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Infos du 21 au 29 août 2021 - Bellême

dimanche 29 août 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Andrea Bouttier, à Bellême ; Nathalie Rodembourg, 54 ans, à Bellême.

[|21e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 21 août 2021
18 h 30 messe à Bellavilliers

Dimanche 22 août 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Albert Bidault, Nicole Dordoigne, Louis Gosnet, les familles Danest-Giroux.

Mardi 24 août 2021
14 h 30 Bellême, inhumation de Mme Andrea Bouttier

Mercredi 25 août 2021
10 h Bellême, inhumation de Mme Nathalie Ridembourg

Jeudi 26 août 2021
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 27 août 2021
16 h messe au Royau à Préaux-du-Perche avec les jeunes qui se préparent à célébrer le sacrement de la Confirmation en 2022

Samedi 28 août 2021
11 h à La Perrière, baptême d’Olivia Roux
14 h 30 à Bellême, mariage d’Anaïs Goubaud et Jonathan Kerharo

[|22e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 28 août 2021
18 h 30 messe à Saint-Martin-du-vieux-Bellême

Dimanche 29 août 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Carole Bancourt.

Choisissez qui vous voulez servir : Dieu ou les idoles !

C’est une véritable liturgie qui est décrite au chapitre 24 du livre de Josué. Libéré de l’esclavage et après les récriminations du désert, le peuple arrive en Terre promise. Dans ce pays de Canaan, il va se trouver au milieu d’autres peuples qui adorent d’autres dieux. Il va être confronté à ce qu’on appellerait aujourd’hui le « pluralisme culturel et religieux ». Il va peut-être être déstabilisé et avoir la tentation de se tourner vers des divinités à portée de main.

Appel à la liberté responsable

Alors Josué réunit les responsables des tribus d’Israël et leur pose la question de confiance : « S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : les dieux que vos pères servaient ou les dieux des habitants de ce pays. » Simplement, Josué témoigne de son choix : « Moi et les miens nous voulons servir le Seigneur » (Jos 24, 2). La réponse du peuple ne se fait pas attendre : « Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur pour servir d’autres dieux ! » Et le peuple fait une véritable profession de foi, un mémorial, en rappelant tout ce que le Seigneur a fait pour lui depuis la libération de l’esclavage d’Égypte jusqu’à aujourd’hui : « Nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu ».

La tentation de l’idolâtrie

Nous le savons bien : périodiquement, le peuple retombera dans l’idolâtrie. Il se tournera vers des divinités qu’il aura l’impression de pouvoir saisir. Dieu, lui, ne se laisse pas saisir. Impossible de mettre la main sur lui. Il nous échappe toujours.

Face à cette tentation, Dieu enverra des prophètes qui montreront au peuple choisi et aimé de Dieu les véritables chemins qui mènent à la vie et les voies sans issues qui conduisent à la mort. Déjà, Moïse en son temps avait mis le peuple devant ses responsabilités : « Je mets devant toi la vie et la mort, le bonheur et le malheur, choisis donc la vie ! » Aujourd’hui encore, la tentation n’est-elle pas grande de se fabriquer des dieux à sa mesure et à son image ? Nos idoles ne se nomment-elles pas l’argent, le pouvoir, le sexe, le paraître, etc. quand nous les absolutisons, quand de moyens, nous en faisons une fin, un objectif à atteindre ?

« Choisissez qui vous voulez servir ? » Cette question, n’avons-nous pas à nous la poser régulièrement ? Et à tenter d’y répondre à la fois en faisant mémoire de ce que le Seigneur fait dans nos vies et en menant une vie qui lui plaise ?

Le défi de la fidélité dans la durée

Si, arrivant dans cette terre promise par Dieu et à laquelle ils aspiraient pour pouvoir s’y installer, ils sont si prompt à affirmer nleur foi : « C’est le Seigneur que nous voulons servir », ils feront l’expérience qu’il n’est pas si facile de tenir parole. Ne sommes-nous pas nous aussi, confrontés au défi de la fidélité dans la durée ?

Jésus lui-même, après son enseignement sur le « Pain de vie », voyant beaucoup de ses disciples lui tourner le dos, pose au Douze la question de confiance : « Voulez-vous partir vous aussi ? » Au nom de tous, Pierre répond : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons que tu es le Saint, le Saint de Dieu » (Jn 6, 9).

Nous sommes de cette race humaine qui a du mal à tenir parole. Mais la question nous est sans cesse posée : « Qui voulons-nous servir ? Qui voulons-nous adorer ? Le Seigneur ou l’argent ? Le Seigneur ou mon “ego” ? Le Seigneur ou mon bon plaisir ? À qui donnons-nous la première place dans notre vie ? »

Aller sans cesse au cœur de l’Évangile

Si nous n’allons pas régulièrement plonger au cœur de l’Évangile, si nous ne fréquentons pas la Parole de Dieu, le Christ vivant, comme on fréquente un ami, si nous ne passons pas du temps avec lui dans la prière, si nous n’essayons pas de mettre en pratique son message d’amour et les appels qu’ils nous lance, à la première difficulté ne risquons-nous pas de lui tourner le dos et de lui faire porter le poids de nos responsabilités.

N’est-il pas urgent que, catholiques, nous réouvrions les Écritures et que nous les accueillions comme une « parole » que Dieu nous adresse dans l’aujourd’hui de notre vie ? Déjà, au 4e siècle, saint Jérôme le disait : « Ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ. » Ignorer le Christ, n’est-ce pas passer à côté d’une Bonne nouvelle qui réchauffe le cœur, permet de traverser les épreuves dans l’espérance et donne sens à l’existence ?
Jacques Roger