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Infos du 8 au 16 mai 2021 - Bellême

dimanche 16 mai 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Suzanne Daguenet, 100 ans, à Bellavilliers, Roger Guillin, 85 ans, à Bellême, Josette Geng, 88 ans, à Bellême, Raymonde Ligot, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême.

[|6e dimanche de Pâques|]Samedi 8 mai 2021
17 h messe à l’église du Gué-de-la-Chaîne

Dimanche 9 mai 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Marie-Cécile et Henry Barth.

Lundi 10 mai 2021
11 h messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 11 mai 2021
15 h rencontre des confirmands adultes au presbytère
16 h messe à l’oratoire du presbytère
16 h 30 catéchèse des enfants du primaire à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Mercredi 12 mai 2021
10 h à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, inhumation de Mme Raymonde Ligot
14 h rencontre des enfants qui se préparent à la 1re communion.

[|Fête de l’Ascension du Seigneur|]Mercredi 12 mai 2021
17 h messe à l’église de La Chapelle-Souëf

Jeudi 13 mai 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : l’abbé René Detoc, Marie-Thérèse Navez.

Vendredi 14 mai 2021
11 h messe et adoration eucharistique à la chapelle des saints Louis et Zélie, La Croulerie à Chemilli

Samedi 15 mai 2021
10 h 30 à Bellavilliers, baptême de Timothée Palvin
11 h à Saint-Martin-su-vieux-Bellême, baptême d’Éline Duteil-Heurtevent

[|7e dimanche de Pâques|]Samedi 16 mai 2021
17 h messe à l’église de Saint-Ouen-de-la-Cour

Dimanche 17 mai 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Suzanne Daguenet, les familles Danest-Giroux.

Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même

Notre compatriote, la petite sainte Thérèse d’Alençon et de Lisieux, a beaucoup médité ce chapitre 15 de l’évangile selon saint Jean qui est comme le testament que Jésus nous transmet : Thérèse nous a laissé ce magnifique poème « Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même ». Elle rejoint ainsi la parole de Jésus qui définit ce qu’est le véritable amour : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » Quand Jésus nous exhorte : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », cela veut dire « Allez jusqu’au bout de l’amour comme j’y suis allé moi-même en donnant ma vie pour vous et pour la multitude. » Les parents le savent bien qui donnent leur vie pour leurs enfants. Mais nous savons bien aussi que nous serons toujours en apprentissage pour aimer davantage, aimer mieux, aimer plus juste. N’est-ce pas pour nous comme un chemin à prendre et à reprendre sans cesse ? Sur ce chemin, Jésus nous promet la joie, la joie parfaite, celle qui est donnée par l’Esprit saint à ceux qui demeurent dans l’amour de Jésus. Cette joie peut nous envelopper même au cœur des épreuves que nous pouvons traverser.

De serviteur à ami

Les disciples réunis autour de Jésus pour le dernier repas pascal reçoivent cette confidence : « Je ne vous appelle plus serviteurs car le serviteur ignore ce que veut faire son maître, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » Il est vrai que c’est lui, Jésus, qui vient de prendre le tablier du serviteur pour laver les pieds de ses disciples. C’est d’ailleurs par ce titre « Ami » que Jésus dira à Judas : « Ami, ce que tu es venu faire, fais-le. » On peut être trahi par ses amis. Déjà, au Livre de l’Exode, il est dit que Dieu conversait avec Moïse comme avec un ami. Ainsi, il continue à s’entretenir avec nous comme avec des amis.

Choisis pour sortir et porter du fruit

« C’est moi qui vous ai choisis ». Décidément, l’Évangile de Jésus et toute la vie chrétienne va à l’encontre de notre pente naturelle. Spontanément, nous partons de nous-mêmes et des choix que nous faisons. « C’est mon choix ! C’est moi qui décide. C’est moi qui choisis ma religion. » Oui, cela est vrai mais en régime chrétien, notre choix, notre décision est une réponse à l’amour premier de Dieu manifesté par Jésus : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. » Notre liberté ne s’exerce-t-elle pas par notre volonté de rester greffés sur la Vigne qu’est le Christ ressuscité ? N’est-ce pas la sève qu’il nous transmet qui rend notre vie féconde ?

Stupéfaits devant le don de l’Esprit saint

Quand nous écoutons des personnes raconter leur histoire personnelle, familiale, sociale, quand nous regardons la manière dont elles vivent, ne faisons-nous pas parfois le même constat que Pierre fait devant le centurion Corneille et sa suite ? « En vérité, je le comprends, Dieu est impartial : il accueille, quelle que soit la nation, celui qui le craint et dont les œuvres sont justes. » Ne remarquons-nous pas que bien souvent, Dieu nous précède dans le cœur de personnes « dont les œuvres sont justes » qui répandent autour d’elles un parfum d’Évangile ?
N’est-ce pas une invitation à convertir notre regard sur certains de nos contemporains qui ne pratiquent pas comme nous la foi de leur baptême ou qui, ne connaissant pas Jésus, vivent une vie humaine qui fait plaisir à voir ?
La rencontre de Pierre, juif d’origine, avec le romain Corneille, manifeste bien que l’Esprit saint nous conduit bien souvent de surprise en surprise. Tout sépare les deux hommes. Par cette rencontre, Dieu ne prépare-t-il pas Pierre et les premières communautés chrétiennes d’origine juive, et nos communautés paroissiales aujourd’hui, à accueillir l’autre, le nouveau venu, l’étranger, le païen, celui qui peut déranger, avec la même considération que celle que nous pouvons avoir « entre nous » ?
« Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ces gens qui ont reçu l’Esprit saint tout comme nous ? » se demande Pierre. Le Seigneur nous précède dans le cœur de nos contemporains. Cependant, il nous choisit pour désensabler la source afin que l’eau divine irrigue leur vie.
N’est-ce pas cela évangéliser ? Désensabler la source, révéler à nos contemporains en quête de sens qu’une eau divine ne demande qu’à jaillir de leur cœur ?

Je ne suis qu’un homme, moi aussi

Lorsque Corneille se prosterne devant Pierre, celui-ci le relève bien vite : « Je ne suis qu’un homme moi aussi. » On ne se prosterne que devant Dieu mais Jésus s’incline devant nous comme il s’est agenouillé devant ses disciples pour leur laver les pieds. Pierre se place sous la Parole. Il sait qu’il n’est qu’un instrument pour que la Parole puisse accomplir son œuvre dans la vie de Corneille. La constitution sur la révélation divine du concile Vatican II indique : « La charge d’interpréter de façon authentique la Parole de Dieu a été confiée au seul magistère de l’Église dont l’autorité s’exerce au nom de Jésus-Christ. » Mais il ajoute cette phrase capitale qui rejoint l’attitude de Pierre face à Corneille : « Pourtant, ce magistère n’est pas au-dessus de la Parole de Dieu mais il est à son service. » N’est-ce pas une invitation pour nous à toujours nous placer sous la Parole de Dieu : c’est l’Esprit qui, par nous, certes, avec nous, mais aussi en dehors de nous, peut animer et féconder les cœurs ?

Dieu est amour

Saint Jean le répète sur tous les tons : Amour est son nom et son être même. Il se donne à nous comme l’époux se donne à son épouse. Sommes-nous bien conscients de ce don et de la responsabilité qu’il entraîne ?
Nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. La foi chrétienne témoigne que chacun peut vivre cet essentiel là où il vit, seul ou en famille, riche ou pauvre, jeune ou âgé, malade ou bien portant. Quel beau visage de Dieu nous est révélé par Jésus, notre ami ! Quel beau message pour nos vies personnelles, familiales et sociales !
Jacques Roger