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Infos du 4 au 12 décembre 2021 - Bellême

dimanche 12 décembre 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Marthe Guimard, 98 ans, à Igé.

[|2e dimanche de l’Avent|]Samedi 4 décembre 2021
17 h messe en l’honneur de sainte Barbe avec les sapeurs-pompiers

Dimanche 5 décembre 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Marie-Thérèse Chenin (1er anniversaire du décès), Albert Bidault, Paulette et Placide Bruneau, Jean Levasseur.

Lundi 6 décembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 7 décembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à Igé, inhumation de Mme Marthe Guimard
16 h 45 catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 8 décembre 2021 - Fête de l’Immaculée Conception
11 h messe à la chapelle de Cherepérine à Origny-le-Roux

Jeudi 9 décembre 2021
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 10 décembre 2021
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h 30 - 21 h 30 au presbytère, rencontre des jeunes du Perche sud qui se préparent au sacrement de la Confirmation

Samedi 11 décembre 2021
14 h réunion des personnes qui préparent le parcours dans l’église l’après-midi du 18 décembre

[|3e dimanche de l’Avent|]Samedi 11 décembre 2021
18 h 30 messe à l’église d’Igé pour le 1er anniversaire du décès de l’abbé René Detoc

Dimanche 12 décembre 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Hélène et Baptiste Jean, Paulette et Bernard Jean, Jean Bizet.

Garder l’espérance au cœur dans la traversée de nos déserts

En ce 2e dimanche de l’Avent, Dieu nous indique qu’il peut faire fleurir notre espérance au cœur des déserts de nos vies comme il l’a réalisé pour son peuple qu’il fait revenir de l’exil à Babylone. La plupart du temps, Dieu passe par des médiations, ici, c’est Cyrus, le roi de Perse qui, prenant Babylone, libère le peuple d’Israël après 50 années de véritable désert.

Au cours d’une vie, nous traversons bien des déserts où l’on pourrait désespérer : désert de l’épreuve de la maladie, de la perte d’un emploi, d’un deuil, d’une séparation, désert de la crise économique et financière, de la crise sociétale et morale, de la crise sanitaire où, bien souvent, chacun se retrouve seul pour conduire sa vie.

Et vous, les sapeurs-pompiers, vous êtes aux premières loges pour constater ces malaises, ce mal-être chez beaucoup de nos contemporains et vous êtes là pour être présents et assister, les personnes éprouvées qui tirent auprès de vous le signal d’alarme.

La tentation du repli

Dans le désert, la tentation est grande, ou bien de s’arrêter et de s’emmitoufler pour se protéger en attendant que la bourrasque de sable s’arrête ou bien de partir seul en tirant son épingle du jeu sans s’occuper des autres. Dans notre désert contemporain où tout semble être mis sur le même plan, n’est-il pas difficile de faire de véritables choix car les poteaux indicateurs se font plus rares dans ce désert et certains indiquent de véritables mirages ? Beaucoup de points de repères ont disparu qui balisaient la route. Aujourd’hui, avec le développement des technologies, tout semble possible même si cela n’est pas toujours légitime : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », écrivait Rabelais, il y a près de 500 ans.

Justement, pour nous chrétiens, la Parole de Dieu interroge notre conscience. Ne demeure-t-elle pas une boussole fiable pour trouver notre route dans ce désert contemporain, une route sur laquelle nous sommes invités à devenir plus humains ? On le voit bien aujourd’hui, c’est ensemble, compagnons de voyage, que nous contribuerons à l’œuvre de Dieu qui est de sauver l’humanité par la confiance, l’espérance et la charité.

La vie de l’homme, c’est la vision de Dieu

S’adressant aux déportés de Babylone qu’il fait revenir dans le pays de Jérusalem après cinquante ans d’exil, Dieu, par le prophète Baruc, l’invite : « Quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu ». Saint Irénée, évêque de Lyon au 2d siècle écrivait : « La gloire de Dieu, c’est que l’homme vivre et la vie de l’homme, c’est la vision de Dieu ». Le prophète continue : « Tu avais vu tes semblables partir à pied, emmenés par les ennemis, et Dieu te les ramène, portés en triomphe, comme sur un trône royal. »

L’apôtre Paul qui, lui aussi, a traversé bien des déserts, écrit à sa communauté de Philippe à laquelle il demeure uni par la prière et l’amour : « Dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la connaissance vraie et la parfaite clairvoyance qui vous feront discerner ce qui est important. » Et Jean Baptiste indique que le désert refleurira et que les routes déformées seront aplanies. Là, dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus s’enracine notre espérance. Cette boussole qu’est le Christ, Parole vivante de Dieu, nous indique que notre vie a un sens. Elle a une signification et une direction. Elle n’est pas insensée et elle va quelque part.

En ce jour où, avec les sapeurs-pompiers, nous honorons sainte Barbe, leur patronne, nous lui demandons qu’elle intercède pour nous auprès du Seigneur, pour que nous continuions à marcher dans notre désert contemporain avec comme seul bâton sur lequel nous pouvons nous appuyer la confiance en soi, l’espérance en Dieu et l’amour des autres. Alors, la traversée de notre désert débouchera sur les champs de blé et de fleurs, une vision du bonheur promis par Dieu. Bien sûr, cet horizon est le Ciel de Dieu lorsque l’heure sera arrivée pour nous. Mais c’est vers cet horizon que nous sommes invités à marcher les uns avec les autres, les uns portant les autres et vice versa.
Jacques Roger