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Infos du 25 janvier au 2 février 2020 - Bellême

dimanche 2 février 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Raymond Ligot, 92 ans, à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, Marcel Moulin, à Bellême.

[|3e dimanche du Temps ordinaire - Dimanche de la Parole de Dieu|]Samedi 25 janvier 2020
18 h 30 chapelle de l’hôpital

Dimanche 26 janvier 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Paulette Bruneau.

14 h au presbytère, rencontre des jeunes qui se préparent à célébrer leur mariage dans le Pôle missionnaire du Perche sud

Lundi 27 janvier 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, rencontre du groupe « Approfondissement de la foi »

Mardi 28 janvier 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 29 janvier 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 30 janvier 2020
9 h messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale paroissiale

Vendredi 31 janvier 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|Fête de la Présentation de Jésus au Temple|]Samedi 1er février 2020
18 h 30 chapelle de l’hôpital

Dimanche 2 février 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Joël Taboury, Jean-François Desmottes, Raymond Ligot, Lucette Pilpay, Louis Gosnet.

En route pour la mission

Curieusement, Jésus ne commence pas sa mission, comme on aurait pu s’y attendre, à Jérusalem auprès du Temple et de la caste sacerdotale, ni à Nazareth où ses compatriotes portent le soupçon sur sa véritable identité et la légitimité de sa mission. Il se rend à Capharnaüm, en territoire où juifs et non-juifs se côtoient, au carrefour où des gens de différentes nations se croisent et peuvent se rencontrer.

Relisant l’attitude de Jésus, l’Envoyé du Père, le pape François nous invite sans cesse à aller, nous aussi, vers les « périphéries existentielles », à aller vers les personnes qui, aujourd’hui, sont en situation de souffrance — physiques, psychologiques, morales, affectives, précaires, spirituelles.

N’est-ce pas à tous nos carrefours — quelquefois même au sein de nos familles — que nous pouvons croiser ces personnes et oser la rencontre ? N’est-ce pas aussi aux carrefours intérieurs à nous-mêmes que nous pouvons laisser le Christ nous évangéliser, rendre nos zones d’ombres lumineuses ?

Comme pour Pierre et André, Jacques et Jean, n’attendons pas des « jours meilleurs » pour suivre le Christ : « Quand je serai plus disponible… ». Nous ne le serons jamais. C’est maintenant, dans la situation où nous sommes, qu’il nous appelle. Il nous invite à laisser les filets que nous lançons, parfois en vue d’acquérir des futilités, pour aller à l’essentiel : proclamer la Bonne nouvelle, « Convertissez-vous, le Royaume de Dieu est tout proche » Christ est là : il vient guérir les maladies contagieuses de nos individualismes et les infirmités paralysantes de nos indifférences.

La mission à laquelle Jésus nous appelle personnellement ne peut se vivre qu’en communauté, en Église. Là encore, sans doute, il nous faut entendre l’Esprit nous inviter : « Convertissez-vous ! » Car la vie en Église n’a rien d’évident : si elle est une force et apporte un réconfort, elle peut aussi être éprouvante car elle suppose le respect de l’autre, des autres dans leurs différences. C’est vraiment là qu’il nous faut demander à l’Esprit saint le don de communion.

Déjà, Paul en a fait la cuisante expérience avec la communauté de Corinthe qui était divisée quant aux différents prédicateurs ou ministres qui étaient à son service. Paul reproche à sa communauté, non seulement de prendre parti pour l’un ou pour l’autre mais de mettre le Christ sur le même plan que ceux qu’il a appelé à servir. « Le Christ serait-il divisé ? » s’écrie Paul. « Est-ce au nom de Paul [ou de Pierre, Jacques ou Jean…] que vous avez été baptisés ? N’est-ce pas le Christ qui a été crucifié pour vous ? » Ne sommes-nous pas dans la même situation aujourd’hui ?

Ne sommes-nous pas toujours tentés de prendre parti pour tel ou tel des serviteurs de Dieu, des responsables ecclésiaux alors qu’il vaudrait mieux regarder ce qui nous unit en profondeur dans nos différences de vues et d’appréciations : le Christ Jésus, sa Parole, le don qu’il nous fait de l’Eucharistie ?

Notre peuple, notre Église qui, encore aujourd’hui marche dans les ténèbres du péché des hommes, voit pourtant, dans la foi, se lever la lumière du Christ ressuscité qui redit à chacun et à l’Église entière : « Confiance, c’est Moi, n’ayez pas peur ! Convertissez-vous car le Règne de Dieu est tout proche ! »
Jacques Roger