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Infos du 17 au 25 juillet 2021 - Bellême

dimanche 25 juillet 2021, par Jean-Noël

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Dominique Boulay, 55 ans, à Vaunoise ; Roger Blondeau, 90 ans, à Bellême.

[|16e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 17 juillet 2021
18 h 30 messe à Sérigny

Dimanche 18 juillet 2021
10 h 30 messe à Bellême
baptême d’Augustine Balu

Nous portons dans notre prière : Daniel Bernardeau, Roger Leluc, les familles Danest-Ginoux.

Jeudi 22 juillet 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 23 juillet 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
15 h église de Bellême, inhumation de M. Roger Blondeau

[|17e dimanche du Temps ordinaire - Prière pour les grands-parents|]Samedi 24 juillet 2021
18 h 30 messe à Vaunoise

Dimanche 25 juillet 2021
10 h 30 messe à Bellême
baptême de Mathias Provost

Nous portons dans notre prière : Dominique Boulay.

Venez à l’écart et reposez-vous un peu

Il est bon, au cœur de l’été, d’entendre cette invitation de Jésus. Quitter quelques instants ce monde turbulent où la vitesse, le bruit, les mille et une sollicitations risquent de nous user ou de faire de nous des automates, le smartphone à la main, qui ne savent plus pour quoi et pour qui ils vivent. Quitter quelques instants le monde pour se refaire une santé physique, psychologique, spirituelle.

Se retirer du monde pour mieux le retrouver

Se mettre à l’écart pour se retrouver seul à seul avec soi-même, avec Dieu et, plus profondément peut-être, avec les autres. Car l’invitation de Jésus : « Venez à l’écart et reposez-vous un peu » fait suite à la réunion des apôtres autour de lui après leur retour de mission : « Ils lui rapportent tout ce qu’ils ont fait et enseigné ». Ils rendent compte de la mission qui leur a été confiée par Jésus lui-même. Se mettre à l’écart pour reprendre, dans la prière d’action de grâce et d’intercession, la vie des personnes rencontrées, n’est-ce pas une invitation qui nous est faite comme disciples-missionnaires ?

Mais ce repos, pour les apôtres, semble être de courte durée, peut-être seulement le temps de la traversée du lac de Tibériade car, écrit saint Marc : « À pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. Débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié car ils étaient comme des brebis sans berger ». Combien de nos contemporains sont comme des brebis sans berger ne sachant où se rendre et à qui se fier pour trouver le véritable bonheur décrit par Jésus dans les béatitudes ?

Le Christ conduit son peuple à travers les pasteurs qu’Il lui donne

À travers cette page d’Évangile et les deux autres lectures, Jérémie et Paul qui viennent l’éclairer, nous sommes invités à contempler le « Christ pasteur ». Jérémie s’en prend aux mauvais pasteurs qui laissent leurs brebis errer et dépérir : elles tremblent devant les maltraitances dont elles sont l’objet. Mais le Seigneur n’en prend pas son parti : « Je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis… Je susciterai pour elles des pasteurs qui les conduiront ; elles ne seront plus apeurées ni effrayées, et aucune ne sera perdue. »

Le Christ est le véritable pasteur selon le cœur de Dieu : il vient rassembler les êtres humains dans la communion avec le Père et entre eux. Comme l’indique saint Paul, « Il est notre paix : par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui séparait juifs et païens, le mur de la haine. » Le Christ est le « modèle » des pasteurs que sont les prêtres, et aussi de tous ceux qui, dans l’Église, leur sont associés pour conduire, prendre soin et veiller sur une partie ou sur l’ensemble des personnes qui leur sont confiées. C’est bien la Bonne nouvelle de la paix, paix avec soi-même, paix avec les autres, paix avec Dieu que nous sommes invités à annoncer et à promouvoir.

Rendre compte de la mission qui nous est confiée

Pour cette mission, Jésus envoie ses disciples deux par deux et leur demande à leur retour de rendre compte de la manière dont s’est passée cette opération. Ainsi, ceux qui, aujourd’hui, sont chargés de mission dans l’Église sont-ils invités, eux aussi, rendre compte des joies et difficultés rencontrées, des initiatives prises, des motifs qu’ils ont de rendre grâce à Dieu, de la tristesse qu’ils éprouvent devant les cœurs fermés ou indifférents à la Parole de Dieu. C’est ce que nous avons essayé de faire vendredi avec l’équipe pastorale paroissiale : relire l’année 2020-2021 pour y discerner les signes de la présence du Seigneur à l’œuvre dans nos vies.

Chrétiens, disciples du Christ, baptisés et envoyés, ne sommes-nous pas invités à nous retrouver autour du Christ pasteur et des pasteurs qui nous sont donnés pour le « représenter » afin de partager ce que nous voyons et entendons, ce que nous faisons et enseignons ? Ainsi, nous manifestons que nous ne sommes pas à notre compte : la mission nous est confiée par l’Église, nous n’en sommes pas propriétaires.

Prendrons-nous le temps de nous mettre à l’écart ?

Se retirer à l’écart, n’est-ce pas reconnaître que, finalement, ce ne sont ni nos actes, ni nos discours, ni nos œuvres qui « sauvent » le monde mais le Seigneur qui, par l’Esprit, peut, s’il le veut, féconder nos efforts ?

Se retirer à l’écart, n’est-ce pas reconnaître que, si nous sommes bien envoyés, c’est le Christ qui nous envoie et, même si ce n’est que le temps d’une traversée, nous avons à le fréquenter dans sa Parole et à nous nourrir de celle-ci ?

Se retirer à l’écart demande sûrement un effort. Le temps des vacances devrait pouvoir le permettre : une marche en forêt, un temps dans une petite église de campagne, quelques heures à l’abbaye de La Trappe… ou tout simplement dans son jardin : « Venez à l’écart et reposez-vous un peu ! »
Jacques Roger