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Infos du 7 au 16 septembre 2019 - Bellême

lundi 16 septembre 2019, par Jean-Noël

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Jean-Marie Joly, 53 ans, à Appenai-sous-Bellême, Geneviève Heudiard, 87 ans, à Appenai-sous-Bellême.

[|23e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 7 septembre 2019
18 h 30 messe à l’église de Saint-Ouen-de-la-Cour

Dimanche 8 septembre 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière Marcel Chartier.

Lundi 9 septembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
de 16 h 30 à 19 h inscription des enfants pour la catéchèse
18 h 30 réunion des parents des jeunes de 6e pour la catéchèse

Mardi 10 septembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 11 septembre 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 12 septembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
15 h réunion de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Vendredi 13 septembre 2019
9 h 30 à Rémalard, Equipe d’animation pastorale du Pôle missionnaire Perche sud
18 h à la chapelle de Bray, messe en l’honneur de Notre-Dame-des-douleurs
20 h au presbytère, rencontre des parents qui demandent le baptême pour leur enfant (2e étape)

Samedi 14 septembre 2019
15 h à Saint-Martin-du-vieux Bellême, mariage d’ Adélie Lauff et Jean-Baptiste Goutte
16 h à Bellême, mariage de Ségolène Chorin eet Tiago Miranda Brito
20 h à Nocé, spectacle Au coin de la rue, Madeleine Delbrêl : une femme libre et de foi par la troupe Jeunes vivants du diocèse

[|Fête de la Croix glorieuse du Seigneur|]Samedi 14 septembre 2019
18 h 30 messe à l’église d’Origny-le-Butin

Dimanche 15 septembre 2019
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Jacky Bourdin.

Lundi 16 septembre 2019
18 h église d’Appenai-sous-Bellême, prière avec Perche Verrières Espérance

[|Attention !!!
La messe du samedi 21 septembre 2019 n’aura pas lieu à Dame-Marie mais à Sérigny à 18 h 30|]

Pas question de s’engager à la légère

Si nous pensons que la vie chrétienne est une existence un peu douillette, facile à vivre, la parole de Dieu de ces derniers dimanches nous en dissuade. On peut même dire que Jésus met la barre très haut envers ceux qui désirent le suivre. Il est vrai que, s’il a été accueillant à tous et s’il a promu un art de vivre en relation avec le Père et avec les autres qui est à la portée de tous, il n’a pas appelé tout le monde à le suivre sur le chemin qui était le sien. Cependant, il met en garde ceux qui sentent le désir de le suivre jusqu’au bout, et nous en sommes, nous qui participons fidèlement à l’Eucharistie dominicale : pas question de s’engager à la légère ou de faire les choses à moitié. Si nous nous décidons à suivre le Christ, ce ne peut être sur un coup de tête, cela suppose une décision mûrement réfléchie : comme celui qui veut bâtir sa maison commence par calculer s’il a les fonds nécessaires pour aller jusqu’au bout, comme le général mesure si ses troupes sont assez préparées pour affronter celles de l’ennemi, comme le coureur de fond se demande s’il aura l’endurance nécessaire pour aller jusqu’au bout. Si non, il vaut mieux renoncer à bâtir, négocier une entente cordiale ou choisir une course moins éprouvante. N’allons pas mériter le reproche de l’Ange à l’Église qui est à Laodicée (dans le livre de l’Apocalypse) : « Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant — mieux vaudrait pour toi que tu sois ou froid ou brûlant. Aussi, puisque tu es tiède, je vais te vomir de ma bouche. »

Jésus demande un amour préférentiel à ceux qui veulent mettre leurs pas dans ses pas. Il nous invite à sortir du conformisme aux réalités mondaines qui nous guette parfois, il nous presse de nous désencombrer des futilités qui parasitent nos pensées, il nous engage à renoncer à nos petits calculs et à nos propres intérêts pour nous ouvrir au bien commun. N’est-ce pas là le sens de la croix qu’il nous propose de porter avec lui ? Porter sa croix, n’est-ce pas mettre une croix sur certaines choses qui peuvent être bonnes et légitimes mais qui nous empêchent de grandir en amour et en sainteté ? Discerner et choisir n’est-ce pas, à certains moments, crucifiant pour notre volonté propre ?

N’est-ce pas ce à quoi saint Paul invite son ami et collaborateur Philémon quand il lui demande d’accueillir son ancien esclave Onésine que Paul a enfanté à la foi par le baptême ? Paul incite Philémon sans le contraindre. Il le met devant sa responsabilité de chrétien « Je te renvoie Onésime pour que tu le retrouves non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé… Accueille-le comme si c’était moi. » On imagine bien que la réponse de Philémon n’a pas été évidente. La lettre ne nous dit pas le motif de l’emprisonnement d’Onésime. A-t-il volé Philémon ? A-t-il fugué ? Paul, comme Jésus invite le chrétien Philémon et nous invite à « accomplir ce qui est bien, non pas contrainte mais volontiers. »

Cela suppose pour nous le discernement face aux différents appels que nous pouvons entendre de la part du Seigneur. Ces appels passent par différents canaux : la parole de Dieu qui nous interroge, les autres qui parfois nous taraudent, les événements que nous ne maîtrisons pas toujours. Le Sage du Premier Testament en était bien conscient qui s’interrogeait : « Qui peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? » Il reconnaît que, déjà, nous peinons à comprendre les choses de la terre, comment alors pourrions percer les choses du Ciel ? « Qui aurait connu ta volonté si tu n’avais pas donné la sagesse et envoyé d’en haut ton Esprit saint ? » Les premiers chrétiens reconnaîtront en Jésus la Sagesse personnifiée. Pour nous, si nous l’interprétons correctement avec l’Église, son enseignement conduit vers le bonheur. Pas un bonheur à l’eau de rose, un bonheur à contre sens de celui qu’on nous présente sur les écrans de nos téléviseurs et dans les feuilletons à la mode. Mais c’est un bonheur durable qui déborde notre existence terrestre puisqu’il n’est ici qu’un avant-goût de la vie éternelle qui nous est promise.

Le psalmiste, quant à lui, nous presse, en effet, de prendre conscience que notre vie sur terre est éphémère et qu’il vaut mieux s’en remettre « à la douceur du Seigneur notre Dieu » pour qu’il vienne « consolider pour nous l’ouvrage de nos mains. »

L’ouvrage de nos mains n’est-il pas cette construction de nous-même que nous avons bien du mal à achever ? N’est-il pas plus sage de s’en remettre à Lui ?

« Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent ta sagesse. » (Ps 89)
Jacques Roger