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Infos du 15 au 23 février 2020 - Bellême

dimanche 23 février 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière cette semaine : Gérard Tasse, 85 ans, à Saint-Ouen-de-la-Cour, Olivier Hamelin, 50 ans, fils de Jacques et Eliane.

[|6e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 15 février 2020
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 16 février 2020
10 h 30 Bellême (hommage à Pierre Guillin qui a longtemps servi la paroisse Saint-Léonard), 11 h Igé

Nous porterons dans notre prière : Roselyne Gisselbrecht, Pierre Guillin.

Mercredi 19 février 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 20 février 2020
9 h 30 au presbytère, préparation du Mercredi des Cendres qui aura lieu au Theil-sur-Huisne à 19 h le 26 février et la veillée du pardon qui aura lieu à Rémalard le 20 mars de 17 h à 19 h
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 21 février 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|7e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 22 février 2020
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 23 février 2020
10 h 30 Bellême , 11 h Igé

 Si tu le veux, tu peux… 

Rappelons-nous ! Cette demande, « Si tu le veux, tu peux me purifier », est faite à Jésus par le lépreux qui manifeste ainsi sa confiance. Curieusement, dans le livre de Ben Sira, c’est le Sage qui invite le croyant : « Si tu le veux, tu peux observer les commandements. » Ainsi, la Parole de Dieu fonde notre liberté et notre responsabilité. Dieu ne s’impose pas mais il se propose et suscite notre liberté pour que nous choisissions et son grand désir, c’est que nous choisissions ce qui est le meilleur pour nous et pour la vie en société : ce qui conduit à la vie. Mais nous pouvons aussi choisir le pire : ce qui mène à la mort, à la mort spirituelle. Autrement dit, nous pouvons lui tourner le dos.

Même si, comme l’indique le Sage, « Dieu n’a donné à personne la permission de pécher », il n’empêche que nous pouvons le faire sans lui demander l’autorisation, tout simplement en se détournant de Lui. Tous les choix qui se présentent à nous n’ont pas même valeur, certains sont porteurs de vie et d’autres de mort. Nos choix ne sont pas indifférents.

Jésus, lui, dans le Sermon sur la montagne, montre que la Loi de Moïse, les « Dix paroles de vie » sont un « minimum requis » pour la vie chrétienne sous le signe de l’Alliance. Mettre ces dix paroles de vie en application dans notre existence est un préalable pour avancer dans la sainteté et vivre en société : refuser le meurtre, l’adultère, le mensonge, c’est déjà vivre sous le régime de l’Alliance mosaïque « Il a été dit aux anciens… ». Jésus ajoute : « Celui qui observe ces exigences sera déclaré grand dans le Royaume des Cieux. » Même si Jésus a transgressé, par exemple le repos du Sabbat, il n’a pas aboli la Loi mais il l’a redéfinie en quelque sorte : la loi n’est pas faite pour asservir l’être humain mais pour le libérer.

Ainsi, Jésus invite ceux qui veulent le suivre à aller au-delà de ce minimum requis pour une vie sociale la plus harmonieuse possible. Jésus appelle à aller plus loin dans la sainteté par une vie ajustée à la sienne, Lui le Saint de Dieu : « Eh bien, moi, je vous dis… » Non seulement, pas de meurtre, d’adultère, de mensonge… mais pas même d’insulte, ni de regard malsain, ni de serment dont nous ne sommes pas certain de pouvoir les tenir.

Ainsi, Jésus nous invite à prendre soin de nos sens qui peuvent être pour nous, selon notre bon vouloir, occasion de relation saine ou de péché :

—  l’œil et le regard qui peut être un regard de compassion, de bienveillance ou, au contraire, de convoitise et de malveillance ;

—  la main et le toucher qui peut servir à saluer, encourager, réconforter ou, au contraire, à repousser et violenter ;

—  la bouche et le parler par lequel nous pouvons bénir ou maudire, dire du bien ou dire du mal. Jésus invite également, non seulement ne pas faire de faux serments, mais à ne pas faire de serments du tout, car seul Dieu peut s’engager envers nous et tenir ses promesses.

Le sermon sur la montagne des chapitres 5, 6 et 7 de l’évangile selon saint Matthieu est l’horizon que Jésus place devant les yeux de ceux qui veulent devenir ses disciples : c’est un combat à mener, un véritable combat spirituel qui est presque impossible à mener sans la grâce de Dieu. Avec sa grâce, Jésus nous invite à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous réconcilier avec celui avec qui nous avons un différent avant d’aller présenter notre offrande à l’autel ; autrement dit avant d’aller communier, car l’Eucharistie est le sacrement de l’unité.

Et si aujourd’hui, nous nous engageons dans le mariage ou la consécration religieuse par une promesse, c’est d’abord parce que nous nous appuyons sur la grâce de fidélité que Dieu ne cesse pas de donner à ceux qui la lui demandent.

En écoutant le Sermon sur la montagne, on peut se poser la question : la vie chrétienne n’est-elle pas comme un ouvrage qui ne sera jamais achevé, un ouvrage qui demande qu’on le remette sans cesse sur le métier ? Le métier qu’est la Parole de Dieu qui vient, sans cesse, nous raboter, pour que nous devenions toujours davantage à l’image du Christ Jésus lui-même.

Jésus nous invite à la clarté : « Que votre oui soit oui et que votre non soit non » et il ajoute « Tout le reste vient du mauvais ».

À l’image de Jésus qui n’est que « oui » au Père de toute bénédiction, Il est l’« amen de Dieu », comme le souligne le livre de l’Apocalypse.

À l’image de Jésus qui a dit « non » au père du mensonge, à l’accusateur de Dieu et des hommes.

Que notre oui soit oui, que notre non soit non, n’est-ce pas là la sagesse dont parle saint Paul ? Cette sagesse qui nous permet de percer le mystère et la volonté de Dieu. Cette sagesse que nous recevons par révélation et grâce de Dieu. « Car l’Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu » qui habite en nous.

Jacques Roger