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Infos du 6 au 14 mars 2021 - Bellême

dimanche 14 mars 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Monique Guimond, 88 ans, à Bellême ; Pierre Paquet, 85 ans, à Bellême ; Madeleine Liget, 86 ans, à Bellême.

[|3e dimanche de Carême|]Samedi 6 mars 2021
16 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dimanche 7 mars 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Martin Barray, Bernard Chevalier, Alain Gomard, Paulette et Placide Bruneau.

Lundi 8 mars 2021
10 h à l’église Saint-Sauveur de Bellême, inhumation de Mme Monique Guimond
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 9 mars 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h à Nocé, réunion du groupe « Église verte »
14 h 30 à l’église Saint-Sauveur de Bellême, inhumation de M. Pierre Paquet

Mercredi 10 mars 2021
10 h 30 à l’église Saint-Sauveur de Bellême, inhumation de Mme Madeleine Liget
17 h messe à l’église Saint-Sauveur avec les membres de l’aumônerie de l’EHPAD
20 h 30 en direct de la webTV du diocèse, deuxième (d’une série de 6) conférence de carême : Eucharistie, célébration de la mort et de la résurrection du Christ avec le père Olivier Prestavoine, délégué diocésain à la liturgie. Retrouvez la bande-annonce de cet événement !

Jeudi 11 mars 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
16 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale paroissiale

Vendredi 12 mars 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|4e dimanche de Carême|]Samedi 13 mars 2021
16 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dimanche 14 mars 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Michel Hubert, Joseph Cartier, Robert Labarre, Monique Guimond, Catherine de Vaucelles.

Il en va du « visage » de Dieu

Quelle mouche a donc piqué Jésus pour qu’il se mette dans un tel état de colère face aux changeurs et aux marchands de bœufs, de brebis et de colombes ? Jésus se fâche ! Et pourtant,

Il sait bien que le commerce sur l’esplanade, sur le parvis des Gentils fait partie des activités économiques et religieuses du Temple de Jérusalem. Si Jésus se fâche, c’est parce que ces activités commerciales donnent de Dieu une image déformée qui n’est pas juste. Cette vente de tourterelles ou de colombes, de veaux ou de taureaux destinés à être offerts à Dieu en sacrifice le met en colère car Dieu ne demande pas tout cela.

Une religion intérieure

Déjà, les prophètes de la première Alliance ont prôné une religion toute intérieure.

Michée par exemple : « Avec quoi me présenterai-je devant le Seigneur ? demande le croyant. Avec des holocaustes ? Avec des veaux d’un an ? Faudra-t-il que j’offre mon aîné pour prix de mon crime ? » Le prophète apporte la réponse : « On t’a fait savoir, ô homme, ce qui est bien, ce que le Seigneur attend de toi : rien d’autre que respecter le droit, aimer la fidélité et t’appliquer à marcher avec ton Dieu » (Michée 6, 6-8).

Isaïe, lui aussi, a montré le sacrifice qui plaît au Seigneur : « Partage ton pain avec celui qui a faim, libère celui qui est prisonnier, garde ta langue du mal… Ne te dérobe pas à ton semblable… »

Jérémie, lui, a insisté sur les dispositions du cœur et le prophète Osée également : « Aimer le Seigneur son Dieu et aimer son prochain comme soi-même vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices » (Os 6, 6). En chassant les vendeurs du temple, Jésus pose un geste symbolique ; il reprend les enseignements des prophètes de la première Alliance.

On ne met pas la main sur Dieu

Si Jésus se fâche et chasse les marchands du Temple, c’est qu’il en va du visage de Dieu. Dieu ne s’achète pas à coup d’offrandes ou de sacrifices. N’est-ce pas lui, notre Dieu, qui s’est sacrifié pour nous par amour ? Ce qu’il nous demande en retour, n’est-ce pas d’aimer à la manière de Jésus ? Jésus invite à mettre la Loi au fond de notre cœur pour la porter avec lui à la perfection de l’amour. Voilà tout un travail à faire sur soi pour se laisser modeler par l’Esprit saint sur le « modèle » qu’est le Christ Jésus.

Cette page d’évangile nous invite à reprendre conscience que c’est Dieu qui toujours fait les premiers pas vers nous. Sa grâce, il nous la donne à chaque moment. Toujours, il nous fait grâce. Cependant, en réponse, mais en réponse seulement, il nous invite à gracier nos frères, à leur faire bon accueil, à leur venir en aide selon leurs besoins.

Ainsi, pour nous, annoncer l’évangile, n’est-ce pas dans un même mouvement :

—  témoigner de l’humanité de notre Dieu : « Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autre dieu que moi »,

—  et aussi montrer par notre manière d’être, d’agir et de parler que le suivre et mettre en pratique le message évangélique nous rend plus humain, nous fait grandir en humanité ?

Dix paroles de vie et de libération

Dieu place en exergue des dix commandements cette parole : « Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai libéré de l’esclavage… » Ce sont des paroles de vie et de libération qui veulent permettre un vivre ensemble harmonieux, une vie sociale respectueuse de chacun. Elles sont données par Dieu à Moïse pour qu’il les transmette au peuple de Dieu. Elles comportent huit interdictions et deux commandements. Interdiction du meurtre, du mensonge, du vol et de l’idolâtrie. Toutes choses qui détériorent les relations humaines. Respect des parents qui nous ont donné la vie « Honore ton père et ta mère » et de Dieu de qui nous recevons tout : « Souviens-toi du jour du sabbat, du jour du Seigneur pour le sanctifier ».

Ces dix paroles de vie et de libération nous situent dans la vérité de notre être. Nous ne tenons pas notre origine de nous-mêmes, nous la recevons de nos parents et de Dieu lui-même.

Jésus est le vrai Temple où Dieu habite

« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le rebâtirai. » À travers ce quiproquos « Il a fallu 46 ans… et toi en 3 jours… » Jésus parle d’un autre sanctuaire. Il parle de son corps, de sa personne où, comme l’écrira plus tard saint Paul : « en lui habite corporellement la plénitude de la divinité » (Col 2, 9).

Aujourd’hui, Dieu est présent au milieu de son peuple rassemblé. Nos églises, lieu des assemblées chrétiennes, en sont les signes visibles. Mais nous sommes, nous, les pierres vivantes de la Maison que Dieu habite. De ce fait, l’être humain, quel qu’il soit, est infiniment respectable car il est le Temple de l’Esprit saint. Nous sommes là au cœur de la foi en l’Incarnation qui unit très fort l’humanité et la divinité. Jésus en est l’Unique, le prototype. Son achèvement est à venir en nous. Notre vie sur terre n’a-t-elle pas pour but de nous humaniser tandis que le désir Dieu est de nous diviniser ?

Le véritable visage de Dieu : un Messie crucifié

Saint Paul se réfère toujours au Crucifié sur le visage duquel se lit comme en filigrane le visage humain de Dieu qui est Amour. Il se propose sans s’imposer. Ce n’est ni la puissance extraordinaire que réclament les juifs, ni la sagesse que recherchent les Grecs qu’il nous faut désirer mais une vie habitée par l’Amour et la confiance. Confiance et amour, foi et charité, en effet, ne sont-ils pas la véritable réponse que Dieu attend de nous ? Que l’Esprit saint enracine en nous cette confiance et cet amour de Dieu et des hommes !
Jacques Roger