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Infos du 1er au 9 février 2020 - Bellême

dimanche 9 février 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Guy Baron, 89 ans, à Bellême, Jacques Laguette, 80 ans, à Bellême, Odette Chaillou, 84 ans, au Gué-de-la-Chaîne.

[|Fête de la Présentation de Jésus au Temple|]Samedi 1er février 2020
18 h 30 chapelle de l’hôpital

Dimanche 2 février 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Joël Taboury, Jean-François Desmottes, Raymond Ligot, Lucette Pilpay, Louis Gosnet, Geneviève Arnauld.

Lundi 3 février 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, prière avec Perche Verrières Espérance

Mardi 4 février 2020
10 h Bellême, inhumation de M. Jacques Laguette
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 Le Gué-de-la-Chaîne, inhumation de Mme Odette Chaillou
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 5 février 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 6 février 2020
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 7 février 2020
16 h 45 chapelle de l’hôpital, messe et adoration eucharistique
19 h salle des fêtes de Verrières, réunion du Conseil d’orientation du Pôle missionnaire du Perche sud.

[|5e dimanche du Temps ordinaire - Dimanche de la santé|]Samedi 8 février 2020
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 9 février 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous porterons dans notre prière : Madeleine Pottier, Guy Baron.

Deux vieillards, un jeune couple et un enfant

En Orient, on appelle cette fête de la Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem, « la fête de la rencontre ». C’est, en effet, la rencontre entre deux vieillards, un jeune couple et un enfant. Mais plus profondément pour l’évangéliste Matthieu, c’est la rencontre de la Première et de la Nouvelle Alliance. Syméon et Anne symbolisent la Loi de la Première Alliance, l’Enfant symbolise la Grâce de la Nouvelle Alliance. Marie et Joseph sont comme la charnière qui unit les deux alliances, la Loi qu’ils pratiquent en venant présenter leur premier-né et la grâce qu’ils reçoivent de Lui.

En reconnaissant en cet enfant le Messie promis par Dieu et attendu par Israël, Siméon, homme juste et religieux, c’est-à-dire parfaitement ajusté à la volonté de Dieu, indique que la Première Alliance est accomplie, c’est-à-dire qu’elle est portée à la perfection de l’amour dans la personne même de l’enfant dont le nom signifie « le Seigneur sauve » qui est donné en cadeau au monde par le Père. Siméon le reconnaît : « Mes yeux ont vu le Salut [l’Amour sauveur], gloire d’Israël et lumière pour les nations. » Anne, servante du Seigneur, habitant le Temple, c’est-à-dire le cœur de Dieu, jour et nuit, chante les merveilles de Dieu.

Avec Jésus, nous ne sommes plus dans l’ordre de la Loi et des obligations, nous sommes dans l’ordre de la grâce et de la liberté. Saint Paul le dira : « Vous avez été appelés à la liberté. » Certes, la Loi demeure, mais elle n’est pas première ; elle est comme un pédagogue pour nous apprendre à aimer ; elle est importante à pratiquer comme une réponse à l’Amour premier de Dieu, c’est-à-dire au don qu’il fait de Lui-même aux hommes en et par Jésus.

La coutume voulait qu’à l’occasion de la naissance du premier enfant, le couple offre un agneau. Marie et Joseph, eux, apportent l’offrande des pauvres : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. D’ailleurs, l’agneau qui sera offert en sacrifice n’est-il par Jésus lui-même comme le désignera Jean Baptiste l’Agneau de Dieu et comme le décrit Isaïe et le livre de l’Apocalypse ? Agneau immolé sur la croix, agneau vainqueur du mal, du péché et de la mort éternelle.

Pour Joseph et Marie, cet enfant ne sera pas de tout repos. La mise en pratique de l’Évangile ne l’est pas non plus. La vie chrétienne apporte beaucoup de bonheur mais elle contient aussi une part de tragique que la vie de Jésus révèle au grand jour. Il ne laisse pas indifférent. Déjà, Siméon annonce que cet enfant sera un signe de contradiction et que Marie elle-même souffrira avec son enfant. Chrétiens dans la société actuelle, ne sommes-nous pas aussi, pour bon nombre de nos contemporains, des signes de contradiction. Invités à tenir ensemble l’amour de Dieu et l’amour du prochain, notre amour pour Dieu n’est pas toujours compris parce que beaucoup ne connaissent pas le véritable visage de Dieu révélé en Jésus, parce que beaucoup s’imagine une image de Dieu qui n’est pas la belle image que nous transmet la Révélation biblique.

Il ne faut pas s’en offusquer : l’auteur de la lettre aux Hébreux l’affirme lui aussi lorsqu’il montre que Jésus est l’Unique grand prêtre, qui n’offre plus à Dieu des sacrifices comme le faisaient les prêtres du Temple, mais il s’offre lui-même au Père en donnant sa vie pour les hommes : il s’est rendu « en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi (…) Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent l’épreuve. »

Le don que le Fils de Dieu fait de sa vie pour nous et pour tous les hommes est le seul sacrifice agréable à Dieu puisqu’il est rempli à la fois d’amour pour le Père et d’amour pour les hommes.

Quant à nous, nous pouvons offrir au Père nos deux petites colombes, nous pouvons remettre entre ses mains chacune de nos journées en lui demandant qu’il nous éclaire de la lumière du Christ afin que notre manière d’agir et de parler lui soit agréable et soit respectueuse de ceux que nous rencontrons.
Jacques Roger