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Infos du 27 juin au 5 juillet 2020 - Bellême

dimanche 5 juillet 2020, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : France Pouillot, 90 ans, au Gué-de-la-Chaîne, André Ferruel, 90 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême.

[|13e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 27 juin 2020
18 h 30 messe à l’église de La Perrière

Dimanche 28 juin 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé
11 h 45 baptême de Hayden Neveu

Nous portons dans notre prière : Mickaël Mendès, Marie Langlois, Antoine Bonnassieu.

Lundi 29 juin 2020
18 h église de Saint-Germain-des-Grois, prière avec Perche Verrières espérance

Mercredi 1er juillet 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 2 juillet 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 3 juillet 2020
14 h préparation de la messe de la Création et de la Confirmation du 27 septembre 2020
18 h messe et adoration eucharistique à la chapelle Saints-Louis-et-Zélie à La Croulerie à Chemilli

Samedi 4 juillet 2020
16 h Bellême, mariage de Clémence Godineau et Guillaume Lecallier

[|14e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 4 juillet 2020
18 h 30 messe à l’église du Gué-de-la-Chaîne et baptême de Sacha Chale

Dimanche 5 juillet 2020
10 h 30 Bellême, avec les diacres du diocèse
11 h Igé

Nous portons dans notre prière : André Ferruel.

Des renoncements pour mieux aimer

Quand il s’agit d’aimer, ne sommes-nous pas tous en apprentissage ? Cette page d’évangile vient nous offrir quelques pistes pour mieux aimer, pour aimer plus juste et pour aimer plus vrai. Tout l’Évangile, si nous tentons de le mettre en pratique, ne pourrait-il pas être pour nos sociétés un chemin d’humanisation et pour chacun de nous un chemin de sanctification ? Ce chemin, indique Jésus, suppose le renoncement — un mot difficile à entendre aujourd’hui — et il passe par la croix — une réalité que nous voudrions éviter. Mais ce n’est pas le renoncement pour lui-même, ni la croix pour elle-même que Jésus propose mais le renoncement et la croix comme passages vers un plus grand amour. Saint Jean, à la fin de sa vie, le répète à sa communauté chrétienne : « Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3, 16).

D’un amour captatif à un amour oblatif

Si Jésus nous demande de le préférer à ce qui nous est le plus cher, les membres de notre propre famille — parents, enfants — ce n’est pas pour les mépriser, c’est au contraire pour les aimer d’un plus grand amour, d’un amour passé à l’épreuve de la purification : passer d’un amour captatif à un amour oblatif. La tentation n’est-elle pas souvent, en pensant aimer l’autre, de mettre la main sur lui, de vouloir le posséder ? Or, aimer est d’abord une attitude intérieure qui laisse à l’autre la liberté d’accueillir ou non cet amour et, quand il est accueilli, cet amour prend corps dans des attitudes que saint Paul a parfaitement décrites dans sa lettre aux chrétiens de Corinthe : « L’amour prend patience, rend service, ne fait rien de malhonnête, excuse tout, supporte tout… » Essayer de vivre ainsi, n’est-ce pas renoncer à faire de soi-même la mesure de toute chose ? Essayer de vivre ainsi, n’est-ce passer avec Jésus par le mystère pascal de mort et de résurrection ? Jésus n’a jamais voulu mettre la main sur personne. Il a toujours fait appel à la liberté de la personne : « Si tu veux… »

Par le baptême, nous entrons dans une famille de disciples

Le baptême chrétien relativise les liens du sang et met en premier les liens de fraternité qui unissent les baptisés. Jésus lui-même n’a-t-il pas regardé Marie d’abord comme une disciple : « Quand quelqu’un lui annonce : ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. Il leur répond : Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique » (Lc 8, 20-21). Cela peut sembler un peu rude mais heureusement, les liens du sang et les liens de fraternité chrétienne ne sont pas incompatibles.

Saint Paul nous rappelle que le baptême nous unit à la mort du Christ qui a donné sa vie pour le salut des hommes. Notre salut et le salut des hommes n’est-il pas précisément dans une vie donnée où nous ne nous appartenons plus ? Le baptême nous configure au Christ. Désormais, nous lui appartenons et, sans cesse, nous sommes invités à passer par la mort avec lui pour ressusciter avec lui à une vie nouvelle où le don de soi, le service et l’hospitalité en sont les signes visibles.

Dimanche dernier, la fête du Sacré-Cœur nous rappelait l’amour inconditionnel de Dieu pour chaque personne. Aujourd’hui la Parole de Dieu nous invite à répondre à cet amour de Dieu par l’accueil, l’écoute, l’hospitalité envers l’autre qui est aimé du même amour que moi et auquel le Seigneur s’identifie : « Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille, accueille aussi Celui qui m’a envoyé. » N’est-ce pas, en effet, dans la mesure où Jésus tiendra la place centrale dans notre vie, dans la mesure où nous pourrons dire avec saint Paul : « Pour moi, vivre, c’est le Christ », que nous pourrons aimer les autres d’un amour purifié où ils pourront trouver leur juste place dans notre vie ?

Le baptême, si nous le prenons au sérieux comme un acte du Christ, nous fait vivre unis à lui comme des hommes et des femmes libres. Libres, parce que libérés par le Christ : libres, ou plutôt en voie de libération devant les mondanités, les futilités et les apparences dont nos sociétés médiatiques sont friandes. Libres pour aimer. Aimer mieux, aimer plus juste, aimer plus vrai. Aimer à la manière de Jésus. Tout un programme ! Demandons pour le mettre en œuvre l’aide de l’Esprit saint.
Jacques Roger