Infos du 14 au 22 décembre 2019 - Bellême

Nous portons cette semaine dans notre prière : Pierre Pilloux, 86 ans, à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême ; Simonne Goudet, 90 ans, à Dame-Marie ; Bernard Gordien, 90 ans, au Gué-de-la-Chaîne ; Eva Fahrenholz, 60 ans, à Chemilli ; Bernard Herlin, l’époux de Madeleine qui a servi dans la paroisse auprès des résidents de l’EHPAD et de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul.

[|3e dimanche de l’Avent|]Samedi 14 décembre 2019
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 15 décembre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Jeanne et Raymonde Pitel, Hélène et Baptiste Jean, Simone Goudet.

Mardi 17 décembre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h à Berd’huis, réunion du Comité de rédaction de Paroles de vie
14 h 30 au Gué-de-la-Chaîne, inhumation de M. Bernard Gordien
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 18 décembre 2019
10 h 30 au presbytère, réunion des organistes et des chantres
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 19 décembre 2019
10 h 30 à Chemilli, inhumation de Mme Eva Fahrenholz
17 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale paroissiale

Vendredi 20 décembre 2019
10 h célébration avec les enfants de l’école Saint-Michel
17 h messe à La Croulerie à Chemilli, chapelle saints Louis et Zélie Martin

Samedi 21 décembre 2019
10 h catéchèse des jeunes de 6e
10 h répétition du jeu scénique de la veillée de Noël
15 h à la chapelle de l’hôpital, célébration pénitentielle

[|4e dimanche de l’Avent|]Samedi 21 décembre 2019
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 22 décembre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé
baptême de Lucas Bertrand

Nous portons dans notre prière : Claude Roger et sa famille.

Patience et persévérance

Après l’invitation les deux derniers dimanche, à rester éveillés et à raviver notre espérance, la Parole de Dieu de ce 3e dimanche de l’Avent nous invite à la patience et à la persévérance afin de poursuivre dans la voie que nous avons choisie à la suite du Christ.

Isaïe indique que la venue attendue du Messie sera la vengeance de Dieu. Cette revanche de Dieu n’est pas contre l’être humain mais contre le mal qui atteint et abîme l’être humain. Isaïe l’affirme : « Voici votre Dieu : il vient lui-même et va vous sauver. » S’il condamne le péché, Dieu ne condamne pas le pécheur ; il veut le sauver.

Jean Baptiste, qui avait désigné Jésus comme l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, veut des précisions. De sa prison, il envoie des disciples demander à Jésus : « Es-tu Celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Sans doute, Jean Baptiste, comme beaucoup de ses contemporains, attendait un messie combattant et triomphant qui repousserait l’occupant romain. Or, cela ne semble pas être la façon dont Jésus conçoit sa mission d’Envoyé du Père : il ne cherche pas le pouvoir, au contraire, il semble même se méfier du pouvoir ; il annonce un royaume qui n’est pas de ce monde.

« Es-tu Celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Aux envoyés de Jean, comme souvent d’ailleurs, Jésus ne répond pas par oui ou par non ; il ne dit pas qu’il est le Messie mais il donne les signes de la venue du Messie tel qu’Isaïe les avait décrits : « Les aveugles voient, les sourds entendent, les boiteux bondissent de joie et les muets chantent, les captifs sont libérés, les morts ressuscitent et la Bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. »

Au fond, Jésus invite Jean Baptiste à vérifier par lui-même si c’est bien les actes du messie qu’il est en train d’accomplir. Il ajoute : « Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ». N’est-ce pas là une parole d’encouragement envers celui qui se pose des questions, qui cherche la vérité et qui est invité à revoir sa conception du Messie.

N’est-ce pas pour nous une invitation à vérifier sans cesse que nous sommes bien en accord avec le visage de Dieu tel que vient le révéler Jésus à travers toute sa vie. Il nous révèle, en effet, l’humilité de Dieu, un Dieu dont la toute-puissance est celle de l’Amour.

Le temps de l’Avent ouvre nos horizons : même s’il est déjà venu en prenant la condition des hommes, même s’il ne cesse de venir dans nos vies et particulièrement dans le sacrement de l’Eucharistie, nous attendons sa venue dans la gloire. C’est une attente active où nous savons que nul n’en connaît l’heure et que nous sommes invités à nous y préparer par une vie qui plaise au Seigneur. Comme nous y invite saint Jacques : « Ne gémissez pas les uns contre les autres ». En faisant une place d’honneur au Christ dans nos vies, en lui donnant la première place, nous hâtons sa venue puisqu’il viendra lorsque, comme le souligne saint Paul, « Dieu sera tout en tous ».

Ce n’est pas pour demain, pour cela saint Jacques nous invite à la patience persévérante. Il donne en modèles de patience et de persévérance le cultivateur et le prophète : l’un et l’autre en effet, doivent tenir ferme. Le jardinier sait qu’il ne sert à rien de tirer sur la carotte pour la faire mûrir plus vite. Certes, il peut arroser et sarcler mais il doit attendre que celle-ci parvienne à maturité. Le prophète, lui, sait que sa parole pourra mettre longtemps avant de germer dans les cœurs et de porter du fruit. Il doit persévérer malgré tout et annoncer la Parole à temps et à contre temps.

La mission prophétique des chrétiens est bien d’annoncer la Bonne nouvelle, pas d’obliger à croire ; elle est aussi de servir, et comme le souligne Isaïe, de « fortifier les mains défaillantes, d’affermir les genoux qui fléchissent, d’apaiser les gens qui s’affolent. » Dans une société inquiète pour son avenir, n’est-ce pas pour nous l’urgence de la mission : ranimer dans le cœur de ceux que nous rencontrons la petite flamme de l’espérance ?
Jacques Roger