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Infos du 21 au 29 septembre 2019 - Bellême

dimanche 29 septembre 2019, par Jean-Noël

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Madeleine Guesdon, 97 ans, à Bellême, Louis Brouard, 96 ans, à Bellême, Monique Disch, 73 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Albert Maillard, 93 ans, à La Chapelle-Souëf.

Samedi 21 septembre 2019
16 h 45 Bellême, baptême de Natao Jacquet-Mazurier

[|25e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 21 septembre 2019
18 h 30 messe à l’église de Sérigny.

Dimanche 22 septembre 2019
10 h messe au prieuré de Saint-Martin « Merci au Créateur pour la Création »
16 h 30 église Saint-Sauveur Bellême, concert du groupe « Cappellum »

Nous portons dans notre prière : Cécile et Moïse Brosse, Lucien Cosme.

Lundi 23 septembre 2019
11 h messe à l’oratoire du presbytère
20 h à Préaux, préparation du jumelage Séez-Mbougimayi

Mardi 24 septembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h à Berd’huis, comité de rédaction de Paroles de vie
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 25 septembre 2019
10 h 30 au Gué-de-la-Chaîne, inhumation de Mme Monique Disch
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 26 septembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
15 h 15 à l’école Saint-Michel, célébration en l’honneur de saint Michel

Vendredi 27 septembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à La Chapelle-Souëf, inhumation de M. Albert Maillard

Samedi 28 septembre 2019
à Sées, synthèse des visites pastorales de Mgr Habert dans les 10 pôles missionnaires en monde rural

[|26e dimanche du Temps ordinaire
avec la Conférence Saint-Vincent-de-Paul
|]

Samedi 28 septembre 2019
18 h 30 messe à l’église d’Appenai-sous-Bellême

Dimanche 29 septembre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé
11 h 45 baptême de Tom Bras

Nous portons dans notre prière : Jean-Marie Joly, Geneviève Heudiard, Édith Déchin, Jacques son époux et Benoît, son fils.

« Tout est lié, tout est donné, tout est fragile »

Ce dimanche nous chantons ensemble notre « merci » au Créateur pour le cadeau qu’il nous offre et l’appel qu’il nous lance : prendre soin de notre planète et de tous ceux qui l’habitent, hommes et femmes, bien sûr, mais aussi animaux et oiseaux, poissons et insectes, plantes, eau et tout ce qui vit.

Ce cadeau, Dieu l’a remis entre nos mains et, comme le souligne le pape François, sur notre terre « Tout est lié, tout est donné, tout est fragile. »

« Tout est lié ». Dans son encyclique Laudato si, François nous invite ne pas compartimenter notre vie personnelle, notre vie familiale, notre vie professionnelle, notre vie sociale, notre vie religieuse : « Tout cela est lié. » Nos choix et nos décisions, les choix et les décisions des responsables des nations dans un domaine ou dans un autre a des répercussions sur les autres domaines : « Il n’y a pas deux crises séparées, indique le pape, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale » (nº 139). Combattre la pauvreté, rendre leur dignité aux exclus, prendre soin de la vie depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle et préserver la nature doivent aller de pair. Nous voyons bien comment les décisions petites ou grandes que nous prenons et les choix que nous faisons peuvent contribuer à enrichir la création ou à la détruire.

Le prophète Amos n’y va pas de main morte lorsqu’il dénonce ceux qui faussent les balances, écrasent les plus fragiles et achètent le faible pour un peu d’argent. Et le pape François nous alerte : « Ces problèmes sont intimement liés à la culture du déchet, qui affecte aussi bien les personnes exclues que les choses vite transformées en ordures. » Ou encore : « Il devient manifeste que la dégradation de l’environnement comme la dégradation humaine et éthique sont intimement liées » (nº 56)

« Tout est donné ». Dans son encyclique Laudato si, François nous invite à regarder ce que nous avons et ce que nous sommes comme un don de Dieu. Nous pouvons, en effet, redire avec saint Paul : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » Par rapport à notre planète terre, ne nous comportons-nous pas parfois comme si nous en étions les propriétaires ? Nous en usons et en abusons sans penser à ceux qui viendront après nous ? Ne sommes-nous pas parfois comme le gérant de la parabole à qui son maître a confié les biens de sa maisons et qui les dilapide ? Or, indique le pape François : « L’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous » (nº 95).

« Tout est fragile ». Dans son encyclique Laudato si, François nous invite à n’avoir pas peur de regarder nos fragilités. Le pape est plein d’espérance : « L’être humain est encore capable d’intervenir positivement. Comme il a été créé pour aimer, du milieu de ses limites, jaillissent inévitablement des gestes de générosité, de solidarité et d’attention » (nº 58).

Mais il alerte : « Si nous reconnaissons la valeur et la fragilité de la nature, et en même temps les capacités que le Créateur nous a octroyées, cela nous permet aujourd’hui d’en finir avec le mythe moderne du progrès matériel sans limite » (nº 78). Il précise : « L’écologie humaine est inséparable de la notion de bien commun et le bien commun exige le bien-être social et requiert la paix sociale, et inclut aussi les générations futures » (nº 156-157).

Dans le journal La Croix de vendredi, il est écrit : « Beaucoup d’agriculteurs sont en colère contre un système économique qui les pousse à produire et à travailler toujours davantage, jusqu’à l’épuisement et la dépression ».

Ainsi le pape, à l’instar de saint Paul, et puisque tout est lié, invite à prier pour ceux qui ont des responsabilités dans les domaines politiques, économiques, environnemental. Pour le pape, l’Eucharistie est le lieu où, tout à la fois, nous rendons grâce à Dieu pour ce qu’il est et ce qu’il fait pour nous et, en même temps, elle est le lieu où nous recevons l’appel à œuvrer pour le bien commun.

Dans Laudato si, François écrit : « L’Eucharistie unit le ciel et la terre, elle embrasse et pénètre toute la création. Le monde est issu des mains de Dieu, retourné à lui dans une joyeuse et pleine adoration […]. C’est pourquoi, l’Eucharistie est aussi source de lumière et de motivation pour nos préoccupations concernant l’environnement, et elle nous invite à être gardiens de toute la création » (nº 236).

Nous comprenons combien Dieu compte sur nous pour prendre soin de la Création qu’il a remis en toute confiance entre nos mains.

Puissions-nous nous comporter comme des fils de lumière en mettant nos talents au service de la vie : la vie à la fois si fragile et si belle, vie humaine, vie animale, vie végétale. Et, à l’instar de la parabole, puissions-nous être aussi astucieux à faire le bien et à construire que le sont ceux qui sont si prompts à faire le mal et à détruire.
Jacques Roger