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Infos du 11 au 19 septembre 2021 - Bellême

dimanche 19 septembre 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Marcel Vincent, 91 ans, à Bellême, Berthe Souvray, 90 ans, à Sérigny, Louisette Peluard, 89 ans, à Bellême, Françoise Leconte, 70 ans à Bellême, Suzanne Pigeard, 97 ans, à La Chapelle-Souëf, Auguste Raynauld, 88 ans, à Bellême.

[|24e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 11 septembre 2021
18 h 30 messe à Pouvrai

Dimanche 12 septembre 2021
10 h 30 messe à Bellême
baptême de Délélah Marchand

Nous portons dans notre prière : Nathalie Rodenbourg, les familles Danest-Giroux.

Lundi 13 septembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 Bellême, inhumation de M. Auguste Rayneau

Mardi 14 septembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 15 septembre 2021 - Fête de Notre-Dame des douleurs
10 h 30 messe à la chapelle de Bray à Igé

Jeudi 16 septembre 2021
11 h messe à l’oratoire du presbytère
14 h à Berd’huis, réunion du comité de rédaction de Paroles de vie

Vendredi 17 septembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
16 h Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Samedi 18 septembre 2021
16 h à Bellême, mariage de Victoire Lecourt et Édouard Vallois
17 h 15 au Gué-de-la-Chaîne, baptême de Sacha Chartier

[|25e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 18 septembre 2021
18 h 30 messe au Gué-de-la-Chaîne

Dimanche 19 septembre 2021
10 h 30 messe à Bellême
baptême de Carmen Perrin-Houdon

Nous portons dans notre prière : Madeleine et Maurice Courboulin, Marcel Vincent, Michel Hubert.

Entrer dans les vues et les pensées de Dieu !

Faut-il que Jésus soit vraiment excédé pour rabrouer Pierre de la sorte et le traiter ouvertement de « Satan ». Dans la Bible, le satan, c’est celui qui se met en travers de la route pour barrer la relation bonne entre le Créateur et sa créature, comme il est décrit aux premières pages de la Genèse. Il tente de faire échec au projet d’amour de Dieu. Quand Jésus pose la question aux disciples : « Pour vous, qui suis-je ? »,

Bonne réponse mais mauvaise pratique

Pierre donne la bonne réponse : « Tu es le Christ », le Messie promis par Dieu à son peuple. Mais lorsque Jésus annonce qu’il devra passer par la souffrance et la mort comme tout être humain et même la mort violente et injuste de la crucifixion, rejoignant ainsi les plus méprisés des hommes pour les sauver, les choses se gâtent : Pierre ne comprend pas. Il s’est fait une autre image du messie attendu : un messie triomphant devant lequel personne ne pourrait résister. Cette tentation ne nous habite-t-elle pas de temps en temps ? Or, ce n’est pas ainsi que Jésus conçoit sa mission d’Envoyé du Père. Sa puissance est d’amour et l’amour est toujours marqué d’humilité : il n’est pas écrasant mais compatissant.

Le salut par l’amour et l’humilité

Comme nous tous qui rêvons souvent de puissance, Pierre ne comprend pas et, malgré l’admonestation de Jésus, il ne comprend toujours pas puisqu’au moment de l’arrestation de Jésus, il sortira son épée et tranchera l’oreille du soldat venu l’arrêter : « Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m’a donné à boire ? » En croyant bien faire, éviter à son Maître la souffrance et la mort, Pierre risque, comme le Satan de faire échec au plan de Dieu qui veut nous sauver allant jusqu’au bout de l’amour et en donnant sa vie « pour nous et pour la multitude ». D’où l’invective de Jésus : « Passe derrière moi, Satan, tes pensées ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes. »

Déjà Isaïe, dans un écrit prophétique qu’on appelle « Les chants du serviteur », dont nous venons d’entendre un passage, avait tracé comme en filigrane les traits du Messie dans sa passion et dans sa mort : « Le Seigneur Dieu m’a ouvert l’oreille et moi je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats… » Et Isaïe poursuit en annonçant aussi sa résurrection : « Il est proche celui qui me justifie. Le Seigneur mon Dieu prend ma défense ; qui donc me condamnera ? »

C’est ainsi que Jésus nous sauve : par l’amour et le don de sa vie. Comme le note saint Jean : « Sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. »

Le salut par la foi et par les œuvres

Si saint Paul invite à entretenir dans la foi une relation d’amour avec Jésus qui ainsi nous sauve par la foi, saint Jacques, lui, insiste sur le salut par les œuvres de charité et de miséricorde. Les deux ne s’opposent pas mais se complètent. Nous n’avons pas à choisir entre la foi et les œuvres mais à tenir ensemble la confiance en Jésus qui nous sauve gracieusement par amour et les œuvres de charité qui sont une réponse que nous donnons à son amour premier.

Que vaudrait la foi de celui qui serait souvent en prière mais qui mépriserait ses frères ? Que vaudraient les œuvres de celui qui se glorifierait de ses bonnes actions sans reconnaître dans la prière et l’action de grâce que celles-ci sont d’abord l’œuvre de Dieu en lui ?

Pour vous, qui suis-je ?

La question nous est posée par Jésus lui-même. La réponse ne peut pas être théorique et extérieure à nous-mêmes. Elle est existentielle et pratique. Comme le souligne encore saint Jacques : « La foi, si elle n’est pas mise en œuvre [dans l’ordinaire des jours] est bel et bien morte… Montre-moi ta foi sans les œuvres, moi c’est par les œuvres que je te montrerai la foi. »

Cela a sans doute quelque chose à voir avec l’invitation de Jésus à qui veut le suivre : renoncer à lui-même et à sa volonté propre pour entrer avec lui dans les vues du Père qui sait mieux que nous ce qui est bon pour nous et pour la vie du monde. Prendre sa croix et suivre Jésus, n’est-ce pas accepter de se déposséder de soi-même pour entrer dans les vues et les pensées de Dieu ?

Jacques Roger