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Infos du 31 octobre au 2 novembre 2020 - Bellême

dimanche 8 novembre 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Josiane Valiton, 79 ans, à Bellême, Gisèle Moreau, 74 ans, à Bellême, Roger Bellanger, 99 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, les victimes de l’attentat de Nice.

[|Fête de la Toussaint|]Samedi 31 octobre 2020
18 h 30 messe à La Perrière

Dimanche 1er novembre 2020
messes 10 h 30 à Bellême, 11 h 45 à Igé

Lundi 2 novembre 2020
10 h 30 messe pour les défunts à l’église Saint-Sauveur

Nous portons dans notre prière : Michaël Mendès, Carole Bancourt, Josiane Valiton, Bernard Chevalier, Lucette et Charles Pilpay, Jean Bresteau, Thérèse et Philippe Bouvier, la famille Pelouard, la famille Vaseux-Soreau, Serge Robin, la famille Detoc-Lever, Sophie et Jean-Marie Detoc, Thérèse et Ernest Lever, Germaine Sève.

Nous ne pourrons pas, ces prochains dimanches, nous réunir pour la célébration de l’Eucharistie.
Nous resterons unis par la prière et nous pourrons correspondre par courriel ou téléphone.
N’hésitez pas : rogerjac@orange.fr - 06 74 34 63 12

Traverser avec le Christ la grande épreuve de la vie

Nous célébrons cette fête de tous les saints dans un contexte bien particulier, éprouvés par un double virus : le Covid-19 qui porte préjudice à notre santé, à nos relations familiales et sociales, à notre économie, et le terrorisme islamique qui porte préjudice à nos vies, à nos libertés et à notre foi elle-même.

Les armes pour les combattre sont de natures différentes et sont pour l’une dans les mains des médecins et pour les autres dans les mains des responsables politiques.

Mais ces armes sont aussi dans nos mains et nous sommes tous invités à combattre le mal et les forces du Malin qui déferlent sur nos sociétés occidentales et qui, si nous n’y prenons garde, risquent de nous atteindre en plein cœur ?

Nos armes ne peuvent pas être celles du « monde » qui trop souvent mettent de l’huile sur le feu et propagent l’incendie. Nos armes ne peuvent pas être des paroles méprisantes, des actions violentes ou des caricatures blessantes. Nos armes sont celles qu’ont employées les saints, connus et inconnus, que nous fêtons aujourd’hui : leurs actions, faites de bonté, de douceur, de bienveillance et de prière, brillent dans la nuit du monde. Elles éclairent les sentiers de la rencontre des autres dans l’esprit des béatitudes : « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu. »

Ce texte lumineux des béatitudes, ce message de bonheur, vécu par Jésus lui-même, va à contre-courant de celui que prône le monde où la violence engendre la violence. Il nous fournit les véritables armes pour le combat spirituel qu’en ces temps troublés nous sommes invités à mener : combat spirituel sur nous-mêmes d’abord.

Les armes pour combattre le mal et le Malin ne sont pas extérieures à nous-mêmes. Nous sommes ces armes non tranchantes et non violentes si nous acceptons humblement :

—  d’être pauvres de cœur et d’avoir un cœur pur fait de simplicité sans arrières pensées ;

—  de pleurer avec ceux qui pleurent et de consoler ceux qui sont dans la peine ;

—  de faire preuve de douceur et de miséricorde envers ceux qui ont pu nous blesser.

En mettant en pratique le message des béatitudes, nous ne sommes pas des naïfs ou des bisounours. N’est-ce pas au contraire faire preuve de courage en chassant la peur et en nous tenant debout comme Jésus nous y invite ? Certes, il ne nous promet pas la tranquillité du fauteuil et des pantoufles puisqu’il ose affirmer : « Heureux les persécutés pour la justice » et « Heureux serez-vous si l’on persécute, si l’on dit faussement du mal contre vous à cause de moi, votre récompense est grande dans les cieux. »

Notre monde enflammé de violence n’a pas besoin de gens qui jettent de l’huile sur le feu mais de gens qui indiquent l’horizon que nous fait entrevoir l’évangile des béatitudes : « ils recevront la terre en héritage ; ils seront appelés fils de Dieu ; le Royaume de Dieu leur appartient ; ils verront Dieu ». C’est bien là notre espérance dont saint Paul nous dit qu’elle « ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5) et il nous invite : « Puisez votre énergie dans le Christ et dans la vigueur de sa force. Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable » (Eph 6, 10). Revêtons donc l’équipement de combat que sont les béatitudes. Elles nous promettent la victoire de l’amour sur la haine, de la vie sur la mort.
Jacques Roger