Infos du 5 au 13 octobre 2019 - Bellême

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Roger Ripeaux, 102 ans, à Bellavilliers, Albert Patin, 95 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême.

[|27e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 5 octobre 2019
18 h 30 messe à l’église de La Perrière

Dimanche 6 octobre 2019
10 h 30 église de Sérigny et 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Monique Disch, René Besse, Marguerite Vallée (qui aurait eu 100 ans), les familles Allain, Racinet, Quinet.

Lundi 7 octobre 2019
18 h à l’église de Saint-Jean-de-la-Forêt, prière avec le groupe Perche Verrières Espérance

Mardi 8 octobre 2019
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 9 octobre 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

[|28e dimanche du Temps ordinaire|]

Samedi 12 octobre 2019
18 h 30 messe à l’église de Pouvrai

Dimanche 13 octobre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Jean Didier, Alain Patin.

Dimanche 13 octobre 2019 - Marche paroissiale en famille
rendez-vous à 10 h à l’église d’Appenai-sous-Bellême
pique-nique à 12 h 30 à la Vallée Aubry
messe à 15 h à l’église d’Appenai-sous-Bellême

Comment va votre foi ?

Elle ne va pas si mal que cela puisqu’elle nous a poussés à venir nous retrouver pour rendre grâce au Seigneur. Mais avouons que parfois, au moment d’une épreuve, par exemple, ma foi peut vaciller et interpeller le Seigneur. Comme Habacuc, pressentant que le roi de Babylone et ses troupes s’apprêtent à envahir Jérusalem et dévaster la ville, interpelle le Seigneur : « Combien de temps vais-je t’appeler sans que tu m’entendes ? Pourquoi me fais-tu voir le mal et regarder la misère ? » Comme nous, le prophète ne comprend pas le mal qui déferle et la non-intervention de Dieu. La Bible et particulièrement les psaumes sont remplis de questions, d’interpellations, de révoltes même, à l’égard de Dieu. Nous avons du mal à comprendre son silence.

Et nous nous interrogeons : notre Dieu serait-il lointain, insensible au sort de chacun, inactif face aux injustices ? À ces incompréhensions, au désarroi, aux révoltes, à l’impatience qui envahissent nos vies et qui voudraient des réponses immédiates, parfois même magiques, Dieu propose patience, discernement, confiance et fidélité. À Habacuc, il promet : « Je ferai en votre temps une œuvre que vous ne croiriez pas si on la racontait. » De fait, les déportés reviendront et ils reconstruiront le Temple et le pays. Mais, il faudra attendre… cinquante ans. Le temps de Dieu n’est pas celui des hommes ! « À tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit. »

Nos cris vers Dieu ne restent pas sans réponses mais ce n’est pas forcément dans l’immédiat et nous ne savons pas toujours les reconnaître et les accepter… elles ne sont pas formellement celles que nous attendions.

La foi n’est-elle pas aussi une question de regard, de discernement et de confiance ? À la question des apôtres : « Augmente en nous la foi ! » Jésus répond qu’il suffit que notre foi soit comme une graine de moutarde pour qu’elle puisse transformer notre vie, lui apporter joie et dynamisme. « La foi a changé ma vie » témoignait une personne récemment venue vers Jésus.

La foi, comme la graine de moutarde, contient en elle les promesses de la croissance et de l’épanouissement. À condition que nous ne la laissions pas au grenier, que nous la mettions pas sous le boisseau, car elle dépérirait, mais que nous la jetions en terre. Autrement dit, la foi grandit lorsque nous la pratiquons : pratique de l’amour de Dieu et de l’amour des autres. La foi grandit lorsque nous nous engageons en son nom au service des autres. Elle devient alors un puissant moteur qui donne de l’énergie pour œuvrer à humaniser le monde. Car la divinisation du monde, c’est l’œuvre de Dieu. Mais le disait François Varillon : « Dieu divinise ce que nous humanisons. »

Mais paradoxalement, si Dieu veut avoir besoin de nous pour construire une société fraternelle, prémices du royaume de Dieu, il nous invite à demeurer dans l’humilité et à comprendre que, finalement, c’est Lui qui agit, même s’Il le fait à travers nous : « Quand vous aurez fait tout ce qui vous a été demandé, dites : nous sommes de simples serviteurs, nous n’avons fait que notre devoir. »

Cependant, nous pouvons être fiers d’avoir accompli notre devoir et nous pouvons rendre grâce au Seigneur pour son œuvre en nous et autour de nous. Ainsi, saint Paul nous invite à raviver « en nous le don gratuit de Dieu [reçu au baptême] car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné mais un esprit de force, d’amour et de pondération. »

En ce mois missionnaire où nous reprenons conscience de notre mission de baptisés dans le monde et dans l’Église, Paul nous exhorte : « N’aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, mais avec la force de Dieu, prends ta part de souffrances liées à l’annonce de l’Évangile… Garde le dépôt de la foi dans toute sa beauté, avec l’aide de l’Esprit saint qui habite en nous. »

Comment va votre foi ? À chacun de répondre et de demander à l’Esprit saint : « Augmente en moi la foi ! » pour que je témoigne de la joie que me procure l’Évangile. Nous sommes de simples serviteurs et comme l’indique le pape François : « L’Église ne grandit pas par prosélytisme mais par attraction. » (EG nº 14). Autrement dit : donnons-nous envie à ceux que nous rencontrons d’aller voir du côté de l’Évangile, et le cas échéant, de devenir chrétien ?
Jacques Roger