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Infos du 30 janvier au 7 février 2021 - Bellême

dimanche 7 février 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Gilbert Le Saint, 77 ans, à Bellême, Robert Paris, 80 ans, à Bellême, Robert Labarre, 100 ans, à Bellême, Bernard Martin, 87 ans, à Bellême, Madeleine Barbois, 96 ans, à Sérigny.

[|4e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 30 janvier 2021
16 h30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dimanche 31 janvier 2021
10 h30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : l’abbé René Detoc, Armand Mary, Gilbert Le Saint, Robert Labarre, Étienne Helmbadrès (100e anniversaire).

Lundi 1er février 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 2 février 2021 - Fête de la Présentation du Seigneur
11 h messe à l’église de Bellême, bénédiction des cierges
15 h à l’église de Bellême, inhumation de Bernard Martin

Mercredi 3 février 2021
10 h Sérigny, inhumation de Marie-Josèphe Barbois
11 h 45 messe à l’oratoire du presbytère

Jeudi 4 février 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 5 février 2021
11 h messe et adoration eucharistique, chapelle Saints-Louis-et-Zélie, La Croulerie, à Chemilli
15 h Conférence Saint-Vincent-de-Paul

[|5e dimanche du temps ordinaire
Dimanche de la santé et des malades
|]
Samedi 6 février 2021
16 h30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dimanche 7 février 2021
10 h30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Paulette et Placide Bruneau, Robert Paris, Bernard Martin, Madeleine Barbois.

Une autorité reconnue

En Jésus, la prophétie de Moïse s’accomplit : « Au milieu de vous, parmi vos frères, le Seigneur votre Dieu fera se lever un prophète comme moi, et vous l’écouterez. » Dans l’évangile de ce jour, saint Marc note : « On était frappé par son enseignement, car il enseignait avec autorité et non pas comme les scribes. » Et il ajoute : « Sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée. »

Une autorité reçue et autorisée

L’autorité, qui étonne ses contemporains, Jésus la reçoit du Père et de son comportement ajusté à Dieu son Père. Il n’y a pas d’écart entre ses paroles et ses actes : il fait ce qu’il dit. N’est-ce pas le propre de Dieu d’unir en lui l’être, le dire et le faire ? Comme aux premières pages de la Genèse : Dieu dit et cela est. Jésus est sans cesse à l’écoute du Père, ses actes et ses paroles sont le reflet de ce qu’il entend de son Père. Cependant, l’attitude de Jésus n’est pas une obéissance servile car le Père rend Jésus, son Envoyé, auteur de ses paroles et de ses actes. C’est bien cela qui frappe ses auditeurs.

Nous constatons aujourd’hui combien l’autorité est constamment discutée, contestée et remise en question. Ne serait-ce pas parce que ceux qui ont mission de l’exercer confondent parfois autorité et autoritarisme ? Tous, selon les responsabilités qui sont les nôtres, — parents, éducateurs, responsable d’association, frère ou sœur aînés… — nous exerçons, d’une manière ou d’une autre, une autorité. La véritable autorité, au contraire de l’autoritarisme, ne découle-t-elle pas de la reconnaissance confiante que celle-ci nous est donnée pour faire grandir l’autre et le rendre auteur de sa propre vie ? Les parents le savent bien qui, peu à peu et dans un discernement confiant, autorisent leurs enfants à devenir de plus en plus autonomes ? Les pédagogues nous apprennent à tenir ensemble le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Ces trois savoirs sont importants. Nos sociétés développées ont beaucoup misé sur le savoir et le savoir-faire. N’est-ce pas du « savoir-être » que nos sociétés ont le plus grand besoin aujourd’hui ? Un « savoir-être » respectueux des personnes et des biens, des autres vivants et de la création toute entière. Les sociétés africaines n’ont-elles pas, sur ce sujet, à nous apprendre quand des Africains nous regardent et, avec un sourire, nous disent : « Vous avez la montre, nous, nous avons le temps » ? Savoir-être qui donne véritablement autorité !

Une autorité qui dépossède et libère

Face à l’homme tourmenté par un esprit impur, Jésus fait preuve d’autorité : « Tais-toi ! Sors de cet homme ! » Par sa parole autorisée, Jésus déloge l’esprit impur qui avait pris possession, sans droit ni titre, de l’homme tourmenté par le mauvais esprit.

Curieusement, dans l’évangile de Marc, les démons reconnaissent l’identité de Jésus et ils savent que face à lui la partie est perdue. Dans son affolement, l’un d’eux s’écrie : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint de Dieu. » Le cri de l’esprit impur, quand il se trouve délogé, est un cri de désespoir : il s’avoue vaincu. Comme a été vaincu au désert le diable-diviseur mais, ajoute saint Matthieu, « il reviendra au moment fixé ». Se croyant victorieux face à la mort de Jésus, le démon perdra définitivement la partie et rendra les armes : l’Amour incarné est libre et vainqueur du mal et de la mort éternelle. Cependant, des séquelles demeurent dans nos vies qui demandent à en être libérées.

« J’aimerais vous voir libres de tout souci », indique saint Paul à ses communautés de Corinthe. Croyant le retour du Seigneur imminent, il invite ses chrétiens à demeurer dans l’état où ils sont, mariés ou célibataires. Paul, ici, semble dévaloriser le mariage : « Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur. Celui qui est marié a le souci des affaires de ce monde, il cherche comment plaire à sa femme, et il se trouve divisé. La femme qui est mariée cherche comment plaire à son mari. » Nous constatons que ce n’est pas si simple et que, célibataire ou marié, nous avons également le souci des affaires de ce monde. Mais nous pouvons aussi avoir, et heureusement, le souci des affaires du Seigneur. La réponse ne se trouve-t-elle pas dans un juste équilibre entre ce que nous pouvons appeler notre devoir d’état — marié ou célibataire et les conséquences qui en découlent — et les affaires du Seigneur ? Vous le savez par expérience, être entièrement dévoué à sa famille et être attaché au Seigneur sans partage ne sont pas incompatibles. Mais sans doute cela demande-t-il une attention à laquelle saint Paul nous invite.

Demander au Seigneur de nous libérer de nos « mauvais esprits »

La question demeure pour nous : laisserons-nous le Seigneur expulser les « vieux démons » qui nous habitent et nous rendent esclaves ? Les démons de l’orgueil, de l’égoïsme, de la médisance, des fausses nouvelles que nous colportons de bouche à oreille ou sur les réseaux sociaux, véritables maux handicapant une vie sociale que Dieu, au commencement, a créé harmonieuse, et combien d’autres qui nous enchaînent, nous paralysent et nous empêchent de vivre en fils et en frères ?

Laissons donc le Seigneur Jésus, le Saint de Dieu et l’Esprit de vérité nous libérer de ces esprits impurs qui nous empêchent de vivre notre véritable et commune vocation de baptisés, c’est-à-dire de grandir en sainteté.
Jacques Roger