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Infos du 3 au 11 juillet 2021 - Bellême

dimanche 11 juillet 2021, par Jean-Noël

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Albert Bidault, 89 ans, à Bellavilliers, Jacques Tripied, 71 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Georgette Blandin, 89 ans, à Dame-Marie.

[|14e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 3 juillet 2021
18 h 30 messe à l’église d’Appenai-sous-Bellême

Dimanche 4 juillet 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur Bellême

Nous portons dans notre prière : Jacqueline Trouillard, Georgette Blandin, Suzanne et Henri Pasquier, René Lebatteux, Suzanne et Robert Beaumont, Paulette et Placide Bruneau, Bruno Jousselin.

Jeudi 8 juillet 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétien des Retraités

Vendredi 9 juillet 2021
11 h messe et adoration eucharistique à la chapelle des saints Louis et Zélie à La Croulerie à Chemilly

Samedi 10 juillet 2021
14 h 30 à Dame-Marie, baptême de Victoire Leroux
16 h à Bellême, mariage de Pamella Boussougou et Camille Buisson

[|15e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 10 juillet 2021
18 h 30 messe à l’église de Chemilly

Dimanche 11 juillet 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Bernard Carrée, Albert Bidault, Jacques Tripied, Michel Hubert.

Dieu agit à travers nos fragilités

Aussi bien Ézéchiel que Jésus ou Paul, ces trois envoyés de Dieu, ont rencontré mille et un obstacles dans leur vie de prophète, d’apôtre ou de Dieu venu sur terre. Obstacles qu’ils ont vaincu avec la grâce de Dieu. Les obstacles que nous rencontrons sont nombreux mais avec la grâce de Dieu nous pouvons les vaincre.

Envoyé pour montrer les impasses

Ézéchiel est appelé à accompagner les déportés de Jérusalem vers Babylone. Ils ont oublié le Seigneur et se sont tournés vers les idoles. « Je t’envoie vers ce peuple rebelle qui s’est révolté contre moi ». En Jérémie, Dieu dira : « Ils m’ont délaissé, moi, la source d’eau vive, pour se tourner vers des fontaines fissurées qui ne retiennent pas l’eau. » Ils adorent des idoles faites de leurs mains et délaissent le vrai Dieu. Cette parole n’est-elle pas très actuelle ? Nous pouvons nous demander si bon nombre de nos contemporains ne meurent pas de soif auprès d’une source, faute, peut-être, de rencontrer sur leur chemin des amis qui les guident. N’est-ce pas à ce monde que nous sommes envoyés, à la fois pour y repérer les belles choses qui s’y vivent et dénoncer le mal qui asservit l’homme plus qu’il ne le libère ?

À propos des dernières lois bioéthiques votées mardi dernier, les évêques nous alertent : le « large consensus » voulu par le président de la République n’existe pas et l’on voit triompher une volonté idéologique malgré de nombreuses alertes — parfois de simple bon sens — exprimées par nos concitoyens.

Le socle de la « bioéthique à la française » dont notre pays était si fier est gommé : la dignité propre à tout être humain — petit et grand — n’est plus le point focal. Face à cette loi, les évêques de France continuent de manifester une grande inquiétude et adressent un appel.

Maintenant que la loi de notre pays autorise de nouvelles transgressions, il importe plus que jamais que chacun trouve les moyens de la vigilance et d’un discernement personnel afin de faire ses choix en pleine conscience de ses conséquences éthiques.

La satisfaction d’un besoin — même légitime —, le principe d’égalité, les besoins de la recherche scientifique, la peur du handicap ne peuvent justifier qu’on traite l’être humain comme un matériau manipulable et éliminable. Si la loi dit le droit, elle ne dit pas le bien. Ce nouveau cadre législatif fait sauter de nouvelles digues éthiques et renvoie chacun, plus que jamais, à sa responsabilité personnelle. »

Invités à ne pas nous décourager

Si nous sommes un peuple « fatigué » comme on le dit parfois, n’est-ce pas justement parce que les institutions qui, autrefois, permettaient un vivre ensemble dans un large consensus nous renvoie aujourd’hui trop souvent à nos responsabilités personnelles et cela peut être éprouvant ? D’où l’importance pour nous d’invoquer en permanence l’Esprit Saint et de faire preuve de discernement.

C’est l’Esprit qui meut Jésus et qui le pousse à s’adresser à ses compatriotes de Nazareth. Mais il n’est pas reçu. Ce charpentier sort du rang et c’est mal vu : « D’où lui vient cette sagesse ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? » Il était pour eux un scandale, une pierre d’achoppement. Ses compatriotes n’ont pas perçu que sur son visage resplendissait le visage de Dieu. Devant le manque de foi des habitants de Nazareth, il ne put accomplir aucun miracle. Mais il continue à aller de ville en village annoncer la Bonne nouvelle sans se décourager.

Ma grâce te suffit

Paul, lui aussi, l’homme passionné et sûr de lui, fait l’expérience de ses fragilités et de ses faiblesses : « J’ai dans la chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour m’éviter tout orgueil. Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré : Ma grâce te suffit, ma puissance donne toute sa mesure dans ta faiblesse. »

Belle expérience spirituelle qu’ont faite Ézéchiel, Jésus et Paul. Ne sommes-nous pas amenés à vivre, nous aussi, de telles expérience où nous pressentons que dans nos faiblesses et nos fragilités mêmes, le Seigneur ne nous laisse pas tomber ? Il nous appelle à la confiance : « Ma grâce te suffit, ma puissance donne toute sa mesure dans ta faiblesse. » Ne nous décourageons pas. Demeurons les témoins vivants de l’amour du Seigneur, soyons pour les plus jeunes les « aînés dans la foi » dont notre société a tant besoin pour lui indiquer les impasses et les chemins qui mènent à la vie.
Jacques Roger