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Infos du 11 au 19 janvier 2020 - Bellême

dimanche 19 janvier 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Madeleine Pottier, 91 ans, à Bellême, Jean-François Desmottes, 77 ans, à Chemilli, Roselyne Gisselbrecht, 59 ans, à Sérigny, Raymond Ligot, 92 ans, à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême.

[|Fête du Baptême de Jésus|]Samedi 11 janvier 2020
18 h 30 chapelle de l’hôpital

Dimanche 12 janvier 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Roselyne Gisselbrecht, Pierre-Yves Pytel, Geneviève Hervé, Pierre Guillin.

Mardi 14 janvier 2020
17 h au presbytère : catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 15 janvier 2020
10 h église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême : inhumation de M. Raymond Ligot
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Samedi 18 janvier 2020
18 h 30 église de La Chapelle-Montligeon : assemblée de prière Douce lumière

[|2e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 18 janvier 2020
18 h 30 chapelle de l’hôpital

Dimanche 19 janvier 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Bernadette Norbert.

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 
Pour les chrétiens du Perche, prière œcuménique, lundi 20 janvier à 20 h en l’église de Bellou-sur-Huisne.

Dignité et mission des baptisés à la suite de Jésus

C’est d’abord la dignité et la mission du peuple juif qu‘entrevoit le prophète Isaïe : il le présente comme le serviteur appelé à être le signe vivant et visible de la tendresse de Dieu pour toutes les nations. Les premiers chrétiens ont relu cet oracle d’Israël et y ont perçu comme en filigrane le visage de Jésus, le serviteur de Dieu et des hommes.

Jean Baptiste, lui, reçoit la révélation que ce serviteur, qui prend place dans la foule des pécheurs et demande à recevoir le baptême de conversion, est le Fils bien-aimé du Père : sur lui repose l’Esprit. Ce serviteur reçoit la confirmation du Père : « En lui, je trouve toute ma joie ».

Pierre, lui, montre comment Jésus fait la joie du Père en faisant la joie des autres : « Partout où il passait, il faisait le bien. » Il ajoute cette petite phrase qui n’a l’air de rien et qui pourtant dit tout : « Car Dieu était avec lui. » Ce Dieu dont il vient, par et dans son humanité même révéler le visage. Alors, « il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable. » C’est-à-dire ceux qui étaient sous la domination du diviseur, de l’accusateur, de celui qui porte le soupçon, de l’ennemi et de Dieu et de l’être humain.

En relisant Isaïe avec les premiers chrétiens, nous découvrons, en effet, que Jésus accomplit parfaitement l’attitude que le prophète décrit du Serviteur de Dieu : il s’est laissé façonner par le Père et ainsi il peut ouvrir les yeux des aveugles, les oreilles des sourds et apporter la consolation aux personnes éprouvées. Il fera cela avec douceur : « il ne haussera pas le ton, il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui fume encore. » Bref ! Il fera confiance et exercera sa patience pour laisser mûrir la semence.

Si telle est l’attitude de Jésus, telle doit être aussi l’attitude des baptisés : car il s’agit d’accueillir en nous et de percevoir autour de nous l’œuvre de Dieu qui agit aujourd’hui par son Esprit saint.

Le pape François vient de publier ce jeudi un livre sur la mission des baptisés dans le monde d’aujourd’hui qui a pour titre : « Sans Jésus, nous ne pouvons rien faire ». C’est lui, en effet, qui par son Esprit saint est le premier acteur de la mission confiée aux baptisés.

Le pape nous invite d’abord à laisser Jésus nous modeler et façonner notre comportement missionnaire, c’est-à-dire d’envoyés pour témoigner de la foi qui nous fait vivre.

Il montre que l’annonce de l’Évangile et la mission sont aux antipodes du prosélytisme : malheureusement les mots même d’évangélisation ou de mission ou de missionnaires évoquent d’abord le prosélytisme. Or, indique le pape François, « Celui-ci est toujours violent, il ne supporte pas la liberté et la gratuité avec laquelle la foi doit se transmettre de personne à personne. » « L’Église, indique le pape, ne grandit pas par prosélytisme mais par attraction. » Pour François, l’évangélisation consiste en premier lieu à « faire goûter la tendresse de Dieu ». Il montre que l’élan missionnaire ne peut porter de fruits que « Si c’est le Christ qui vous attire et que vous agissez parce que vous êtes attirés par le Christ, [alors] les autres n’auront aucune peine à s’en rendre compte. »

« Aujourd’hui, dans l’œuvre missionnaire aussi, affirme François, il convient de ne pas emporter de lourds bagages (…) il s’agit tout simplement de vivre avec les autres, de les suivre pas à pas, de demander à les accompagner en apprenant à cheminer à leur rythme. (…) Le témoin montre ce que l’œuvre du Christ et de son Esprit a vraiment accompli dans sa vie (…) Le missionnaire est témoin des œuvres du Seigneur. »

En cette fête du baptême du Christ, nous sommes invités à reprendre conscience de la grandeur et de la dignité d’enfant de Dieu que l’onction reçue à notre baptême nous a conférées.

La mission qui nous a été confiée n’est-elle pas d’abord de faire la joie de Dieu en faisant la joie des autres ?

Faire la joie de Dieu et des autres en disant et en faisant le bien comme Jésus l’a fait. Et comme lui de proposer, d’inviter et d’accompagner : « Si tu veux… Viens et vois ! »

Que l’Esprit saint et le livre du pape François nous aide à acquérir ces attitudes qui sont celles de Jésus lui-même : sans Lui, nous ne pouvons rien faire. Sans Lui, rien de ce que nous faisons ne peut porter de fruits. Avec Lui, même ce que nous pouvons, humainement parlant, considérer comme des échecs peuvent devenir promesses de vie. N’est-ce pas de la croix que jaillit la résurrection ?
Jacques Roger