Infos du 7 au 15 mars 2020 - Bellême

Nous portons dans notre prière : Marie-Thérèse Guillin, 93 ans, à Bellême, Paulette Gautret, 89 ans, à La Perrière, Marylène Maillet, 62 ans, à Bellême, Lyliane Gesret, 85 ans, à Bellême, Claude Garnier, 52 ans, à Bellême.

[|2e dimanche de Carême|]Samedi 7 mars 2020
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 8 mars 2020
messe 10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé
14 h au presbytère, rencontre des couples qui se préparent à célébrer leur mariage dans notre Pôle missionnaire.

Nous portons dans notre prière : Jean Bresteau, Catherine de Vaucelles, des personnes malades.

Lundi 9 mars 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h au presbytère, réunion des catéchistes du primaire de notre Pôle missionnaire du Perche sud

Mardi 10 mars 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 11 mars 2020
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétiens des Retraités

Jeudi 12 mars 2020
9 h 30 à Rémalard, réunion de l’Équipe d’animation pastorale du Pôle missionnaire du Perche sud
16 h 30 groupe Saint-Thomas d’Aquin : approfondissement de la foi.
18 h 15 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 13 mars 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
19 h - 22 h 30 au presbytère, rencontre des jeunes qui se préparent à célébrer la Confirmation

[|3e dimanche de Carême|]Samedi 14 mars 2020
18 h 30 messe à la chapelle de l‘hôpital

Dimanche 15 mars 2020
messe 10 h 30 à Bellême, avec la participation du groupe diocésain « Foi et lumière » accompagné par le diacre Jean-Marie Poussin, 11 h à Igé

« Clin Dieu » sur nos chemins

Les trois apôtres, Pierre, Jacques et Jean sont sans doute les disciples les plus proches de Jésus et pourtant ils ont du mal à saisir qui il est. Ils ont du mal à comprendre la manière dont il entend se manifester comme le Messie promis par Dieu et attendu par Israël. Ne l’oublions pas : Pierre, qui veut protéger son Maître, vient de se faire traiter de « Satan », comme s’il voulait barrer la route que Jésus doit prendre. Il veut épargner à son Maître les souffrances et la mort violente qui se profile à l’horizon sans se rendre compte que c’est en donnant sa vie et qu’en allant jusqu’au bout de l’amour que le Seigneur vient sauver l’humanité de tous ses égoïsmes ; quant à Jacques et Jean, ils sont loin de tout cela, ils lorgnent les premières place dans le Royaume annoncé par Jésus.

• Ce sont eux, pourtant, ces pauvres hommes, que Jésus emmène avec lui, à l’écart, sur la montagne. Là, dans la prière, les trois disciples font une expérience inouïe : ils voient leur Maître avec d’autres yeux : ceux du Père. Ils le voient sous un jour nouveau, blanc comme la neige et lumineux comme le soleil. Sa figure humaine est transfigurée : ils entendent la parole du Père : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie, écoutez-le ». Écoutez la Parole vivante du Père.

• Jésus se situe dans la continuité de la première Alliance : il porte à la perfection de l’amour la Loi représentée par Moïse ; il est la Parole même du Père dans la lignée d’Élie, le prophète. La nuée rappelle la révélation de Dieu à Moïse au buisson ardent. Elle rappelle aussi la marche du peuple dans le désert, guidé par cette nuée le jour et par la colonne de feu la nuit : Dieu n’abandonne jamais les siens. Il se révèle à nous et nous accompagne dans notre marche, notre pèlerinage sur cette terre aujourd’hui et maintenant.

• Cette expérience inouïe que font les trois disciples leur permettra de traverser avec Lui l’épreuve de la Passion, même s’ils s’endormiront à Gethsémani dans un certain déni de ce qui leur avait été annoncé : les souffrances et la mort de leur Maître.

• Si Jésus leur ordonne de garder le silence sur ce qu’ils viennent de vivre, c’est sans doute parce qu’ils ne comprendront vraiment l’attitude de leur Maître qu’après sa résurrection d’entre les morts. Lorsque son visage défiguré par les outrages et les coups, sera de nouveau transfiguré, alors, ils pourront comprendre pourquoi il a voulu descendre avec les pécheurs dans les eaux profondes de la mort lors de son baptême et pourquoi, il a voulu aller jusqu’au bout de son humanité en acceptant d’être conduit à la mort violente et injuste de la croix, réservée aux criminels.

• Cette expérience inouïe, semblable à celle de Marie à l’annonciation et à celle des bergers à Bethléem, saisit d’une « grande crainte » les disciples. Quand Dieu passe, il se passe quelque chose ! Il nous saisit. Pierre voudrait éterniser ce moment de bonheur. Mais Jésus les invite à se lever et à redescendre dans la plaine, le lieu du quotidien.

• Comme Abraham a été appelé à quitter sa patrie et sa famille pour s’attacher au Seigneur, avec la promesse d’être béni et comblé, nos trois apôtres sont invités à quitter ce moment de bonheur, ce clin d’œil de Dieu pour suivre et accompagner Celui qui va vivre sa Passion et sa mort avec la promesse que celle-ci sera une traversée et non une fin. Ce moment inattendu leur permettra de garder, malgré tout, leur confiance qui, pourtant, sera mise à rude épreuve : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve toute ma joie, écoutez-le ».

En ce temps de Carême, nous sommes invités à prendre le temps dans la prière, à l’écart du bruit qui disperse, d’écouter le Seigneur, comme nous y invite le Père. L’écouter nous parler au cœur, l’écouter dans sa Parole lue, méditée et priée, l’écouter par la parole que nous adressent nos frères. Nous sommes invités aussi à faire mémoire de tous les moments où le Seigneur s’est montré à nous comme transfiguré, lumineux, nous apportant réconfort et consolation.

En ce temps de Carême, prenons le temps de nous poser et de faire mémoire de ces instants lumineux où le Seigneur s’est révélé à nous. Le pape François nous y invite : « Revenons sans cesse à ce point incandescent où la grâce de Dieu nous a touché. » Ces moments où nous l’avons « vu » rayonnant de lumière ne peuvent-ils pas nous aider à traverser les épreuves et les difficultés qui se présentent à nous ?
Jacques Roger