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Infos du 1er au 9 mai 2021 - Bellême

dimanche 9 mai 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Georges de Sainte-Marie, 93 ans, à Bellême, Albert Poron, 87 ans, à Vaunoise, Odette Fortin, 100 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Suzanne Daguenet, 100 ans, à Bellavilliers, Roger Guillin, 85 ans, à Bellême.

[|5e dimanche de Pâques|]Samedi 1er mai 2021
17 h messe à l’église de Dame-Marie

Dimanche 2 mai 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Michel Hubert, Paulette et Placide Bruneau, l’abbé René Detoc.

Lundi 3 mai 2021
9 h réunion du groupe Église verte à Nocé

Mardi 4 mai 2021
16 h 30 catéchèse des enfants du primaire à l’église de Bellême

Mercredi 5 mai 2021
10 h à Bellême, inhumation de M. Roger Guillin
14 h 30 à Bellavilliers, inhumation de Mme Suzanne Daguenet

Vendredi 7 mai 2021
15 h messe et adoration eucharistique à la chapelle des saints Louis et Zélie à La Croulerie à Chemilli
17 h équipe pastorale à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Samedi 8 mai 2021
10 h à l’église Saint-Sauveur, messe pour la paix

[|6e dimanche de Pâques|]Samedi 8 mai 2021
17 h messe à l’église du Gué-de-la-Chaîne

Dimanche 9 mai 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Quelle est la fécondité de nos vies personnelles et communautaires ?

À l’écoute de la Parole de Dieu de ce dimanche, ne pouvons-nous pas nous poser la question : nos vies sont-elles fécondes ? Nos vies personnelles, la vie de nos communautés chrétiennes portent-elles du fruit ? N’est-ce pas la question que Jésus nous pose aujourd’hui ? C’est la gloire de mon Père que vous donniez beaucoup de fruits et que vous soyez pour moi des disciples. Comme la qualité des raisins dépend à la fois de leur attachement à la vigne et du travail du vigneron, les fruits de nos vies dépendent de notre amour du Christ et de notre capacité à laisser le Père travailler notre cœur. À cette condition nos vies personnelles et communautaire porteront de beaux fruits de charité, d’amour.

Demeurer greffés sur la Vigne

Demeurez en moi comme moi en vous. N’est-ce pas, en effet, par l’écoute de la Parole et la mise en pratique de l’Évangile que nous demeurons greffés sur le Christ ? Mais c’est aussi par les sacrements que fleurit en nous la vie de Dieu.

L’Eucharistie dominicale n’est-elle pas la source qui provient de la Vigne — du Christ ressuscité lui-même — et qui permet aux sarments que nous sommes d’apporter notre contribution à l’œuvre de Dieu. La réception des sacrements, par lesquels Dieu nous donne sa grâce et nous manifeste son amour, nous engage au plus haut point. Saint Jean nous invite à avoir foi en Jésus-Christ et à nous aimer les uns les autres (1 Jn 3, 23). Saint Jean insiste : Nous devons aimer, non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. Oui, la foi nous engage à laisser Dieu accomplir en nous son œuvre et à tenter de la manifester par le service de charité.

Avoir confiance en l’œuvre de Dieu et accueillir les fruits de l’Esprit

Cela suppose qu’habite en nous la confiance. Il n’est pas facile de faire confiance. Les premiers disciples ont eu du mal à faire confiance à Paul, ce nouveau venu, dont la rumeur répandait l’odeur nauséabonde de son passé de persécuteur des communautés chrétiennes. Sa conversion soudaine ne semblait pas digne de foi à ceux qui avaient soufferts de son fait : Tous avaient peur de lui, car ils ne pouvaient pas croire que lui aussi était un disciple de Jésus (Ac 9, 26). Finalement, Paul devra faire ses preuves avant d’être complètement intégré dans le groupe des disciples et le parrainage de Barnabé sera capital. D’où l’importance pour nous du discernement et du témoignage des uns et des autres pour savoir si ce que nous envisageons est bien l’œuvre du Seigneur. N’est-ce pas l’œuvre de l’Esprit saint que de conduire ainsi l’Église sur des chemins que nous n’aurions pas imaginés et avec des personnes que nous n’aurions pas choisies d’emblées ? Saint Jean le note : Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses (1 Jn 3, 20). Nous pouvons lui faire confiance et nous en remettre à lui sans pour autant démissionner de nos responsabilités.

Laisser le Seigneur nous émonder

N’est-ce pas à travers nos responsabilités que le Seigneur prend soin de nous en passant parfois le sécateur pour que nous donnions de beaux fruits d’Évangile ? Tout sarment qui porte du fruit, mon Père le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Nous savons bien que le vigneron qui passe son sécateur sur le cep de vigne ou le jardinier sur la branche du rosier ne cherche pas à leur faire du mal ; il désire simplement enlever les branches mortes pour que les autres branches donnent le raisin ou la rose. Ainsi, ne pouvons-nous pas relire certains événements de notre existence, plus ou moins douloureux, plus ou moins éprouvants, comme le passage du jardinier divin qui émonde ce qui en nous entrave la fécondité de nos vies ?

Ouvrir et fermer les yeux

Comme chrétiens, en effet, il nous faut lever les yeux pour regarder en face les mutations qui marquent notre monde contemporain et notre Église, et en même temps, il nous fermer ces mêmes yeux pour contempler de l’intérieur le Père — le Vigneron – à l’œuvre en sa Vigne. Il agit par son Esprit à travers nos humbles personnes. Comme au temps des premiers apôtres et de saint Paul, il nous choisit pour cette œuvre magnifique de l’annonce de l’Évangile à nos contemporains. Plus que jamais, il nous faut faire confiance aujourd’hui comme hier mais différemment sans doute. Pourra-t-on dire de notre époque : Dans la crainte [c’est-à-dire dans l’amour respectueux] du Seigneur, l’Église se construisait et elle avançait ; elle se multipliait avec l’assistance de l’Esprit saint (Ac 9, 31) ? Cela ne dépend-t-il pas d’abord de notre relation à Lui dans la prière et l’écoute de sa Parole et dans l’estime que nous sommes invités à faire grandir les uns envers les autres ?
Jacques Roger

Avec le dominicain Jean-Claude Lavigne, Patrick Vincelet, habitant Préaux- du-Perche, publie un nouveau livre où les deux auteurs s’interrogent sur le bonheur et le malheur.

Avec la pandémie, voilà bien un sujet d’actualité : « La situation nous a conduit à renforcer notre individualisme déjà bien enkysté mais, curieusement, il ouvre la porte à l’envie de croire en la rencontre des autres. Nous avons tous besoin de sociabilité et de tendresse. »

Patrick Vincelet présentera ce livre et échangera avec nous autour de vivre en équilibre sur un fil entre le bonheur et le malheur ; c’est là que la pandémie nous frappe
[| le vendredi 21 mai à 18 h
en l’église Saint-Sauveur de Bellême|]

Des livres seront à disposition à l’église. Patrick pourra dédicacer votre livre.

L’ouvrage est également en vente à la librairie Du côté de Bellême.