourvu que nous manifestions notre bonne volonté. Pourtant, Jésus nous dit : « Efforcez-vous… » Nos efforts ne consistent-ils pas à nous délester et à nous désencombrer, à nous laisser faire, à nous laisser modeler et aussi à accepter d’être conduits par un Autre que nous-mêmes, comme le souligne la lettre aux Hébreux : « Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. » Les parents savent bien que dans l’éducation des enfants les reproches sont nécessaires mais aussi les encouragements. Et surtout les encouragements. Jésus prodigue ses encouragements quand il nous dit : « Ne crains pas, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. » Le Royaume, c’est-à-dire la vie en communion plénière avec Dieu, est donc d’abord un cadeau que nous recevons du Père. Nos efforts ne sont que la réponse d’amour à son amour premier. Sa bonté n’a pas de limites, il suffit de l’accueillir en menant à notre tour une vie bonne. Jésus, cependant, nous avertit : nous pourrions être surpris si nous considérons être les bons en nous enorgueillissant : « Les derniers seront premiers et les premiers seront derniers. » Bonne nouvelle qui laisse à Dieu le soin de bousculer nos pensées et nos cœurs qui, parfois, sont aussi étroits que la porte qu’il convient de passer délestés de ce qui nous encombre et lestés de la confiance en la promesse de Jésus : « Je ne veux perdre aucun de ceux que le Père m’a confié. »
Jacques Roger