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Infos du 3 au 11 octobre 2020 - Bellême

dimanche 11 octobre 2020, par Jean-Noël

Nous portons dans notre prière : Marie-Rose Garcia, 98 ans, à Bellême, André Philippe, 85 ans, à Bellême.

[|27e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 3 octobre 2020
18 h 30 messe à La Perrière « Fête du Rosaire »

Dimanche 4 octobre 2020
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Monique Farcy, Janine Pigal, Lucette Pilpay, les familles Berger-Lemaître.

Lundi 5 octobre 2020
14 h 30 église de Bellême, inhumation de M. André Philippe

Mardi 6 octobre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétien des Retraités
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 7 octobre 2020 - Fête de Notre-Dame du Rosaire
17 h messe à l’EHPAD « La rose des vents »

Vendredi 9 octobre 2020
9 h 30 rencontre des secrétaires « réflexions sur le Pôle missionnaire Perche sud »
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 10 octobre 2020
9 h 30 au presbytère rencontre avec une adulte qui demande le baptême. Si d’autres adultes désirent célébrer leur baptême, leur communion ou leur confirmation, qu’ils n’hésitent pas à se faire connaître.

[|28e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 10 octobre 2020
18 h 30 messe à Vaunoise

Dimanche 11 octobre 2020
10 h 30 messe à Bellême

Le chant de l’amour blessé et de la confiance trahie

Il est beau le chant du bien-aimé à sa vigne rapporté par Isaïe. À travers cette parabole, c’est le cri de la déception de Dieu face à Israël, ce peuple choisi qui, peu à peu, s’est détourné de Lui. Déception du Père aujourd’hui face à la Création que l’être humain ne respecte plus. Déception de Dieu face à l’humanité qui se détourne de Lui ou qui prend sa place.

Elle est émouvante la plainte du Seigneur. N’est-elle pas semblable à la plainte d’un papa ou d’une maman qui voit son enfant partir à la dérive ? « Pouvais-je faire plus que je n’ai fait pour ma vigne ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? » Isaïe, qui écrit alors que Jérusalem est proche d’être prise et détruite par les Assyriens, montre que l’attitude du peuple bien-aimé de Dieu, en se détournant de Lui, fait son malheur. Il a mis sa force en lui-même, pauvre peuple fragile, et non en Celui qui l’a créé.

Mais la parabole évangélique montre que Dieu ne prend pas son parti du malheur et de la méchanceté des hommes. Par deux fois il envoie, vers ceux à qui il confie sa création, des serviteurs — autrement dit les prophètes de la Première Alliance — pour en recueillir les fruits. Mais les locataires se comportent en propriétaires, ils ont usurpé la vigne et maintenant tuent les envoyés de Dieu. Mais Dieu croit toujours en eux : « Je leur enverrai mon fils. Ils respecteront mon fils. » Mais ils repoussèrent le fils hors de la vigne et le tuèrent lui aussi.

À travers ces deux paraboles, celle d’Isaïe et celle de Matthieu, c’est bien l’histoire de Dieu avec l’humanité qui est racontée. La déception du Créateur face à des personnes qui ont abusé de sa confiance. Dans son encyclique sur l’écologie intégrale, le pape François écrit : « L’harmonie entre le Créateur, l’humanité et l’ensemble de la création a été rompu par le fait d’avoir prétendu prendre la place de Dieu, en refusant de nous reconnaître comme des créatures limitées (…) Le péché aujourd’hui se manifeste, avec toute sa force de destruction, dans les guerres, sous diverses formes de violence et de maltraitance, dans l’abandon des plus fragiles, dans les agressions contre la nature. Nous ne sommes pas Dieu. La terre nous précède et nous a été donnée. » (nº 66-67).

Malgré tout, Dieu continue à croire en l’être humain et à lui faire confiance. Il le fait en tirant la vie de la mort : « La pierre qu’on rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ; c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. » Car le Fils, qui a été sorti de la mort par le Père, est le prototype de ce qu’est l’être humain devant Dieu. Jésus est à la fois, l’image visible de Dieu invisible et l’image de l’être humain tel que sorti des mains de Dieu au commencement du monde.

L’image de Dieu en nous est souvent défigurée par le péché. Mais le Christ ressuscité vient nous reconfigurer par le pardon qu’il nous offre.

En ces jours de septembre-octobre, nous célébrons de belles figures de sainteté qui font honneur à notre Église et qui nous font signe : Vincent de Paul et Thérèse de l’Enfant Jésus, Jérôme et François d’Assise et jusqu’au futur bienheureux Carlo Acutis, cet adolescent de 15 ans, mort en 2006 et qui peut inspirer bien des jeunes aujourd’hui. Tous, à plusieurs siècles de distance et dans des situations différentes, nous invitent à mettre l’amour de Dieu et l’amour du prochain au cœur même de nos vies, à laisser la Parole de Dieu inspirer et guider nos décisions et à ne pas nous encombrer de futilités pour aller à l’essentiel.

Comme saint Paul également nous y invite : « Tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite éloge, tout cela prenez-le en compte et mettez-le en pratique. » Paul ajoute : « Et le Dieu de la paix sera avec vous ! »
Jacques Roger