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Infos du 27 juin au 5 juillet 2020 - Le Theil-sur-Huisne

dimanche 5 juillet 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans nos prières Jules Brunet, Annie et Didier, la famille Landré-Malizieux.

Samedi 27 juin 2020
10 h 00 2e étape de la préparation au baptême
à 18 h 00 baptême d’Emmy Debray à Ceton

Dimanche 28 juin 2020
10 h 30 messe au Theil-sur-Huisne et 3e étape de la préparation au baptême
à 15 h 30 ordinations sacerdotales d’Amen Ovoh et Mehdi Riffi à la cathédrale de Sées

Lundi 29 juin 2020
18 h 00 Perche Verrière espérance à Saint-Germain-des-Grois

Mardi 30 juin 2020
18 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Mercredi 1 juillet 2020
10 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Jeudi 2 juillet 2020
9 h 30 Équipe d’animation pastorale à la salle paroissiale

Vendredi 3 juillet 2020
18 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Samedi 4 juillet 2020
18 h 00 messe à Ceton

Dimanche 5 juillet 2020
10 h 30 messe au Theil-sur-Huisne

[|XIIIe dimanche du Temps ordinaire|]Pour un incroyant, la souffrance est un mal sans espérance ; pour un chrétien la croix est le salut. Pour un incroyant l’accueil des autres s’appelle solidarité, pour un chrétien, charité. Aujourd’hui essayons de comprendre de quel « esprit nous sommes. »

Lecture du second livre des Rois (4, 8-15)

L’hospitalité que la femme de Sunam réserve au prophète est sans doute pratique courante dans Israël de l’époque. Pourtant, deux caractéristiques de cette hospitalité sont mises en évidence. La femme a compris qu’Élisée, homme de Dieu, cherchait une retraite solitaire, par délicatesse, elle lui fait construire une chambre à part sur la terrasse de sa maison. En outre, bien qu’elle l’ait reconnu comme un prophète tout proche de Dieu, jamais elle ne lui a parlé du drame de sa vie, celui d’un foyer sans enfant ; son hospitalité était gratuite. Aussi Élisée, avec autant de délicatesse, lui promet-il ce fils qu’elle n’escomptait plus.

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (6, 3...11)

Le baptême nous a plongés dans le Christ pour nous permettre de ne faire plus qu’un avec lui, avec ses sentiments, avec sa destinée. S’unir ainsi au Christ, c’est se laisser crucifier avec lui en s’arrachant au péché, pour ressusciter avec lui, en partageant sa vie éternelle. Certes, nous n’avons pas fini de nous arracher au péché, et nous ne sommes pas encore les ressuscités de demain : il y faut toute une vie d’efforts et de grâce de Dieu, mais cela, la fidélité à notre baptême.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (10, 37-42)

Être disciple du Christ, c’est le faire passer avant tout, avant les êtres qu’on affectionne le plus, avant sa propre vie ; c’est être prêt à mourir pour lui : prendre sa croix, c’était alors accepter la mort ignominieuse des esclaves crucifiés ! Dieu seul peut réclamer cela. C’est parce qu’il est Dieu que Jésus peut assurer qu’une vie ainsi donnée à cause de lui est une vie réussie.
La communauté chrétienne de Matthieu connaissait déjà une hiérarchie. Les prophètes et les justes, chrétiens éminents par leur sainteté, étaient fort estimés et sans doute bien accueillis. Les petits de la communauté risquaient par contre d’être méprisés et délaissés. Matthieu réagit : un simple disciple, fut-il un de ces petits, a un tel prix pour Jésus que le moindre geste d’attention à son égard ne restera pas sans récompense.

Bon dimanche à tous.
Père François