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Infos du 1er au 9 août 2020 - Bellême

dimanche 9 août 2020, par Jean-Noël

[|18e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 1er août 2020
18 h 30 messe à l’église de Vaunoise

Dimanche 2 août 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Lucette Pilpay, Élisabeth Déchin, Éliane Girout.

Lundi 3 août 2020
11 h messe à l’oratoire du presbytère
12 h rencontre des catéchistes pour envisager l’année 2020-2021

Mardi 4 août 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 5 août 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 6 août 2020 - Fête de la Transfiguration du Seigneur
18 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 7 août 2020
18 h messe et adoration eucharistique à la chapelle des saints Louis et Zélie à La Croulerie à Chemilli

[|19e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 8 août 2020
18 h 30 messe à l’église d’Appenai-sous-Bellême

Dimanche 9 août 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Guy Gallet, Dominique Maudet, Jean Bizet.

L’eau de la Parole et le Pain de l’Eucharistie

Nous savons bien que l’eau et le pain sont les nourritures de base pour la santé de notre corps. Celui-ci renferme 80% d’eau et sans eau il se déshydrate et dépérit. Le pain est le symbole de la nourriture nécessaire pour notre corps. Mais « l’homme ne vit pas seulement de pain, indique déjà Moïse, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8, 3).

Eau et pain, sobriété et simplicité

Si le pain et l’eau sont essentiels à la vie de notre corps, le pain et la parole sont essentiels pour notre vie sociale : nul ne peut vivre sans relation avec autrui. La Parole de Dieu et le Pain eucharistique sont les nourritures nécessaires pour la vie de notre âme, notre vie spirituelle, pour notre relation avec Dieu. Par le prophète Isaïe, Dieu invite son peuple à aiguiser sa soif et à venir s’abreuver au puits de la Parole : « Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ? » Le Seigneur invite : « Prêtez l’oreille ! Venez à moi ! Écoutez et vous vivrez. »

Ne pouvons-nous pas relire la pandémie que nous connaissons comme une invitation du Seigneur à retrouver la sobriété frugale de l’eau et du pain et la simplicité du partage de la Parole et du Pain eucharistique ? Combien d’inquiétudes nous angoissent pour des futilités ?

Dieu ne fait pas sans nous et sans Dieu nous ne pouvons rien faire

De son côté, Jésus est saisi de compassion envers la foule qui le cherche jusqu’à l’endroit désertique où il s’est retiré pour s’entretenir avec Dieu son Père. Ils ne voient pas les heures passer tant ils ont soif d’écouter sa parole de consolation, d’encouragement et de confiance. Mais les disciples s’inquiètent : « Renvoie donc cette foule, qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » Jésus les met face à leur responsabilité : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Autrement dit : nous sommes responsables les uns des autres. Grâce aux cinq pains et aux deux poissons, offerts par quelques-uns, Jésus va pouvoir donner à manger à tous. Dieu ne fait pas sans nous. Sans Dieu, nous ne pouvons rien faire. Dieu fait avec nous et il nous invite à faire avec lui. Nous sommes sous le régime de l’Alliance.

Prier ensemble la Parole de Dieu et participer à l’Eucharistie dominicale

En écoutant Isaïe et Matthieu, nous percevons l’invitation de Dieu à venir nous abreuver à ce que le concile Vatican II appelle « l’unique table de la Parole de Dieu et du Corps du Christ, le pain de vie » (DV nº 21). Nous le faisons chaque dimanche qui est comme la Pâque hebdomadaire où Jésus ressuscité nous rejoint et nous invite à la nouvelle Table d’Emmaüs. Le Concile ajoute : « La prière doit aller de pair avec la lecture de la Sainte Écriture, pour qu’un échange se noue entre Dieu et l’homme, car nous lui parlons quand nous prions, mais nous l’écoutons quand nous lisons les oracles divins » (DV nº 25).

La pandémie a été pour quelques-uns l’occasion d’une lecture et d’une écoute de la Parole de Dieu en petits groupes de partage. N’avons-nous pas à développer dans nos familles, nos villages ou nos quartiers la lecture priée de l’Écriture en petits groupes où chacun peut entendre le Seigneur lui parler à travers la voix d’un frère ou d’une sœur dans la foi ? N’est-ce pas dans la mesure où nous nous mettrons ensemble à l’écoute de la Parole, comme des disciples, que nos paroisses deviendront des communautés missionnaires qui, par leur art de vivre en harmonie avec la Parole, feront signe à nos contemporains et seront comme des puits où ils pourront venir se désaltérer, déposer leurs fardeaux et retrouver la paix qui vient de Dieu ? Que l’Esprit de Dieu ravive notre soif de la Parole, notre faim eucharistique et nous rende serviteurs et servantes de nos frères.
Jacques Roger