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Infos du 31 août au 8 septembre 2019 - Bellême

dimanche 8 septembre 2019, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Louis Gosnet, 99 ans, à Igé, Jean-Marie Joly, 53 ans, à Appenai-sous-Bellême, Geneviève Heudiard, 87 ans, à Appenai-sous-Bellême.

[|22e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 31 août 2019
18 h 30 messe à l’église de Chemilli et bénédiction du nouveau chemin de croix

Dimanche 1er septembre 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
11 h 45 baptêmes de Nathys Bellanger et Ambre Maurice

Nous portons dans notre prière : Louis Gosnet, Lucienne Amiraux, René Besse, Geneviève Arnauld, Loann qui célèbre sa première communion ce dimanche à Singapour.

Lundi 2 septembre 2019
18 h église de Verrières, prière avec Perche Verrières Espérance

Mardi 3 septembre 2019
10 h 30 Appenai-sous-Bellême, inhumation Mme Geneviève Heudiard
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 4 septembre 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 5 septembre 2019
10 h au presbytère, rencontre des catéchistes du primaire
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, rencontre de l’Équipe pastorale paroissiale

Vendredi 6 septembre 2019
10 h au presbytère, réunion des chantres et organistes
17 h messe à la chapelle de l’hôpital et adoration eucharistique
20 h au presbytère, rencontre des parents qui demandent le baptême pour leur enfant (1re étape)

Samedi 7 septembre 2019
16 h à Appenai-sous-Bellême, mariage d’Harmonie Picot et Matthieu Duhamel
20 h au presbytère, rencontre avec l’Équipe de préparation au mariage du Pôle missionnaire

[|23e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 7 septembre 2019
18 h 30 messe à l’église de Saint-Ouen-de-la-Cour

Dimanche 8 septembre 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Marcel Chartier

Difficile de vivre une saine humilité !

Depuis plusieurs dimanches, Jésus nous parle du royaume de Dieu en paraboles. Prenant ses auditeurs à contre-pied, il cite quelques paroles de sagesse qui vont souvent à contre-sens de nos pensées habituelles : « Il y a des derniers qui seront premiers et des premiers qui seront derniers », quand on sait la course aux honneurs, aux médailles et autres breloques qui nous talonne souvent ! Ou encore : « Quiconque s’élève sera abaissé et quiconque s’abaisse sera élevé. »

N’est-ce pas là pourtant des paroles de sagesse comme celles que nos instituteurs de jadis écrivaient chaque matin sur le tableau noir ? Mais, avouons-le, nous avons du mal à les entendre car elles peuvent remettre en cause notre pente naturelle qui est bien de chercher les places d’honneur et de rester entre soi !

Jésus est dans la maison d’un pharisien « et certains l’observaient », indique saint Luc. Il a remarqué que, dans un banquet, les invités, quel que soit leur rang social, se précipitent pour être aux premières places près du maître ou de la maîtresse de maison. Erreur de bon sens, affirme Jésus, quelqu’un pourrait arriver qui aurait la préséance et tu serais humilié en étant prié de descendre d’un rang. De même quand tu invites, n’attends pas qu’on te rende l’invitation en retour, et pour cela invite qui n’a pas les moyens de rendre. Ici, ce n’est pas le bon sens mais le sens du don gratuit que Jésus promeut.

Déjà, Sira le Sage le disait : « Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser. » Et il ajoute : « La condition de l’orgueilleux est sans remède, car la racine du mal est en lui. » C’est donc un appel à l’humilité. Ce terme vient de humus, la terre. Nous sommes des terreux, ne l’oublions jamais. Pourtant, nous le savons par expérience, l’humilité n’est pas une vertu facile à pratiquer. N’oscillons-nous pas parfois entre ce que nous appelons le « complexe de supériorité » où, pensant nous valoriser, nous dénigrons les autres et le « complexe d’infériorité » où, par fausse humilité, nous nous rabaissons nous-mêmes. Or, il ne s’agit ni de s’exalter soi-même ni de s’avilir mais de reconnaître, en toute simplicité, les compétences et les qualités qui sont les miennes, en les considérant comme des dons reçus. Peut-être puis-je dire avec saint Paul : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » En reconnaissant également ce que l’on doit aux autres : mes parents, mes éducateurs, mes professeurs, mes collègues de travail, mes amis…

Le modèle de la véritable humilité n’est-il pas Marie qui a mis en œuvre en elle cette parole : « L’idéal du sage, c’est une oreille qui écoute » ? Dans son cantique d’action de grâce, elle nous en donne l’exemple. Elle ne s’exalte pas elle-même, elle glorifie le Seigneur « Il s’est penché sur son humble servante, désormais [grâce à Lui] tous les âges me diront bienheureuse. » L’antidote à l’orgueil n’est-il pas l’émerveillement, la louange et l’action de grâce ?

Dans « Laudato si », le pape François écrit : « La disparition de l’humilité chez un être humain, enthousiasmé malheureusement par la possibilité de tout dominer sans aucune limite, ne peut que finir par porter préjudice à la société et à l’environnement. Il n’est pas facile de développer cette saine humilité ni une sobriété heureuse si nous nous rendons autonomes, si nous excluons Dieu de notre vie et que notre moi prend la place, si nous croyons que c’est notre propre subjectivité qui détermine ce qui est bien ou ce qui est mauvais. » (nº 225)

En ce mois de septembre, le pape François nous invite à prier pour la sauvegarde de la Création que Dieu a remise entre nos mains. Il écrit encore dans « Laudato si » : « Pour le croyant, le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l’intérieur, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres (…) [en demeurant conscients que] chaque créature reflète quelque chose de Dieu et a un message à nous enseigner. »

Reconnaissons que nous sommes bien petits face à l’immensité, à la beauté et à la complexité de la Création et si nous sommes grands — car nous le sommes aussi — c’est par grâce du Père qui nous élève à la dignité d’enfants de Dieu.
Jacques Roger