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Infos du 26 septembre au 4 octobre 2020 - Bellême
dimanche 4 octobre 2020, par
[|26e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 26 septembre 2020
18 h 30 à Bellavilliers, baptême de Siméon Fleury
Dimanche 27 septembre 2020
10 h à La Croix-Feue-Reine, route d’Igé sur le site historique où Blanche de Castille et le futur saint Louis ont fait le siège de Bellême. Confirmation par Mgr Jacques Habert.
Lundi 28 septembre 2020
18 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême
Mardi 29 septembre 2020
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
15 h au presbytère rencontre de l’équipe d’aumônerie de l’EHPAD
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire
Mercredi 30 septembre 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
Jeudi 1er octobre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
Vendredi 2 octobre 2020
18 h messe et adoration eucharistique à la chapelle saint Louis et Zélie à La Croulerie à Chemilli
[|27e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 3 octobre 2020
18 h 30 messe à La Perrière Fête du Rosaire
Dimanche 4 octobre 2020
10 h 30 messe à Bellême
Nous portons dans notre prière : Monique Farcy, Janine Pigal, Lucette Pilpay, les familles Berger-Lemaître.
Un « non » qui devient « oui » vaut mieux qu’un « oui » qui est un « non »
On imagine bien : quand Jésus, s’adressant aux grands prêtres et aux anciens du peuple, leur indique que les publicains et les prostituées les précèdent dans le Royaume des Cieux, la colère ne peut que grandir dans leurs rangs. Ils peuvent se reconnaître dans la parabole des deux fils dont l’un dit « non » mais finalement fait « oui », l’autre dit « oui » et finalement fait « non ». L’enfant qui dit « non » à son père et s’exécute vaut mieux que celui qui dit « oui » mais n’obéit pas.
Saint Luc pourra rapporter les paroles de Jésus : « Il y a plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se convertit [qui passe du non au oui] que pour quatre vint-dix neuf justes qui n’ont [pensent n’avoir] pas besoin de conversion. »
Face à l’appel du Seigneur, appel qui arrive par divers canaux, notre réponse peut être « oui » ou « non ». Elle peut être « oui » et faire « non » ; elle peut être « non » et finalement se transformer en « oui ». La foi n’est pas d’abord penser juste mais agir juste. N’est-ce pas saint Antoine de Padoue qui disait : « La parole est vivante lorsque ce sont les actions qui parlent. Je vous en prie que les paroles se taisent et que les actions parlent. Nous sommes pleins de paroles mais vides d’actions. » Notre foi au Christ, en effet, se manifeste davantage par des actes que par des paroles. Rappelons-nous le reproche fait aux pharisiens : « Ils disent et ne font pas. » Ce reproche ne peut-il pas nous être fait par ceux qui nous regardent vivre et qui attendent, finalement, beaucoup des disciples du Christ ?
À certains moments de notre vie, nous pouvons nous reconnaître dans l’un ou l’autre des fils. Ainsi, ne sommes-nous pas invités à une conversion permanente ? À passer du « non » au « oui » ou à passer du « oui » du bout des lèvres à un « oui » effectif ? Comme l’indique le prophète Ézéchiel, attention à ne pas nous détourner de notre ajustement à Dieu qui nous sauve mais tournons le dos à la méchanceté et revenons vers le Seigneur. Comme l’indique Moïse dans le Deutéronome : « Je mets devant toi, bonheur et malheur, vie et mort. Choisis donc la vie. »
Saint Paul, lui, nous invite à nous réconforter les uns les autres, à nous encourager pour poursuivre sur la route du bien et à demeurer en communion dans l’Esprit : « Que chacun de vous ne soit pas préoccupé par ses propres intérêts. Pensez aussi à ceux des autres. » Paul montre en exemple le Christ Jésus qui, de condition divine a voulu prendre notre humanité jusqu’en ses pires épreuves : la mort violente, injuste et infâme de la croix. Cet abaissement, par amour pour les hommes, lui a valu d’être relevé d’entre les morts par le Père et d’être accueilli dans sa gloire.
Jésus est « l’amen de Dieu », il n’a été que « oui » à son Père et a fait sa volonté. Il est bien notre modèle : regardons comment il vit sa relation au Père et comment il se comporte avec ceux qu’il rencontre. Nous pouvons l’imiter et le suivre car, vraiment pour nous, il est « le chemin, la vérité et la vie ».
Jacques Roger