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Infos du 11 au 19 juillet 2020 - Bellême

dimanche 19 juillet 2020, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : David Poussin, 38 ans, au Gué-de-la-Chaîne, René Lebatteux, 78 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, Marcelle Bâcle, 89 ans, à Saint-Cyr-la-Rosière.

[|15e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 11 juillet 2020
18 h 30 messe à l’église de Chemilli

Dimanche 12 juillet 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Mercredi 15 juillet 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 16 juillet 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 17 juillet 2020
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|16e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 18 juillet 2020
18 h 30 messe à l’église de Saint-Martin-du-vieux-Bellême

Dimanche 19 juillet 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Daniel Beunardeau.

La fécondité de la Parole dépend de la grâce de Dieu et du terrain dans lequel elle est semée

Les paysans le savent bien : la récolte dépend à la fois de la qualité de la graine et du terrain dans lequel elle est semée. En employant cette comparaison entre la semence jetée à profusion et la Parole de vie annoncée à tous, Jésus, le Semeur, comme le paysan, sème en nous une parole qui a toutes les promesses de porter du fruit. La Parole de Dieu est de qualité supérieure et ses fruits sont décrits par saint Paul : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi (Ga 5, 22-23). Ce sont là les fruits que l’Esprit fait éclore en ceux qui écoutent la Parole et la mettent en pratique. La Parole germe en eux et porte du fruit car ils ont laissé l’Esprit travailler leur cœur.

La grâce de Dieu est donnée à tous

Comme le paysan qui sème largement dans son champ et hors de son champ, Jésus annonce la Parole de Dieu à tous. Du côté de Dieu, pas de problème, la Parole, comme une graine de bonne qualité, a toutes les promesses de donner de bons fruits. Dieu, en Isaïe l’indique : « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »

Travailler les terrains pour l’accueillir est notre tâche : foi, espérance et charité

De notre côté, du côté du terrain, notre liberté et notre responsabilité sont suscitées : nous sommes invités à travailler le terrain qu’est notre âme pour qu’elle soit prête à accueillir la Parole de Dieu et qu’elle puisse porter du fruit. Notre âme n’est-elle pas composée de tous les terrains dont il est question dans la parabole ?

La Parole tombée sur le bord du chemin n’atteint pas notre cœur. Elle ne nous touche pas, elle demeure extérieure à nous, elle s’envole et ne peut porter de fruits. Il manque l’enracinement profond dans la foi.

La Parole tombée sur un sol pierreux, sur un cœur dur et sec, imperméable aux autres ne peut porter de fruits. Il manque la charité qui transforme nos cœurs.

La Parole tombée dans les ronces, dans un cœur trop préoccupé des choses du monde, ne laissant aucune place à Dieu, considérant que la terre est le seul horizon, se trouve étouffée et ne peut grandir et porter du fruit. Il manque l’espérance en un à-venir qui dépasse ce que l’on peut imaginer.

À certains moments de nos vies, faute d’avoir travaillé notre cœur, faute d’avoir pris soin de notre âme, la Parole s’envole, se dessèche ou se trouve étouffée. À d’autres moments, elle tombe dans un cœur ouvert et accueillant dans lequel elle peut s’épanouir, rayonner et être comme une lumière pour ceux que nous côtoyons.

Il ne faut pas se le cacher, travailler notre cœur pour que la Parole semée par l’Esprit porte du fruit est un véritable combat. Comme l’indique saint Paul : avec toute la création, nous passons par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Si, déjà par le baptême, nous avons été adoptés par Dieu qui fait de nous ses enfants, nous pouvons constater que nous ne nous comportons pas encore pleinement comme fils et filles de Dieu. D’une certaine manière, nous sommes encore en gestation et notre enfantement n’est pas achevé. Saint Paul nous encourage : Il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.

Le temps présent n’est-il pas pour nous un temps d’attente favorable, de préparation et d’aspiration à partager la vie en Dieu, déjà en ce temps et en plénitude quand l’heure sera venue pour nous ?
Jacques Roger