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Infos du 13 au 21 février 2021 - Le Theil-sur-Huisne

dimanche 21 février 2021, par Jean-Noël, webmestre

Samedi 13 février 2021
14 h 30 obsèques de Michel Pelicier à Saint-Germain-de-la-Coudre
16 h 30 messe à L’Hermitière

Dimanche 14 février 2021
10 h 30 messe à Ceton

Mardi 16 février 2021
10 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Mercredi 17 février 2021 - Mercredi des cendres
10 h 00 messe plus imposition des cendres au Theil-sur-Huisne
13 h 00 célébration de la parole plus imposition des cendres

Jeudi 18 février 2021
10 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Vendredi 19 février 2021
10 h 00 messe au Theil-sur-Huisne

Samedi 20 février 2021
16 h 30 messe à Ceton

Dimanche 21 février 2021
10 h 30 messe au Theil-sur-Huisne

[|VIe dimanche du Temps ordinaire|]De tous temps la lèpre a été une maladie pénible, et encore plus autrefois où la loi interdisait de toucher un lépreux. Pourtant le Christ n’hésite pas à guérir le malade qui se présente. La vraie lèpre, c’est le péché, et la grande loi, la charité.

Lecture du livre des Lévites (13, 1-2.45-46)

Par ce que la maladie, notamment la lèpre, apparaissait aux Hébreux comme une sanction du péché, le malade était déclaré impur. Son cas relevait donc du prêtre, chargé à la fois de constater la gravité de son état, de le déclarer impur, de l’isoler de ses semblables et, s’il y avait guérison, d’offrir prières et sacrifices pour le péché puis de le réintégrer officiellement dans la communauté humaine. Ces précautions n’avaient pas pour seul but d’éviter la contagion physique de la maladie, mais aussi de mettre à part le pécheur, réputé contagieux pour la pureté du peuple élu par le Dieu saint.

Lecture d la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (10, 31-11-1)

La loi juive interdisait l’usage de certains aliments ; des préjugés religieux attachaient un certain tabou aux viandes offertes en sacrifice aux dieux païens et revendues ensuite sur le marché. À l’encontre de ces conceptions, Paul affirme ici la liberté du chrétien : il peut user de tout, se libérer de tout préjugé, s’il le fait dans la joie d’un cœur qui rend grâces à Dieu. Mais Paul maintient aussi que la charité passe avant tout. Si mon comportement risque d’entraîner mes frères à pécher, je dois librement et par amour mettre une limite à la liberté absolue acquise en Jésus-Christ. Ce n’est pas une situation toujours facile, mais Paul a observé ce principe, imitant en cela Jésus-Christ.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (1, 40-45)

Ce lépreux que la loi désignait comme impur, Jésus n’hésite pas à le toucher et à contracter l’impureté légale qui s’attachait à ce geste : Jésus ne vient-il pas de prendre sur lui les péchés du monde ? Mais parce qu’il a foi en la bonté et la puissance de Jésus, ce lépreux est guéri et restauré dans la communion avec Dieu : Jésus n’est-il pas déjà la puissance de résurrection et d’amour à l’oeuvre dans le monde ? Ainsi guéri, ce lépreux va pouvoir recevoir du prêtre la confirmation de sa réintégration dans la société : Jésus ne vient-il pas susciter parmi les hommes une fraternité qui ne connaîtra ni paria ni exclu ? Comment ce lépreux guéri pourrait-il ne pas porter témoignage près des autorités religieuses et de la foule que le Messie est là ?

Bon dimanche !
Père François