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Infos du 30 novembre au 6 décembre 2020 - Bellême

dimanche 6 décembre 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de ces dernières semaines : Gisèle Moreau, 74 ans, à Bellême, Roger Bellanger, 99 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, Michel Chartier, 88 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Armand Mary, 78 ans, à Bellême, Henriette Renard 94 ans, à Bellême, Daniel Boulay, 77 ans, à Vaunoise, Claude Julliot, 88 ans, à Bellême, Paulette Ripeaux, 79 ans, à Appenai-sous-Bellême, Xavier Somnier, 26 ans, à Origny-le-Butin, André Verrier, 87 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, Placide Bruneau, 98 ans, à Pervenchères.

Samedi 28 novembre 2020
18 h 30 église Saint-Sauveur à Bellême

Dimanche 29 novembre 2020
9 h 30 et 10 h 30 église Saint-Sauveur à Bellême
11 h église Saint-Martin d’Igé

Lundi 30 novembre 2020
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
10 h à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, inhumation de M. André Verrier

Mardi 1er décembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 2 décembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Jeudi 3 décembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 4 décembre 2020 - 1er vendredi du mois
17 h messe et adoration eucharistique, chapelle Saints-Louis-et-Zélie, La Croulerie, à Chemilli

[|2e dimanche de l’Avent|]Samedi 5 décembre 2020
18 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dimanche 6 décembre 2020
9 h 30 et 10 h 30 église de Bellême, 11 h Igé

Nous porterons dans notre prière : Lucette Pilpay, Marie-Thérèse Métivier-Bédanne.

« Prenez garde, restez éveillés… Veillez donc… Veillez… »

Dans l’évangile de ce premier dimanche de l’Avent, par trois fois Jésus nous invite à demeurer en veille.

Depuis le 15 mars, nous ne cessons de veiller

Nous prenons garde à ne pas attraper ce satané virus et nous veillons à appliquer pour nous et pour les autres les mesures barrières nécessaires.

Et nous veillons aussi les uns sur les autres, prenant des nouvelles des voisins, des personnes plus fragiles que nous connaissons : téléphone, courriel, visio-conférence, ou même courte visite pour, comme nous le notons sur l’attestation de déplacement dérogatoire « assistance aux personnes vulnérables et précaires », nous veillons à ce que personne ne demeure isolé.

Nous veillons aussi dans la prière où nous nous portons les uns les autres dans la communion avec le Monde Invisible mais bien réel qu’est le Ciel de Dieu.

Nous veillons à témoigner, par nos paroles et par nos actes, de la Bonne nouvelle de l’Évangile de Jésus et de l’espérance qu’il nous livre.

Nous veillons à ce que notre vie personnelle, familiale, sociale soit en cohérence avec notre foi et l’Évangile de Jésus. Oui, nous veillons.

Peut-être quand même, de temps en temps, nous nous assoupissons mais nous nous réveillons de nouveau, à l’appel du Seigneur et des autres.

Nous attendons activement le retour du Seigneur

C’est le vrai sens de l’Avent, qui n’est pas d’abord de préparer Noël, mais de nous préparer au retour du Seigneur qui viendra « à l’improviste ». Ce serait vraiment dommage qu’il nous trouve endormis. Attendre activement le retour du Seigneur :

—  n’est-ce pas travailler à faire grandir la fraternité dans une société à fleur de peau ?

—  n’est-ce pas, comme le souligne le pape François dans « Tous frères », passer d’une culture de l’affrontement à une culture de la rencontre ?

—  n’est-ce pas mettre la personne, et la plus vulnérable, au centre de nos choix et de nos décisions ?

—  n’est-ce pas permettre aux jeunes, trop souvent déboussolés par une société sans limites où tout semble possible et permis, de retrouver l’interdit fondateur et de donner un sens à leur vie dans une sortie de soi et une ouverture aux autres ?

— n’est-ce pas aussi donner toute sa place et inviter à respecter la dimension spirituelle de toute personne humaine ?

« Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ? »

La question que posait Isaïe, quand il voyait le peuple choisi par Dieu s’égarer hors des voies qu’il lui indiquait, n’est-elle pas aussi la nôtre ?

Lorsque nous voyons la violence et la haine grandir, l’état de droit s’étioler, le terrorisme déferler, les droits revendiqués et les devoirs délaissés, ne sommes-nous pas en droit de nous poser la question : « Pourquoi ? »

Sans doute les causes sont multiples et nous pourrions en énumérer quelques-unes mais nous pouvons penser, sans juger personne, que nous avons mis Dieu et sa Parole vivante le Christ Jésus, à la porte de nos vies et de nos sociétés : « Personne n’invoque plus ton nom, reconnaît Isaïe, nul ne se réveille pour prendre appui sur toi… Tu nous as livré au pouvoir de nos fautes ». Nous le constatons, une société sans Dieu, sans le Père de Jésus et notre Père « Dieu de tendresse et de miséricorde », engendre de multiples idoles qui se combattent les unes les autres, sèment la division et la violence. « La cause du fanatisme, indique le frère Adrien Candiard, spécialiste de l’islam, n’est pas un excès de religion [comme il nous arrive de le penser] mais une absence de religion ». Les terroristes jettent le trouble au nom de Dieu sans croire en Dieu et peut-être même par haine de Dieu et les hommes.

« Aucun don de la grâce ne vous manque »

Malgré tout, gardons confiance. Gardons l’espérance enracinée dans la mort et la résurrection du Christ. Comme le souligne saint Paul, pour mener notre vie « aucun don de la grâce ne vous manque ». Encore faut-il que nous laissions la grâce de Dieu nous animer.

En ce premier dimanche de l’Avent, faisons nôtre cette belle profession de foi d’Isaïe : « Nous sommes l’argile, c’est Toi qui nous façonnes : nous sommes tous l’ouvrage de ta main. » Laissons-nous façonner par l’Auteur de la vie.
Jacques Roger