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Infos du 22 au 30 janvier 2022 - Bellême

dimanche 30 janvier 2022, par Jean-Noël, webmestre

[|3e dimanche du Temps ordinaire - Dimanche de la Parole|]Samedi 22 janvier 2022
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 23 janvier 2022
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Nous portons dans notre prière : Jacqueline et Dany Dreux, Gustave Jarry (5e anniversaire).

Lundi 24 janvier 2022
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 25 janvier 2022
9 h 30 au presbytère, rencontre des représentants des conseils économiques des paroisses du Pôle missionnaire du Perche sud avec l’économe diocésain et le vicaire général
14 h 15 au presbytère, rencontre des accompagnateurs des confirmands
16 h 45 catéchèse des enfants du primaire
17 h messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 26 janvier 2022
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Jeudi 27 janvier 2022
9 h 30 Rémalard, réunion de l’Équipe pastorale du Pôle missionnaire du Perche sud
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétien des Retraités
17 h messe à l’EHPAD La rose des vents

Vendredi 28 janvier 2022
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
20 h rencontre de l’équipe Préparation au mariage

[|4e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 29 janvier 2022
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 30 janvier 2022
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême
14 h rencontre des couples qui se préparent à célébrer leur mariage.

Nous portons dans notre prière : Jacqueline Condet, Joseph Cartier et sa famille.

Dieu désire s’entretenir avec nous comme un ami converse avec un ami

En ce dimanche où le pape François nous invite à mettre la Parole de Dieu particulièrement à l’honneur, rappelons-nous que, voici déjà 60 ans, le concile Vatican II, dans sa constitution sur « La sainte liturgie » et dans celle sur « La Parole de Dieu » a demandé que celle-ci soit au cœur de la vie de l’Église et de la vie de chaque chrétien. « Par cette révélation, le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son surabondant amour comme à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. »

Ainsi, lors de la messe dominicale, nous écoutons 3 lectures, le psaume est chanté et mis en valeur comme réponse de l’assemblée au Seigneur qui lui parle et depuis le Concile tous les sacrements comportent la lecture de la Parole de Dieu. Et dans notre langue, de manière à ce que nous l’entendions, la comprenions et la mettions en pratique.

Le chœur de nos églises a été réaménagé pour distinguer et unir les trois lieux où le Christ se donne à nous : l’autel où il nous donne aujourd’hui sa vie en nourriture, le lieu de la Parole où il s’entretient avec nous et le lieu de la présidence qui marque symboliquement sa présence dans l’absence, sans oublier l’assemblée où il est présent « quand deux ou trois sont réunis en son nom ».

La Parole de Dieu au centre de nos vies

60 ans après, peut-être pouvons-nous nous poser la question : avons-nous dans nos vies personnelles et dans la vie de nos communautés donné à la Parole de Dieu la place centrale qui lui revient ?

Deux petites questions si vous le permettez :

  •  avant de venir à l’assemblée dominicale, nous préparons-nous à recevoir la Parole en lisant dans la semaine les lectures qui seront proclamées le dimanche suivant afin que nous soyons plus réceptifs à la Parole et qu’elle porte du fruit dans nos vies ?
  •  prenons-nous soin d’arriver à l’heure pour entendre la proclamation de la Parole ? N’est-ce pas le minimum de respect que nous devons avoir envers le Seigneur qui nous invite à sa table et veut converser avec nous ?

Nous avons en commun avec nos frères juifs cet amour de la Parole. Dans la première lecture tirée du livre d’Esdras, nous avons perçu comment, au retour de l’Exil, dans une liturgie festive, les communautés revenues sur la terre d’Israël, ont mis à l’honneur la Parole, le Livre de la Loi, la Thora et le sabbat : « Ce jour est consacré au Seigneur, ne prenez pas le deuil. Réjouissez-vous. La joie du Seigneur est votre rempart. »

Aujourd’hui, cette Parole s’accomplit

Jésus, lui, a participé à la liturgie synagogale et saint Luc rapporte qu’on lui demanda de faire la lecture. Il lut le rouleau d’Isaïe où il est écrit :

« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres et aux aveugles qu’ils verront la lumière… »

Jésus conclut cette lecture par une homélie on ne peut plus brève : « Cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. » Elle s’accomplit, en effet, dans la personne même de Jésus.

L’Envoyé du Père nous envoie

Ainsi, dans la synagogue de Nazareth, Jésus révèle son identité et la mission qu’il reçoit du Père. Il vient accomplir ce qu’ont annoncé les prophètes. Aujourd’hui l’Église est chargée de poursuivre cette mission :

Envoyés porter la Bonne nouvelle aux pauvres : soulager les pauvretés humaines, physiques, psychologiques, affectives, spirituelles, cela fait partie intégrante de la mission de l’Église, de notre mission. Mais nous ne savons pas toujours bien faire ou nous n’osons pas. Peut-être le faisons-nous individuellement, ce qui est bien, mais le faisons-nous ensemble, en Église, manifestant ainsi que nous le faisons au nom du Christ parce que nous avons reçu mission de Lui ?

Envoyés annoncer aux captifs la libération. Combien de nos contemporains portent en leur cœur de véritables fardeaux ? Combien ont pu se rendre prisonniers du paraître, des modes, des drogues ou des addictions de toutes sortes ? N’avons-nous pas mission de leur annoncer qu’ils peuvent trouver leur libération et leur joie dans une relation intime avec le Christ, son Évangile et son Église ? La relation vraie avec le Christ n’a-t-elle pas une puissance de guérison ?

Envoyés annoncer aux aveugles qu’ils verront la lumière. Combien sont-ils nos contemporains qui cherchent, comme à tâtons, un sens à leur vie, qui sont comme des brebis sans berger ? Et qui se tournent vers des gourous ou des maîtres de pacotilles ? N’avons-nous pas mission de leur faire découvrir le visage véritablement humain de Dieu qui se rend visible sur le visage de Jésus ? N’avons-nous pas mission de leur montrer les comportements véritablement humains qui réjouissent le cœur de Dieu ?

Des déchirures dans le corps du Christ

Cette mission, ce trésor qu’est le Christ, notre Église et chacun de nous le portons « comme en des vases d’argile » tant nous avons conscience que nous sommes pas à la hauteur de la mission qui nous est confiée. Mais ce vase d’argile est brisé. Cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, nous invite à prendre conscience que notre Église est divisée : divisions dont nous souffrons et que nous héritons de l’histoire ; divisions qui sont parfois notre fait quand nous voulons à tout prix faire passer nos idées avant de nous laisser « travailler » par la Parole de Dieu et les appels de l’Évangile.

Nos communautés chrétiennes sont invitées au dialogue. La démarche synodale vient nous le rappeler. Le dialogue fait partie intégrante de la mission de l’Église. Échanges entre nous dans la vie paroissiale, dialogue avec nos contemporains qui sont de plus en plus nombreux à se déclarer « agnostiques », c’est-à-dire « sans connaissance ».

Cette unité avec nos frères orthodoxes, réformés, anglicans, évangéliques, cette communion ecclésiale entre catholiques dépend et de Dieu et de nous.

L’apôtre Paul montre que chacun a sa place dans le corps du Christ qui est l’Église. Chaque membre est nécessaire à la vie du corps entier. « Nous sommes le corps du Christ. Chacun de nous est un membre de ce corps. Chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour le bien du corps entier. » Grâce de Dieu que nous accueillons avec reconnaissance. Charge dont nous nous acquittons pour le bonheur de nos frères.
Jacques Roger