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Infos du 4 au 12 janvier 2020 - Bellême

dimanche 12 janvier 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Madeleine Kergosien, 99 ans, à Bellême, l’abbé Maurice Lassalle, 96 ans, à Nocé, Joël Taboury, 70 ans, à Bellême, Madeleine Pottier, 91 ans, à Bellême, Jean-François Desmottes, 77 ans, à Chemilli.

[|Fête de l’Épiphanie du Seigneur|]Samedi 4 janvier 2020
18 h 30 chapelle de l’hôpital

Dimanche 5 janvier 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Lucette Pilpay, Madeleine Kergosien et Jean son époux, Claude Boisseau, Denis et Bruno Boisseau, Hélène et Baptiste Jean, Paulette et Bernard Jean.

Lundi 6 Janvier 2020
17 h au presbytère, réunion des catéchistes

Mardi 7 janvier 2020
11 h messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 8 janvier 2020
10 h église de Bellême, inhumation de Mme Madeleine Pottier
10 h église de Chemilli, inhumation de M. Jean-François Desmottes
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 9 janvier 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 10 janvier 2020
9 h 30 Rémalard, réunion de l’équipe d’animation pastorale du Pôle missionnaire du Perche sud
17 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|Fête du baptême de Jésus|]Samedi 11 janvier 2019
18 h 30 chapelle de l’hôpital

Dimanche 12 janvier 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Pierre-Yves Pytel, Geneviève Hervé, Pierre Guillin.

Guidés par l’étoile des Écritures

Alors que la fête de Noël célèbre l’annonce aux bergers et à travers eux à Israël, l’Épiphanie fait mémoire de l’adoration des Mages et à travers eux, est faite l’annonce du Salut aux nations païennes.

Déjà Dieu, qui s’était révélé à Israël comme le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », faisant de ce peuple un signe vivant de sa présence au milieu des autres nations, avait également inspiré les prophètes qui ne cessaient d’inviter ce peuple, comme Isaïe : « Élargis l’espace de ta tente ! » Car la tentation du repli sur soi n’est-elle pas permanente pour les personnes comme pour les peuples ?

En cette fête de l’Épiphanie du Seigneur, en cette fête de l’ouverture du Salut aux nations, n’est-il pas bon de réentendre cette invitation : « Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets ! Car tu vas te répandre au nord et au midi… Car ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est “le Seigneur de l’univers”. Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël, il s’appelle “Dieu de toute la terre” ».

Saint Paul, méditant sur le mystère de l’Amour sauveur de Dieu, écrit dans sa lettre aux chrétiens d’Éphèse : « Ce mystère, c’est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile. »

L’Évangile que nos communautés chrétiennes ont mission de vivre et d’annoncer est la Bonne nouvelle du Salut pour tous les hommes. Merveilleux mystère de l’Amour infini de Dieu qui ne se lasse pas d’attendre le retournement de nos cœurs vers Lui. Car le Salut offert par Dieu suppose, en effet, l’accueil par les hommes.

Ces Mages, qui représentent les nations, s’inclinent devant celui que saint Matthieu nomme « le roi des juifs ». Ils présentent leurs offrandes qui symboliquement disent l’identité de cet enfant :
—  parce qu’il est roi, on lui offre l’or ;
—  parce qu’il est dieu, on lui offre l’encens ;
—  parce qu’il est homme et comme homme il devra traverser la mort, on lui offre la myrrhe qui sert à conserver le corps des défunts.

Pourtant, ces présents, qui disent son identité, seront de peu d’utilités pour lui car il changera l’image qu’on se fait et du roi et de Dieu et de la mort :
—  roi, il se fera serviteur couronné d’épines,
—  dieu, il se donnera lui-même en sacrifice,
—  son corps humain ne demeurera pas dans la mort, il sera ressuscité par le Père de qui il tient la vie.

Devant un tel Mystère, nos cœurs sont remplis de joie. Il vaut le coup de reprendre le beau chant d’Isaïe adressé à Jérusalem, la cité de Dieu : « Debout ! Resplendis : elle est venue ta lumière et la gloire du Seigneur s’est levée pour toi. »

Notre Église n’est-elle pas aujourd’hui cette nouvelle « Jérusalem ». Nouvelle Jérusalem éprouvée, certes, par l’indignité de certains de ses membres, combattue aussi par les nouveaux Hérode, les ennemis de l’être humain ? Et pourtant notre Église et nos cellules d’Église et nos églises domestiques ne portent-elles pas en elles la présence du Seigneur ? Nous le portons ensemble comme un trésor dans des vases d’argile. Nous sommes chargés de le présenter au monde car il est la lumière qui vient éclairer notre marche, notre pèlerinage sur cette terre.

« Lève les yeux et regarde autour de toi… » Regardons autour de nous ce que l’Esprit Saint fait dans le cœur des hommes et des femmes que nous côtoyons :
—  ces bergers contemporains démunis et marginalisés,
—  ces mages contemporains majestueux en quête de plus grand que soi.

Malgré Hérode, le cruel roi, qui prend peur et dont ils sont invités à se détourner, les Mages poursuivent leur itinéraire par un autre chemin qui les conduira vers leur pays dans la confiance, guidés par l’étoile.

Poursuivons notre chemin dans la confiance malgré tout :
—  le livre des Écritures n’est-il l’étoile qui nous guide sur nos chemins de vie ?
—  l’Eucharistie n’est-elle pas le lieu où cette étoile nous conduit pour l’adorer et nous offrir avec Lui ?
— n’est-ce pas vers nos lieux de vie que nous sommes invités à repartir,
—  fortifiés par le Pain vivant venu du Ciel, le Pain pour la route,
—  et guidés par sa Parole vivante et lumineuse ?
Jacques Roger