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Infos du 5 au 13 septembre 2020 - Bellême

dimanche 13 septembre 2020, par Jean-Noël

Nous portons dans notre prière : Annick Wiart, 70 ans, à Bellême, Pierrette Coudray, 61 ans, à Igé, Monique Farcy, 81 ans, à Chemilli.

[|23e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 5 septembre 2020
18 h 30 à La Chapelle-Souëf

Dimanche 6 septembre 2020
10 h 30 à Bellême, baptême de Léo Chevalier

Nous portons dans notre prière : Daniel Fosse, Marie-Claire de Blotteaau, Lucette Pilpay, les familles Berger-Lemaître.

Lundi 7 septembre 2020
10 h 30 à Bellême, inhumation de Mme Annick Wiart
15 h à Igé, inhumation de Mme Pierrette Coudray
16 h 30 - 18 h 30 au presbytère, inscription des enfants du primaire en catéchèse

Mardi 8 septembre 2020 - Fête de la nativité de Marie
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétien des Retraités
18 h messe à la chapelle Notre-Dame-du-vieux-château (Saint-Santin)

Mercredi 9 septembre 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 10 septembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 11 septembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 12 septembre 2020
16 h à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, mariage de Blandine Roussel et Christophe Billaud

[|24e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 12 septembre 2020
18 h 30 à Origny-le-Butin

Dimanche 13 septembre 2020
10 h 30 à Bellême

La vie en Église comme la vie en société n’est pas de tout repos

Le chapitre 18 de l’évangile selon saint Matthieu est consacré à la vie en Église. Jésus nous invite à ne pas ajuster nos comportements à ceux du monde. Nous sommes dans le monde et nous participons aux comportements du monde : compétition, jalousie, violence, jugements, critiques systématiques, soupçons, rancunes… Tout cela ne devrait pas être de mise dans nos communautés ecclésiales. Mais la réalité est là : nous sommes des êtres humains, appelés à la sainteté, certes, mais marqués par le péché qui nous tient en esclavage.

La correction fraternelle

Jésus place la barre très haut. Certes, il sait bien ce qui est dans le cœur de l’homme et il sait combien les relations sociales sont parfois difficiles au sein d’une même famille ou d’une association, d’une commune ou même au sein de l’Église. Il s’agit ni de le nier ni d’en prendre son parti : Jésus invite à s’entraider pour progresser dans un « mieux vivre ensemble ». Ainsi, il nous appelle à nous reprendre les uns les autres quand cela est nécessaire. Ce n’est facile ni pour celui qui se sent le devoir de faire une remarque — il faut de la délicatesse —ni pour celui qui reçoit la réprobation — il faut beaucoup d’humilité pour l’accepter.

Une démarche en trois temps

—  d’abord, il est nécessaire que l’offense soit dite en face à face avec tact et en vérité : « J’ai été blessé par ton attitude, par ta parole, par tes critiques… » Cela n’est déjà pas facile ;

—  si cela aboutit à une fin de non-recevoir, Jésus invite à trouver un ou deux médiateurs : il est rare, en effet, que les torts soient d’un seul côté et un médiateur peut aider à faire la vérité et à entrer dans une démarche de réconciliation et de conversion en mettant la prière au cœur cette démarche ;

—  enfin, si cela n’aboutit pas, Jésus invite à en parler à la communauté ecclésiale qui pourra se mettre en prière pour celui qui s’enferme sur lui-même et se coupe de la communauté. Appel à l’Esprit saint pour qu’il revienne.

Nous le savons bien, cette démarche est difficile. Il nous faut pour cela :

—  retrouver la simplicité de l’enfant qui est en nous

À la question des disciples : « Qui est le plus grand dans le royaume des cieux ? » Jésus répond en mettant un enfant au centre et en invitant ses disciples à progresser dans la simplicité et la candeur, la confiance et l’audace qui caractérisent les enfants. Les vrais grands, en effet, ne sont-ils pas ceux qui savent se rendre humbles comme les enfants dont la bouderie ne dure qu’un instant ? Alors que nos rancunes durent parfois des mois et des années et vont quelquefois jusqu’à se transmettre de génération en génération.

—  accomplir la mission prophétique du guetteur

L’onction reçue lors de notre baptême nous a consacrés « prêtre, prophète et roi ». La mission prophétique consiste à veiller à ce qu’aucun membre ne se perde en chemin en prenant une mauvaise direction. Autrement dit, nous sommes responsables les uns des autres. En Ézéchiel, le Seigneur le rappelle avec force : « Si tu ne dis pas au méchant d’abandonner sa conduite mauvaise, lui, mourra dans son péché, mais à toi, je demanderai compte de son sang. »

La dette de l’amour mutuel

Oui, l’Évangile du Christ, s’il est une bonne nouvelle qui invite à aimer, est aussi terriblement exigeant car nous serons toujours en dette d’amour :

—  en dette d’amour envers le Seigneur qui nous aime d’un amour infiniment grand et parfait ;

—  et en dette envers nos frères car nous savons si mal les aimer.

En amour, ne sommes-nous pas comme sur un sentier de montagne ? Il convient de s’accrocher : nous pouvons toujours, en cordée, en Église, et avec la grâce de Dieu, progresser et avancer vers le sommet.

Le sommet à atteindre, c’est Dieu lui-même qui est Amour. Pas à pas, nous montons vers Lui et Lui ne cesse de s’approcher de nous et de nous tendre la main.
Jacques Roger

Lettre de Mgr Habert
- bioéthique
- septembre 2020