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Infos du 19 au 27 septembre 2020 - Bellême

dimanche 27 septembre 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Michel Crouzet, 87 ans, à Bellême, Janine Poitau, 97 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême.

[|25e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 19 septembre 2020
18 h 30 à Saint-Ouen-de-la-Cour

Dimanche 20 septembre 2020
10 h 30 Bellême
baptêmes de Cassandre Boulay et Charlotte Odillard

Nous portons dans notre prière : Robert Gouhier, Robert Roulleau, Dominique Esnault, Geneviève Arnauld, Alain Rouvière, Jean-Pierre Lever, neveu de l’abbé Detoc.

Lundi 21 septembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 22 septembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire
18 h 30 église Saint-Sauveur, rencontre avec les parents des jeunes de 6e et de 5e

Mercredi 23 septembre 2020
14 h Berd’huis, réunion du Comité de rédaction de Paroles de vie
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 24 septembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h église Saint-Sauveur, réflexion des acteurs pastoraux sur le devenir de notre Pôle missionnaire

Vendredi 25 septembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
15 h Conférence Saint-Vincent de Paul

Samedi 26 septembre 2020
14 h 30 Bellême, mariage d’Ischana Chomiky et Alexis Bonnard

[|26e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 26 septembre 2020
18 h 30 à Bellavilliers, baptême de Siméon Fleury

Dimanche 27 septembre 2020
10 h Bellême à La Croix Feue-Reine avec Mgr Jacques Habert qui confirmera 17 jeunes et 3 adultes

Dieu serait-il injuste ?

Si un chef d’entreprise agissait aujourd’hui comme le Maître du domaine de la parabole, il serait vite accusé d’injustice et de favoritisme. Mais Dieu ne compte pas comme nous. On pourrait dire que c’est un piètre comptable. Déjà, en Isaïe, il avait annoncé : « Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos chemins ne sont pas mes chemins. »

Jésus dévoile au grand jour les bontés du Père

Pourquoi le Maître du domaine a-t-il commencé à distribuer le salaire aux derniers embauchés plutôt qu’aux premiers ? S’il avait habilement commencé par les premiers, ceux-ci n’auraient pas eu connaissance de la rétribution des derniers et il n’y aurait eu aucune récrimination. En commençant par les derniers et en donnant à ceux-ci le même salaire qu’à ceux qui ont peiné sous le poids du jour et de la chaleur, on dirait familièrement que le Maître du domaine fournit les fouets pour se faire battre. Mais ses pensées ne sont pas nos pensées : il veut montrer qu’il s’appuie sur la miséricorde plutôt que sur le mérite. Le contrat avec les premiers est honoré : ils reçoivent le salaire convenu. Aucun contrat n’a été signé avec les autres, ce qu’ils reçoivent est dû à la générosité du maître.

La justice du cœur, c’est la miséricorde

Cette parabole concerne notre relation à Dieu. Il ne cesse d’appeler à travailler à sa Vigne, à annoncer l’Évangile de la vie et à servir les autres. Fidèles ou pécheurs, ouvriers de la première ou de la dernière heure, Dieu nous aime d’un même amour et il ne nous laisse pas à rien faire. Humainement parlant, dans une société qui prône le mérite, avec juste raison parfois, la générosité du maître pour les derniers embauchés n’est-elle pas difficile à comprendre et à accepter ? « Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? »

Rappelons-nous la réaction du fils ainé de la parabole : « Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Et quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras. » La réponse du Père est magnifique mais elle défie tous nos calculs : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait se réjouir car ton frère que voilà était perdu et il est retrouvé. »

Rappelons-nous le bandit repenti de la dernière minute : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le paradis. » Rappelons-nous la pécheresse chez Simon, le Pharisien qui lorgne du coin de l’œil : « S’il savait qui est cette femme une pécheresse. » Jésus répond : « Ses péchés, ses nombreux péchés sont pardonnés puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. » Tandis que toi, Simon, tu es sous le régime des réceptions mondaines, tu m’as invité par obligation mais ton cœur n’y est pas.

Accueilles-nous dans la compagnie des saints sans nous juger sur le mérite mais en accordant ton pardon

C’est la magnifique demande que nous faisons au Seigneur dans la prière eucharistique nº 1. L’apôtre Paul lui-même, s’il se reconnaît quelques mérites pour avoir traversé tant et tant d’épreuves « à cause de Jésus et de l’Évangile, avoue lui-même : « Ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce venant en moi, n’a pas été stérile. »

La Révélation l’ayant complètement retourné, Paul affirme « Pour moi, vivre c’est le Christ et mourir est un avantage. » Nous voyons Paul tiraillé entre la mission que le Seigneur lui a confiée et son désir de le rencontrer en plénitude après cette vie terrestre : « Je désire partir pour être avec le Christ, car c’est bien préférable ; mais à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire.

Contrairement à une société comme la nôtre marquée par l’égalitarisme et la méritocratie, ce qui, d’une certaine manière, peut se concevoir, le monde de Dieu, lui, est radicalement différent : avant de regarder nos mérites, il sonde notre être profond, compatit à nos souffrances et prodigue sa miséricorde à chacun, qu’il soit fidèle depuis toujours, qu’il soit revenu sur le tard ou même qu’il se soit un repenti de dernière minute. Ne prenons pas ombrage de la bonté de Dieu ; essayons plutôt d’ajuster notre vie sur sa miséricorde.
Jacques Roger