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Infos du 15 au 23 août 2020 - Bellême

dimanche 23 août 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière : Claire de Bloteau, 45 ans à Bellême, Janine Pigal, 84 ans, à Bellême.

[|20e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 15 août 2020
18 h 30 Bellavilliers

Dimanche 16 août 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Kylian Bernard, les familles Berger-Lemaître.

Mercredi 19 août 2020
- Fête de saint Jean Eudes
10 h Bellême, inhumation de Mme Claire de Bloteau
15 h Bellême, inhumation de Mme Janine Pigal
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 20 août 2020 - Fête de saint Bernard
11 h messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 21 août 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 22 août 2020
11 h Bellême, baptême d’Ylan Rigot
14 h 30 Bellême, mariage de Méline Vieira et Gaspard Noury

[|21e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 22 août 2020
18 h 30 messe à La Perrière et baptême de Côme Dauplay

Dimanche 23 août 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Louis Gosnet

Audace, humilité et foi !

Parcourant les villes autour du lac de Tibériade, Jésus s’attriste : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence » (Lc 10, 13). Déjà, face à l’attitude audacieuse et confiante du centurion de l’armée romaine demandant la guérison de son serviteur, Jésus s’était écrié : « Jamais, en Israël, je n’ai trouvé une telle foi » (Mt 8, 10). Face à la Cananéenne, venue précisément de ces territoires païens, mais ouverts à la présence du Dieu d’Israël : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David », Jésus demeure encore dans l’admiration : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

La puissance d’une foi éprouvée mais tenace

Elle est audacieuse cette femme cananéenne qui, s’adressant à un Juif dont elle reconnaît le lien privilégié au Dieu d’Israël, demande la guérison de sa fille. Par la non-réponse de Jésus et l’opposition des disciples qui veulent la chasser, sa confiance est éprouvée mais sa ténacité grandit : « Seigneur, viens à mon secours ! » Jésus n’a-t-il pas dit : « Demandez et vous recevrez. Cherchez et vous trouverez. Frappez et l’on vous ouvrira. » (Cf. Mt 7, 7).

Des brebis perdues d’Israël à toute personne éprouvée dans le monde

Curieusement, le dialogue serré qui s’ensuit entre Jésus et cette femme confirme Jésus dans sa mission universelle. Leur échange sur le pain est magnifique : est-ce, de la part de Jésus, de la provocation ? Ou bien veut-il tester la profondeur de la demande de cette femme ? Ses propos, à première vue, sont choquants : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens », même si l’adjectif « petits » en adoucit l’expression. La réponse de la femme manifeste à la fois la vérité de sa situation — elle ne fait pas partie du peuple juif — et son humilité, les miettes suffisent : « Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leur maître. » Peut-on dire que cette incursion de Jésus vers les villes païennes de Tyr et de Sidon et l’attitude de cette femme l’oriente vers la mission qu’il confiera à ses apôtres : « Allez ! De toutes les nations, faites des disciples ! » ? Le pain, primitivement réservé aux fils d’Israël, est offert à tous.

Jésus se laisse fléchir par la confiance et donne en surabondance

N’est-ce pas une autre femme, Marie, qui, par sa confiance, elle aussi, a provoqué Jésus lors des noces de Cana ? « Faites tout ce qu’il vous dira ! » . Comme Marie, sensible à la détresse des jeunes mariés, la Cananéenne est attentive à la souffrance de son enfant sous l’emprise d’un esprit mauvais : elle s’approche de Jésus, se prosterne, reconnaît en lui le descendant du grand roi David et l’appelle « Seigneur ».

Comme à Cana où, par un geste de Jésus, le vin coule à flots, comme lors de la multiplication des pains où les restes sont nombreux, Jésus donne à la Cananéenne plus que les miettes : par le don de la foi, il lui accorde la délivrance de sa fille dominée par le Mal.

Rassemblés chaque dimanche à la Table où le Christ ressuscité nous partage sa Parole et son Pain de Vie, l’attitude de la Cananéenne n’est-elle pas une invitation à ne pas considérer l’amour du Seigneur et le Pain eucharistique comme un droit ou un dû mais comme une grâce, un don gracieux du Seigneur ? N’est-elle pas une invitation à nous approcher du Seigneur avec audace, humilité et confiance ?
Jacques Roger